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lundi 11 décembre 2017

Le choix d'une vie ; Alia CARDYN.

Édition : Charleston.
Prix : 18 €
Sortie : 08/11/2017
Pages : 382
Ebook : Oui - 9,99 

Le choix d'une vie
Alia CARDYN.



Résumé.

Voici mon histoire. Elle aurait pu être si différente. Sans doute est-ce le réflexe facile d'une vie mature que de revisiter ses choix, d'oser les regarder pour ce qu'ils sont, autant de pas dans toutes les directions. Pourtant, je n'avais de cesse de marcher avec un but précis. À la minute de ma naissance, alors que je prenais ma première inspiration pour pousser ce cri puissant en quête d'air et de chaleur, mon destin était déjà tracé. Une chance m'était enlevée et le chronomètre lancé. Les lumières éblouissaient mes yeux s'ouvrant sur ce monde et il me restait si peu de temps pour réaliser mon rêve. " 

L'épouse d'Archibald a disparu. 
Mary s'interroge sur son désir d'enfant. 
L'assurance du beau Jack est sur le point de vaciller. Et la très discrète Adélaïde aura bientôt plus d'un secret. 
Ils ont tous un point commun. Oseront-ils faire ce choix qui changera leur destin ? "















Je remercie les éditions Charleston pour cette lecture en tant que Lectrice Charleston 2017.

« Le choix d’une vie » est le nouveau titre d’Alia CARDYN, qui a reçu plusieurs récompenses pour son précédent livre « Une vie à t’attendre ».
Dans sa nouvelle histoire, nous allons suivre plusieurs destins, plusieurs vies, mais Mary reste la protagoniste principale. C’est une jeune femme qui à l’aube de ses vingt-cinq ans va voir sa vie se transformer. En effet, elle va se faire diagnostiquer une sorte de ménopause précoce, l’obligeant ainsi à devenir mère dans l’année en cours au risque de ne plus jamais l’être. 
Son quotidien va être bouleversé dès lors puisque n’étant pas en couple et encore moins prête à devenir mère, Mary va se questionner sur la conception de sa vie et devoir faire des choix difficiles sur son futur.

Je ne m’attendais pas à lire un livre aussi poignant en l’entamant. 
Pourtant, le ton est donné dès les premières lignes, puisque nous découvrons une Mary plus bas que terre suite au diagnostic qui va changer sa vie. Alors qu’elle est une jeune femme comme les autres, elle va devoir très rapidement se projeter dans le futur. Une sorte de course contre la montre va débuter, une course intense et malsaine contre la vie elle-même qui oblige parfois à repenser son avenir. 
C’est très intense pour le lecteur puisque nous entrons dans la vie privée et intime de ce personnage, dans ce moment très négatif. On se prend immédiatement d’affection pour elle, sans avoir d’information à son sujet. Elle pourrait être la pire garce qu’on fermerait les yeux sur cela. Heureusement, ce n’est pas le cas et nous espérons au fur et à mesure des chapitres que son avenir sera plus radieux.

« Le choix d’une vie » traite essentiellement de l’insémination artificielle. Que cela soit du côté de la personne qui a besoin de ce moyen pour devenir parent, de la personne qui fait un don de sperme ou de l’administration et des procédures à suivre. 
Alia CARDYN nous informe sur ce sujet dans son ensemble, nous donnant un bon point de vue sur cette thématique. J’ai été choquée de découvrir la procédure que doit suivre Mary pour pouvoir avoir le droit de recevoir un don de sperme. C’est un long chemin de croix, qui est très éprouvant pour la personne puisqu’elle arrive déjà malheureuse à l’idée d’en recourir à ce moyen. Les questions des médecins sont dures, les conditions d’admissions également.
Même si cela reste une fiction, je ne doute pas que la réalité soit toute aussi dure et éreintante que ce qui est retranscrit dans ce livre. 

En plus du quotidien de Mary, nous suivons les vies de Jack, d’Archibald et d’Adélaïde, trois personnages qui vont approcher de près ou de loin la vie de Mary à un moment ou à un autre. 
On attend d’ailleurs avec beaucoup d’impatience comment ou pourquoi ils vont ou ont influencer le parcours de Mary.

La fin est toute aussi prenante que le début. Nous suivons les aventures des personnages sur plusieurs dizaines d’années et nous sommes aux premières loges pour découvrir tous leurs choix, leurs hésitations, leurs passages à vide et leurs joies. 
Jusqu’au dernier instant il y a des rebondissements qui sont tantôt prévisibles, tantôt inattendus et j’ai aimé être surprise jusqu’à la fin.




En conclusion, « Le choix d’une vie » est un livre intense en émotions, beau et triste, déchirant et lumineux à la fois. Alia CARDYN traite avec beaucoup de passion d’un sujet dur et terrible, qui change des vies pour le meilleur et pour le pire. Intense, on est instantanément happé par l’histoire et les personnages sont attachants et bien dépeints.
L’auteur vise juste et réussira à toucher tout lecteur.



















Avez-vous lu ce livre ? 

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mercredi 1 novembre 2017

Aux Livres Exquis ; Fanny VANDERMEERSCH.

Édition : Charleston.
Prix : 18 €
Sortie : 06/10/2017
Pages : 178
Ebook : Oui - 9,99 

Aux Livres Exquis
Fanny VANDERMEERSCH.



Résumé.

Chloé n’aime pas la routine. 
Mère d’un enfant, mariée à un homme qu’elle ne voit jamais, elle refuse de rester la gentille femme au foyer qui attend son mari. Quand elle lit dans le journal qu’un café littéraire, Aux Livres Exquis, cherche une serveuse en CDD, c’est le rêve. 

Or, si elle s’entend à merveille avec le comptable, les débuts sont difficiles avec le patron, David. Et quand elle découvre son portrait dessiné à plusieurs reprises dans le carnet d’une cliente mystérieuse qui s’est volatilisée, elle comprend qu’elle arrive à un tournant de sa vie.

Entre muffins brûlés, énigmes, crises de larmes, de rire, voyage au Maroc, révélations sur le décès de sa mère et découverte de ses origines, la vie de Chloé ne sera plus la même.















Je remercie une nouvelle fois les éditions Charleston pour cette lecture en avant-première en tant que Lectrice Charleston 2017.

Dans « Aux livres exquis », nous allons suivre Chloé, une mère de deux enfants qui n’est malheureusement pas heureuse en couple. Son mari la délaisse totalement, ne lui montre aucun amour et n’est que très rarement à la maison pour s’occuper de sa famille.
Se sentant seule et malheureuse dans sa vie quotidienne qui ne se résume qu’aux enfants et à la maison, elle décide sur un coup de tête de postuler pour un emploi de serveuse au café littéraire « Aux livres exquis ». 
Ce qu’elle ne sait pas encore, c’est que dès qu’elle aura passé le seuil de la porte de ce café, sa vie va complètement basculer.

Cette lecture a été pour moi un vrai rafraichissement, une pause inattendue qui m’a laissé complètement satisfaite après avoir lu la dernière page.

Dès le début, nous entrons dans l’univers de Chloé, cette femme complètement débordée par son quotidien de femme au foyer, mais aussi totalement perdue. Autant elle nous apparait presque accomplie dans sa facette de maman, autant ses facettes de femme et d’amante sont délaissées par un mari plus qu’absent. 
Pourtant, elle en mérite de l’attention. Elle est serviable, aimante, pétillante et même si elle manque cruellement de confiance, on s’attache très rapidement à ce personnage lumineux. Le duo qu’elle forme avec son fils ainé, Rudy, est attendrissant. Ce petit garçon a réussi à me faire fondre du début à la fin du livre, avec ses attentions et ses répliques.

Le café littéraire « Aux livres exquis » est un endroit clé de l’intrigue. 
Un peu comme un élément perturbateur dans la vie de Chloé, dès que cette dernière va entrer pour la première fois dans ses lieux, sa vie va totalement basculer.
Que cela soit au niveau de son couple qu’en ce qui concerne ses souvenirs et ses parents, absolument tout va être chamboulé. J’ai beaucoup apprécié tous ces changements, ce chemin qui mène vers le positif et le bonheur, même si cela veut dire que l’on va devoir passer par des étapes plus dures et difficiles à accepter.

Plusieurs thématiques sont abordées tout au long de cette histoire qui n’est pourtant pas si longue que cela.
L’amour, l’amitié, la femme en tant que mère, épouse et amante, mais aussi la recherche de ses origines, le pardon et le deuil. L’auteur arrive à mêler tous ces thèmes avec brio, passant de l’un à l’autre sans que le rendu soit lourd et pompeux ou même absurde.
J’ai retrouvé dans cette lecture plusieurs petits éléments qui m’ont fait penser à « La plage de la mariée » de Clarisse SABARD, publiée également aux éditions Charleston ( si vous n’avez pas lu ce livre, mais qu’attendez-vous ?! ), et c’est peut-être pour cela que cette histoire m’a autant plu.

La fin est à l’image du reste du récit, douce et tendre.
Elle n’est pas surprenante car l’on devine rapidement comment l’histoire va évoluer, mais elle a le mérite de rester dans le chemin voulu de l’auteur et ne dénote pas avec le reste du livre.
Malgré tout, je suis un peu insatisfaite des dernières pages et de laisser les personnages comme cela. Je pense que l’auteur aurait pu développer un peu plus et creuser encore un peu son récit car il y avait encore matière à faire.




En conclusion, « Aux livres exquis » est une histoire douce et tendre qui se déguste et s’apprécie. Le style de l’auteur est simple, mais arrive avec beaucoup de facilité à nous faire ressentir des émotions. On s’attache aisément aux personnages et les thèmes abordés parleront à n’importe quel lecteur. Par contre, je reste un peu sur ma faim avec ce final qui aurait mérité plus de développement, mais je suis plus que convaincue par cette lecture feel good qui s’inscrit avec brio dans la ligne éditoriale des éditions Charleston.







Un livre à lire cet été au soleil, pour garder le sourire aux lèvres.














Avez-vous lu ce livre ? 

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vendredi 27 octobre 2017

La fille qui aimait les abeilles ; Santa Maria MONTEFIORE.

Édition : Charleston.
Prix : 22,50 €
Sortie : 06/10/2017
Pages : 352
Ebook : Oui - 16,99 

La fille qui aimait les abeilles
Santa Maria MONTEFIORE.



Résumé.

1973. Trixie Valentine est amoureuse du leader d'un groupe anglais de rock qui passe l'été sur la petite île au large de Cape Cod (Massachusetts) où elle a grandi. La jeune femme en a assez de sa vie isolée, et rêve des grandes villes du monde. Elle a prévu de quitter l'île à l'automne avec Jasper ; après tout, elle ne veut pas finir comme sa mère, Grace, qui s'occupe des jardins des grands propriétaires depuis qu'elle a quitté l'Angleterre avec son mari, Freddie, à la fin de la guerre. Trixie ne comprend pas non plus l'obsession de sa mère pour les abeilles, et pourquoi elle les regarde s'affairer autour des ruches. 

1937, l'Angleterre se prépare à la guerre, et la jeune Grace Hamblin est sur le point de se marier. Mais alors qu'elle est sur le point de s'engager avec Freddie Valentine, elle est déchirée entre cet amour de jeunesse et le superbe aristocrate qu'elle ne pourra jamais épouser, malgré son amour débordant pour lui. Le prix à payer pour faire le bon choix est énorme, et elle transporte sa douleur de l'autre côté de la planète, où Freddie, revenu gravement blessé de la guerre, amène également sa propre douleur, mais aussi un énorme secret.















Je remercie les éditions Charleston pour cette lecture en tant que Lectrice Charleston 2017.

« La fille qui aimait les abeilles » est une histoire de famille. Beatrix, alias Trixie, est une jeune femme qui croque la vie à pleine dent. A Tekanasset, aux États-Unis, elle s’est éprise de Jasper, un anglais venu avec son groupe de musique pour trouver l’inspiration et devenir célèbre. 
Alors qu’elle vit une idylle avec ce jeune homme, tout le village jase à propos de Trixie et de ses moeurs légères. 
Mais un beau jour, Jasper doit quitter Tekanasset et repartir dans son village natal en Angleterre par obligation familiale, promettant à Trixie de venir la chercher un jour et de l’épouser. 
Accrochée à ce rêve, la jeune femme ne voit pas les secrets que cachent ses parents, Grace et Freddie, originaires du même village que Jasper et bien plus proches de la famille du musicien que ce que Trixie pourrait le croire.

Dès les premières lignes, je suis tombée sous le charme de cette histoire, des personnages, de l’univers de Santa Maria MONTEFIORE. 

Le récit se passe entre passé et présent, liant les destins d’une mère et d’une fille de la plus belle des façons qu’il soit. 
Trixie est une jeune femme amoureuse, qui croque la vie à pleine dent et vie au jour le jour. Elle est un électron libre et un peu incomprise, surtout par la génération précédente qui a vécu la guerre et bien d’autres horreurs, mais ont eu aussi une vie régentée par des règles bien établies. 
Lorsque son amour part dans son village natal d’Angleterre, elle espère le revoir au plus vite et ne pense pas un seul instant que Jasper la laissera tomber, malgré les avertissements de ses parents.
D’ailleurs, elle ne sait même pas qu’elle devrait écouter plus attentivement ses parents, qui viennent du même village et ont vécu une situation plus ou moins similaire. Seulement, ses parents ne lui ayant jamais parlé de leur passé, il n’est pas évident de convaincre Trixie de suivre un autre chemin. 
L’histoire alterne donc entre le présent et le passé, entre l’histoire de Trixie et celle de Grace, sa mère. Ainsi, nous découvrons ces deux femmes, de leur jeunesse jusqu’à l’âge adulte et tous les choix qui ont dicté leurs vies. Le jeu de miroir entre les deux femmes est incroyablement bien maîtrisé et pas une seule fois nous sommes ennuyés par leurs histoires alors que la fille répète les mêmes erreurs que sa mère, comme si le destin était un peu cruel. 

La nature a une place importante tout au long de l’histoire. 
Que cela soit au niveau de la flore luxuriante ou de la faune, tout le décors que créé Santa Maria MONTEFIORE est incroyablement vivant. Étant agricultrice, j’ai été particulièrement sensible à ce détail. J’avais l’impression de sentir les odeurs des fleurs et de la forêt ou d’entendre le bourdonnement des abeilles.
D’ailleurs, la nature est aussi le point commun entre plusieurs personnages et sert de lien entre Grace et Trixie, mais aussi entre Grace et son père. Un peu comme un don qui se transmettrait de générations en générations, la famille de Trixie est liée à la nature. 
Cet élément a même parfois des connotations mystiques, servant de lien entre les vivants et les morts et influant le destin des personnages. 

Les protagonistes sont dépeint à la perfection.
Aucun d’eux n’est parfait et c’est cette imperfection qui les rend incroyablement humains. 
Ils ont tous leurs défauts, font tous des erreurs et l’on suit leurs chemins à travers les années avec passion. Santa Maria MONTEFIORE a réussi à me faire accepter des décisions que je trouvais injustes, voir immorales, avec facilité, mais aussi à ce que je m’attache à tous les personnages, même les plus détestables.

Le final est très émouvant. 
Plus on avance dans l’histoire et plus nous constatons que beaucoup de secrets et de non-dits ont dictés les vies des personnages. Nous sommes comme eux, surpris de connaître enfin la vérité, parfois tristes, mais aussi stressés de savoir ce que le futur leur réserve. 
En tout cas, j’ai été entièrement satisfaite par cette fin, même si j’ai un petit pincement au coeur de laisser ces personnages et ces lieux.




En conclusion, « La fille qui aimait les abeilles » est une histoire douce comme du miel, mais aussi parfois cruelle comme le piquant d’une abeille. Santa Maria MONTEFIORE a une plume parfaite pour écrire ce genre d’histoire, pour nous plonger dans son univers et nous impliquer dans son récit. 
Ces destins de femmes vont vous émouvoir, vous attendrir, vous énerver, vous faire passer par une montagne d’émotions, mais croyez-moi : le voyage en vaut la peine.







Un livre à lire si vous aimez les sagas familiales, les destins liés et les femmes fortes.














Avez-vous lu ce livre ? 

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