mardi 23 juillet 2019

Monsieur ; E.L. JAMES


Édition : JC Lattès
Prix : 17 €
Sortie : 29/05/2019
Pages :450
Ebook : Oui - 11,99 

Monsieur
E.L. JAMES.



Résumé.

LONDRES, 2019. 
Le séduisant Maxim Trevelyan a toujours mené une vie facile. Riche aristocrate, il n’a jamais travaillé et a rarement dormi seul. Et lorsque la tragédie frappe, son existence est bouleversée. Maxim hérite du titre, de la fortune et des domaines familiaux, avec toutes les responsabilités que cela implique. Un rôle auquel il n’est pas préparé.

Mais son plus grand défi est de lutter contre son irrépressible attirance pour une jeune femme au passé trouble, dénuée de tout, qui vient d’arriver en Angleterre. Fasciné par cette mystérieuse musicienne, aussi discrète que belle, Maxim voit son désir se transformer en amour ; un sentiment qui lui est encore inconnu.

Qui est vraiment Alessia Demachi ? Maxim peut-il la protéger du péril qui la menace ? Et comment réagira-t-elle, lorsqu’elle découvrira que lui aussi cache des secrets ?

Du cœur de Londres aux Cornouailles sauvages en passant par la beauté austère des Balkans, Monsieur est un thriller érotique qui tiendra le lecteur en haleine jusqu’à la dernière page.















Un grand merci aux éditions JC Lattès pour ce service-presse.


« Monsieur » est LE livre que beaucoup de lecteurs attendent depuis l’énorme succès de la série « 50 nuances ». Comment revenir avec un nouveau livre après avoir cartonné avec sa précédente trilogie ? Plus qu’un défi pour un auteur, je pense que c’est une source de stress et d’angoisse de décevoir ses fans.

Le livre commence avec un chapitre plus que mystérieux, annonçant un univers sombre avec une intrigue un peu plus recherchée qu’une simple romance.
Nous allons suivre à travers les chapitres Maxim, un riche aristocrate qui a toujours vécu dans le luxe et sans soucis… Jusqu’au jour où son frère aîné décède et qu’il hérite de tout : biens, fortune et responsabilités. Oui, il doit aujourd’hui gérer tout l’empire de leur famille et Maxim n’a jamais été préparé à cela.
Au même moment, il va faire la connaissance de sa nouvelle femme de ménage : Alessia. Elle est secrète, discrète, incroyablement belle. Cette mystérieuse femme est une énigme pour lui, elle qui joue merveilleusement bien du piano, que fait-elle chez lui à faire ce métier ?

Pour être honnête, je ressors vraiment mitigée de ma lecture.
J’avais beaucoup aimé sa série « 50 nuances » et malgré tout, je m’attendais à retrouver des similitudes avec sa trilogie dans « Monsieur ». Oui, il y a des points communs, mais il y a aussi beaucoup de différences.

Le personnage principal, Maxim, est assez ressemblant à Christian Grey. Il est fortuné, il est beau, tout lui réussit. Il enchaîne les rencontres d’un soir, ne veut pas se lancer dans une relation sérieuse. Mais il a quand même des traits de caractère qui diffèrent. On peut dire qu’il est moins sérieux, à moins le sens des responsabilités, en tout cas au début du livre. Il a toujours vécu dans le luxe, sans se soucier de comment il allait pouvoir payer ses factures. Il est plus léger, plus volage, moins sombre et cruel comme pouvait l’être Christian.
Si je peux dire que j’ai été plutôt séduite par ce personnage masculin, il m’a été beaucoup plus difficile d’aimer Alessia.
Elle est très secrète, elle n’aime pas être le centre de l’attention. On n’a pas beaucoup d’indices sur son passé, ni sur son quotidien au moment où se passe le livre. On sait qu’elle n’est pas anglaise, qu’elle n’est pas en situation de légalité, qu’elle a fuit quelque chose qu'elle redoute plus que tout. Elle parle également souvent une langue étrangère à consonance slave. Ce que je n’ai pas aimé en elle, c’est son côté trop fragile, trop naïf, trop enfantin parfois. J’ai eu énormément de mal à comprendre ses réactions, ses émotions, beaucoup de mal à m’attacher à ce personnage qui n’a pas réussi à susciter en moi la peine et l’attachement qu’elle aurait mérité.

Je n’ai également pas succombé à la romance entre ces deux personnages car pour moi, tout allait trop vite. Comment un aristocrate qui vit de luxe et de luxure peut, du jour au lendemain, tomber raide dingue de sa femme de ménage, aussi belle et mystérieuse soit elle ? J’ai trouvé que c’était vraiment improbable de son côté, moins du côté d’Alessia.
Malheureusement, ce coup de foudre emmène trop rapidement les sentiments et j’ai encore eu plus de mal à croire en ce couple. J’ai de plus en plus de mal à aimer les amours qui commencent dès le premier regard, et ici c’est le cas. Ceci n’est qu’une question de goût et je peux comprendre que les coups de foudre plaisent, mais ce n’est pas ce que je préfère actuellement.

Ce point m’a d’ailleurs tellement dérangé que je ne me suis pas sentie concernée par l’intrigue. Pourtant, « Monsieur » est vendu comme étant un thriller érotique. Alors oui, il y a une vraie menace qui se tapie dans l’ombre et qui vont venir mettre à mal les personnages. Ce côté plus sombre est d’ailleurs très surprenant car je ne m’y attendais pas. Cependant, je n’ai pas été happée par cette intrigue, je n’en ai pas ressenti de frissons ni de tension.

Parlons donc du style de E.L. JAMES, un point qui a été vivement critiqué avec sa série « 50 nuances ». Ici, on voit clairement l’évolution de sa plume par rapport à ses derniers livres.
Par contre, le point qui diffère beaucoup avec ses autres histoires et la façon dont elle a choisi de les raconter. Lorsque l’on suit l’histoire du point de vue de Maxim, elle est narrée à la première personne. Quand on est par contre du point de vue de Alessia, elle est à la troisième personne. Je peux comprendre pourquoi l’auteur a choisi de faire ce choix puisque cela rajoute encore plus de mystère autour de son personnage féminin. Malheureusement, j’ai eu énormément de mal à me faire à ce changement de personne. Plutôt que de choisir de changer à chaque chapitre, nous avons plusieurs changements dans un même chapitre. C’est rapide, surprenant et ça n’aide pas le lecteur à s’habituer à ses changements.


En conclusion, « Monsieur » ne m’a pas convaincue. E.L. JAMES offre à ses lecteurs une histoire plus mature, plus sombre, avec une héroïne torturée par son passé. Même si les paysages m’ont beaucoup plu, je n’ai pas été émue par la romance entre Maxim et Alessia, ni même par les nombreuses épreuves qui vont les mettre à mal, tant au niveau de leur couple que dans leur individualité.
Pour moi, ce n’est pas un loupé, c’est juste que ce livre n’a pas réussi à me convaincre, mais ce n’est qu’une question de goût.








Avez-vous lu ce livre ? 

Votre avis m'intéresse donc n'hésitez pas à poster un petit commentaire.




lundi 15 juillet 2019

Briar Université, tome 2 : The Risk ; Elle KENNEDY.


Édition : Hugo&Cie
          Collection New Romance.
Prix : 17 €
Sortie : 11/07/2019
Pages : 432
Ebook : Oui - 9,99 

Briar Université, tome 2 :
The Risk
Elle KENNEDY.



Résumé.

Tout le monde dit que je suis une mauvaise fille. Ils n'ont pas tout à fait tort.

C'est vrai que je ne me laisse jamais marcher sur les pieds et que je me fiche totalement de ce que les gens pensent de moi.
Mais de là à avoir une aventure avec l'ennemi, je ne suis pas aussi téméraire !
Je suis la fille de l'entraîneur de l'équipe de hockey de Briar et, si je sortais avec un joueur de l'équipe rivale, je serais vilipendée.

Jake Connelly, l'attaquant vedette de Harvard, est arrogant, exaspérant et tellement attirant. Mais le destin est cruel, Brenna a besoin de son aide pour obtenir un stage très convoité, et cet abruti sexy ne lui facilite pas la tâche.

Connelly doit jouer le rôle de son faux petit ami.

Mais le jeune homme est joueur et pour chaque faux rendez-vous... il en veut un vrai.

Ce qui veut dire que Brenna a un gros problème.
C'est très risqué de traîner avec Jake Connelly. Si cela venait à se savoir, son père la tuerait, ses amis seraient furieux et sa carrière post-universitaire risquerait d'en pâtir.
Mais même s'il est de plus en plus difficile de résister au sex-appeal et au sourire arrogant de Jake, Brenna refuse de tomber amoureuse de lui.

C'est le seul risque qu'elle n'est pas prête à prendre.















Je remercie les éditions Hugo&Cie et la collection New Romance pour cette lecture.


Même si les tomes peuvent se lire indépendamment, je vous conseille malgré tout de lire le premier tome de « Briar Université » : « The Chase ». 
Vous pouvez retrouver ma chronique en cliquant ici. C’était un joli coup de coeur alors n’hésitez pas à le lire.

Dans ce second tome, « The Risk », nous allons suivre les aventures de Brenna, la meilleure amie de Summer qui est l’héroïne du premier opus.
Elle est la fille de l’entraîneur de l’équipe de hockey de Briar. Autant magnifique que grande gueule, tout le monde connaît cette jeune femme qui fait tourner les têtes des hommes et rend jalouse les femmes.
Alors qu’elle est en plein entretien pour un stage sur une chaîne sportive qui ne parle que de hockey, sa passion, elle se rend compte que le directeur ne s’intéresse absolument pas à elle. Par contre, elle attire son attention lorsqu’elle dit qu’elle connaît Jake Connelly, le capitaine de l’équipe de hockey de Harvard. Elle va alors dire le pire des mensonges : Brenna avoue qu’elle sort avec lui. Pour elle, c’est sa seule chance d’avoir encore un espoir pour décrocher le stage.
Sauf que Jake est l’ennemi. Il est sexy, charmeur, incroyablement attirant et il le sait. Lorsqu’il apprend qu’il doit jouer le faux petit-ami de Brenna, il accepte mais à une condition : pour chaque faux rendez-vous, il en veut un vrai. 
Autant dire que la jeune femme va avoir les nerfs à vif.

J’étais vraiment curieuse de me plonger dans cet opus, notamment à cause de Brenna que j’avais adoré dans « The Chase ».
Je peux vous dire que je ne suis absolument pas déçue par ce personnage que l’on retrouve avec joie. Elle n’a toujours pas sa langue dans sa poche, elle est toujours too-much et se fiche complètement de l’opinion des autres. C’est un électron libre comme on en croise rarement. 
Ce petit bout de femme est un bol d’air frais qui nous fait passer de situations loufoques à des moments de franche rigolade avec une facilité déconcertante.
Alors oui, on peut dire qu’elle est le type de personnage poussé un peu à l’extrême. Une Brenna dans la vraie vie, il ne doit pas en exister beaucoup. Cependant, c’est rafraichissant et son caractère va bien avec la tournure que prend l’histoire.

Jake est l’homme parfait pour elle, le bon compagnon pour lui tenir tête.
Il est comme elle, au masculin, sans pour autant aller autant dans les extrêmes. Sûr de lui, égoïste, arrogant, mais fondamentalement gentil. A chacune de ses rencontres avec Brenna, la tension est à son maximum. 
J’ai énormément apprécié ce personnage également, notamment parce qu’il est d’une franchise désarmante et qu’il n’a pas peur de montrer et de parler de ses sentiments. C’est étonnant et plus d’une fois on reste surpris face à certaines de ses réactions.

Leur relation va monter crescendo. 
L’histoire met un peu de temps à se mettre en place et on trépigne d’impatience au bout de plusieurs chapitres. Mais l’attente en vaut la peine, car après il nous est impossible de détacher nos yeux de ce livre. 

En plus de la romance qui est très présente dans « The Risk », l’auteur aborde des thèmes un peu plus sombres à travers le personnage de Brenna.
Oui, ce personnage toujours lumineux et exubérant se cache peut-être derrière un masque de fausse bonne humeur. J’ai été étonnée de découvrir cette facette de ce personnage, attristée également car ce sont malheureusement des choses qui arrivent tous les jours.

La fin est mignonne et m’a vraiment convenue.
Cependant, comme dans le premier opus, j’ai trouvé que l’auteur coupait un peu trop rapidement son histoire. Il me manquait un petit chapitre pour vraiment dire au-revoir aux personnages et pas nous laisser comme ça.


En conclusion, « Briar Université, tome 2 : The Risk » est encore un joli coup de coeur. Elle KENNEDY arrive vraiment à me charmer avec ses histoires mêlant sport, romance, humour et secrets. Brenna est un personnage qui est too-much, qui ne vous laissera pas indifférent, mais qui souffle un vent d’air frais à son univers avec sa franchise désarmante. Jake est parfait dans son rôle également et l’on ne peut pas rester insensible à chacune de ses apparitions.
Ce second opus tout en humour et électricité aborde aussi des thèmes plus sombres, contrebalançant ainsi le côté un peu trop léger de l’histoire, apportant une dimension plus adulte. 

Bref, vous l’aurez compris : Elle KENNEDY m’a encore complètement envoutée avec son histoire. Vivement le troisième tome !








Avez-vous lu ce livre ? 

Votre avis m'intéresse donc n'hésitez pas à poster un petit commentaire.




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