Édition : Hugo&Cie
Collection New Romance.
Prix : 17 €
Sortie : 11/04/2019
Pages : 357
Ebook : Oui - 9,99 € |
A la grâce de l'automne
Carrie ELKS.
Résumé.
L'amour s'épanouit quand on s'y attend le moins...
Juliet Shakespeare en a sa claque de l'amour. Entre le développement de sa boutique de fleurs et son adorable fille qu'elle élève seule après une séparation houleuse avec son futur ex-mari, sa vie de femme est assez compliquée comme ça.
Mais quand Ryan Sutherland, séduisant père célibataire d'un petit garçon, emménage dans la maison voisine, tout change. Malgré ses efforts pour l'ignorer, Juliet ne peut rien contre le magnétisme de son voisin, un Roméo décontracté qui suscite en elle des émotions irrépressibles.
Après avoir passé un agréable moment de lecture avec le premier tome, « Les promesses de l’été » dont vous pouvez retrouver ma chronique en cliquant ici, j’étais plus qu’enchantée de plonger dans ce second opus, surtout parce que Juliet est la soeur que je souhaitais le plus découvrir.
Même si les tomes peuvent se lire indépendamment les uns des autres, je vous conseille quand même de suivre l’ordre de parution car les différentes soeurs apparaissent quand même dans chaque tome.
« A la grâce de l’automne » va nous faire découvrir Juliet et son quotidien qui n’est pas de tout repos.
Mère célibataire, elle se bat pour obtenir le divorce et la garde de sa fille. Ajouté à cela qu’elle a ouvert sa boutique de fleurs pour subvenir à ses besoins. Sans compter Thomas, son presque ex-mari qui ne lui facilite absolument pas la tâche, ni les critiques des nombreuses mères de famille de l’école huppée où est inscrite Poppy, sa fille.
Juliet n’a pas de temps pour elle. Elle veut concentrer toute son énergie pour sa fille, pour qu’elle vive au mieux cette séparation. Jusqu’au jour où elle a un nouveau voisin : Ryan.
Il est père célibataire d’un petit garçon qui va intégrer la classe de Poppy. Il est photographe et après avoir parcouru le monde, il a décidé de revenir s’installer dans sa ville natale pendant quelques mois.
Entre eux, l’attirance est immédiate. Mais Juliet est préoccupée par son divorce et Ryan va repartir dans peu de temps. Succomberont-ils à la tentation ?
Je peux déjà vous dire que j’ai passé un très bon moment de lecture, encore plus qu’avec le premier tome.
Dès le début, Carrie ELKS nous plonge dans le vif du sujet avec la rencontre entre Juliet et Ryan. Autant dire que c’est une réunion plutôt atypique, drôle, même si l’on perçoit déjà une partie des problèmes de Juliet et du poids qu’elle a sur ses épaules.
Dès lors, les rencontres vont se succéder, le fait qu’ils soient voisins arrange bien la chose. Très vite, une amitié va naître entre eux deux, amitié qu’ils vont essayer à tout prix de conserver pour ne pas succomber à l’attirance qu’ils ont l’un pour l’autre. Car oui, dès le début, on ne peut nier l’incroyable alchimie qui existe entre eux.
La romance a donc une place bien présente.
D’abord une attirance physique, puis les sentiments qui arrivent petit-à-petit. J’ai adoré cette douceur, cette lenteur à prendre conscience qu’ils sont bien plus que des amis. L’évolution de la relation entre Ryan et Juliet est belle à suivre, notamment parce qu’elle est dirigée par les enfants des deux parents.
Poppy et Charlie sont tout pour Ryan et Juliet. Tous les deux ne veulent que le bonheur de leurs enfants. A travers l’amitié des deux petits, les parents vont se rapprocher et se voir de plus en plus. Ils essaient aussi de les préserver en ne se montrant pas, en se cachant pour ne pas les perturber, ni leur faire espérer une relation qui est vouée à se terminer.
On parle énormément du divorce de Juliet, un sujet qui prend autant de place que Thomas, son mari. Il est le personnage que l’on aime détester, encore plus lorsque l’on voit comment il se comporte avec Juliet et jusqu’où il ose aller. J’ai aimé que l’auteur aille jusqu’au bout des choses et montre qu’une séparation ne peut pas être aussi facile que cela. Surtout lorsque l’on était femme au foyer et que son mari venait d’une famille aisée. Retourner sur le marché du travail, vivre au jour le jour, mais surtout devoir supporter les ragots des familles bourgeoises. On peut dire que Juliet est vraiment une femme forte qui a besoin d’une épaule sur qui se reposer.
De l’autre côté, il y a Ryan qui revient affronter les démons qu’il avait fuit.
Il n’est pas en reste concernant les problèmes, car sa famille ne l’accepte plus depuis qu’il est parti. Certains passages sont plutôt difficiles à lire, surtout que Ryan est un homme bon et simple.
Dans ce tome, Carrie ELKS exploite complètement sa facilité à nous faire ressentir des émotions différentes. J’ai adoré cette lecture pour sa douceur malgré toutes les pointes de noire qui jalonnent les chemins des personnages principaux.
La fin est toute en émotions, à l’image du livre. Pour moi, elle m’a amplement convenue.
Par contre, j’aurais aimé en savoir plus sur ce que deviennent Juliet et Ryan, mais aussi le reste des soeurs Shakespeare… Oui, car ce deuxième tome en français et en réalité le dernier sorti de la série en version originale. Du coup, ce final est la fin originale. Je suis un peu triste, mais aussi un peu déçue de savoir que je n’aurai pas plus que ça.
En conclusion, « The Shakespeare Sisters, tome 2 : A la grâce de l’automne » m’a complètement transporté. Carrie ELKS nous présente Juliet et Ryan, un duo détonnant qui change de ce que l’on peut trouver dans les romances. Tous deux parents célibataires, ils chérissent leurs enfants avec un tel amour que l’on fond devant eux.Ce tome tout en sentiments et douceur aborde également des thématiques difficiles, notamment le divorce, mais aussi les conflits familiaux.
En clair, j’ai adoré du début à la fin cette lecture qui m’a fait voyager dans un monde plein de sentiments et de belles ondes.
Note.
19/20
Extraits.
Avez-vous lu ce livre ?
Votre avis m'intéresse donc n'hésitez pas à poster un petit commentaire.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire