vendredi 21 février 2020

La première fois c'était quand même plus marrant ; Colleen OAKLEY.



Édition : Hauteville
Prix : 7,90 €
Poche : Oui
Sortie : 15/01/2020
Pages : 384
Ebook : Oui - 5,99 €





La première fois c'était quand même plus marrant
Colleen OAKLEY.



Résumé.

Alors qu'elle s'apprêtait à profiter d'un week-end romantique pour célébrer le troisième anniversaire de sa guérison, Daisy reçoit une terrible nouvelle : elle est atteinte d'un nouveau cancer en phase terminale. 

La mort est une perspective effrayante ; abandonner Jack, son mari brillant mais adorablement démuni face à la vie, l'est encore plus. 

Daisy se lance donc avec acharnement dans la quête de la femme idéale pour qu'après son départ, Jack ne se retrouve pas seul. 

Mais lorsque l'image de son mari avec une autre ne devient que trop réelle, Daisy devra choisir ce qui compte le plus pour elle dans les quelques mois qu'il lui reste : son propre bonheur ou celui de Jack..















Je remercie les éditions Hauteville pour cette lecture.


Dans « La première fois c’était quand même plus marrant », nous allons faire la rencontre de Daisy et de Jack, mariés, filant le parfait amour et dans la dernière ligne droite de leurs études.
Alors qu’ils allaient partir en week-end en amoureux, Daisy reçoit une terrible nouvelle : son cancer est revenu. Pire, il est en stade terminal. Son médecin ne lui donne que quelques mois à vivre.
Pour eux, c’est un vrai coup de massue qui s’abat. Daisy devient alors obsédée par une seule chose : que va devenir son mari lorsqu’elle ne sera plus là ? Il a beau être bientôt double doctorants, il ne sait même pas se faire à manger ni même faire des lessives.
Elle va alors rechercher la femme idéale pour lui, celle qui la remplacera lorsqu’elle ne sera plus là.

Préparez-vous à sortir des mouchoirs en vous plongeant dans cette lecture, car Colleen OAKLEY ne va pas vous ménager.

On entre dans le récit avec la terrible annonce, celle qui va changer le destin des personnages. Dès les premiers chapitres, nous sommes dans le vif du sujet et c’est assez surprenant comme immédiatement nous nous attachons aux personnages.
En ne les connaissant qu’à peine, nous arrivons déjà à ressentir de la compassion pour eux. Ceci est grandement accentué par le fait que l’auteur nous montre dès les premières pages toute la complicité que partage ce petit couple tout mignon et tout gentil. Opposer ce duo qui n’a que du positif pour eux, à la dureté de la vie et de la mort rend le récit encore plus tragique et touchant.

Car oui, on le sait depuis le début : Daisy est condamnée, rien ne pourra la sauver. Cette fatalité est dure à accepter et l’on se met à espérer, voir supplier, qu’il arrive un miracle avant la fin. Cependant, cette histoire est tout simplement un reflet de la vie réelle, pas de baguette magique pour pouvoir changer le court du destin.

La quête de la femme parfaite pour Jack arrive aussi assez rapidement.
Si j’ai tout d’abord trouvé l’idée autant mignonne que terriblement triste, j’avoue sans honte m’être lassée à la longue. J’ai trouvé que le récit était beaucoup trop centré sur ce sujet et qu’au final, l’intrigue tournait assez rapidement en rond.
Au fur et à mesure des chapitres, je me suis un peu détachée de cette quête, voyant même arriver chaque petit rebondissement. Cette histoire avait tellement de potentiel, tellement d’autres thématiques à aborder que simplement cela, et j’ai trouvé dommage que l’auteur se concentre autant là-dessus.

Les personnages m’ont beaucoup plu, notamment Jack qui est parfait dans son imperfection.
Daisy quant à elle m’a plus au début, lorsqu’elle était encore positive et ne voulait pas se laisser abattre. J’ai été très touchée par toutes ses réflexions sur la mort et la maladie, même si au final ce n’est pas le côté qui ressort le plus d’elle dans cette histoire. Par contre, j’ai été moins attendrie par son évolution, qui forcément suit une pente descendante que l’inverse. Sa relation avec Jack se dégrade, contre et avec sa volonté. J’ai eu du mal à m’attacher à sa nouvelle personnalité, même s’il m’est difficile de porter un réel avis dessus. Que ferais-je si demain j’étais condamnée à mourir dans les semaines à venir ? D’ailleurs, j’ai beaucoup aimé le développement de cette question dans l’histoire.

Alors que j’ai eu une impression de longueur à partir de la moitié du livre, la fin m’a donné une sensation de rapidité. Tout allait subitement trop vite.
Par contre, même si les dernières révélations ne sont pas surprenantes car on les voit arriver, j’avoue avoir été particulièrement émue par ces rebondissements et la manière dont ils sont écrits. Une mention spéciale pour les ultimes chapitres qui closent avec beaucoup d’émotions cette histoire.


En conclusion, « La première fois c’était quand même plus marrant » est une histoire toute en sensibilité et émotion. Colleen OAKLEY arrive avec une incroyable facilité à nous faire ressentir de la compassion pour ses personnages que la vie ne va pas épargner.
Même si le roman n’est pas parfait, notamment par ses longueurs et des sujets qui ne m’ont pas tellement tenus en haleine, j’avoue avoir eu plus d’une fois les larmes aux yeux tout au long de ma lecture.
Et que dire du final qui est explosif et terriblement beau.








Avez-vous lu ce livre ? 

Votre avis m'intéresse donc n'hésitez pas à poster un petit commentaire.




lundi 10 février 2020

Jamais deux sans toi ; Jojo MOYES.



Édition : Hauteville
Prix : 8,20 €
Poche : Oui
Sortie : 08/01/2020
Pages : 475
Ebook : Oui - 5,99 €





Jamais deux sans toi
Jojo MOYES.



Résumé.

La vie de Jess est un désastre.

Son mari a disparu de la circulation, son fils revient du collège couvert de bleus, et elle n’a pas les moyens de payer à sa fille, petit génie des maths, l’école prestigieuse qui la promettrait à un brillant avenir.

Alors qu’elle finit par se faire à l’idée que sa vie n’est qu’une somme de galères, la chance lui sourit enfin.

La chance, ou plutôt le millionnaire dont Jess entretient la maison de campagne.

Accusé de délit d’initié, Ed est en mauvaise posture : il risque d’être ruiné et envoyé en prison si son procès tourne mal. Soucieux de s’acheter une conduite, il se propose de venir en aide à Jess.

Que va donner l’addition de leurs petits et grands désastres individuels ?
Une histoire d’amour aussi bouleversante qu’inattendue mettant en scène la rencontre improbable de deux êtres en perdition.















Je remercie les éditions Hauteville pour cette lecture.


« Jamais deux sans toi » est le deuxième livre que je lis de Jojo MOYES. Le premier étant bien évidemment « Avant toi », une histoire qui est extrêmement touchante et qui a un connu un énorme succès.

Dans ce récit, nous allons faire la connaissance de Jess, une jeune femme au caractère plus qu’optimiste malgré toutes les galères qu’elle connaît dans sa vie. Son mari est parti de chez elle depuis deux ans, prétextant une grosse dépression. Elle s’occupe de son fils adolescent, Nikky en pleine crise qui connaît les moqueries des autres enfants, mais aussi de sa fille Tanzie qui a une passion un peu particulière pour les mathématiques.
Elle vit au jour le jour, cumule deux emplois pour essayer de régler toutes les factures jusqu’au jour où Ed lui vient en aide.
Ed, c’est un homme riche chez qui Jess fait le ménage. Ils ne se connaissent pas et pourtant il va les aider à parcourir plusieurs centaines de kilomètres pour que Tanzie aille à son concours. Ce que ne sait pas Jess, c’est que Ed est accusé de délit d’initié et qu’il risque de tout perdre.
Pour lui, aider Jess et sa famille est l’occasion d’essayer de se racheter.

Si vous recherchez une histoire pleine de douceur, d’espoir, de joie, de petits moments volés à la vie, mais aussi pleine de difficultés et de peine, « Jamais deux sans toi » est fait pour vous.

Alors oui, il faut quand même un peu s’accrocher quand on rentre dans cette histoire.
Nous commençons par découvrir Ed qui est inculpé de délit d’initié. Jojo MOYES nous plonge d’un coup d’un seul dans le quotidien de cet homme avec tout le jargon qui va avec. J’ai eu du mal à tout comprendre au début, notamment parce que je ne suis pas familière avec le vocabulaire qui est employé, mais j’ai décidé de me laisser porter par l’histoire et de voir ce qu’il allait se passer par la suite.

Et que dire ! J’ai été complètement charmée par ce récit.
L’auteur a su me toucher en plein coeur avec tous ses personnages principaux, tous charmants et sympathiques à suivre.
La grande force de cette histoire est que les chapitres alternent entre les différents points de vue et pour une fois, nous n’avons pas que ceux des personnages adultes. Nous avons aussi des chapitres narrés par les enfants de Jess, donnant lieu à des instants de pure tendresse. Plus d’une fois j’ai voulu les serrer contre moi pour leur dire que tout allait s’arranger, comme sait si bien leur dire leur mère.

« Jamais deux sans toi » est plus qu’une simple histoire de road-trip entre une mère de famille dépassée par la vie, ses enfants qui n’entrent pas dans la « norme » et un homme qui va être jugé. Sous ses airs de voyage assez drôle et sympathique, les personnages cachent des douleurs qu’ils vont petit-à-petit libérer. A tour de rôle, ils vont s’ouvrir aux autres et à nous par la même occasion, faisant monter instantanément des larmes aux yeux. On ne peut pas rester insensible face à leurs problèmes, que cela soit un petit truc insignifiant ou quelque chose de plus grave.

Nous abordons donc à travers ce livre beaucoup de thématiques qui sont malheureusement très actuelles. Le divorce, la difficulté pour une femme divorcée de s’occuper de ses enfants, la « différence » qui fait peur et qui mène au harcèlement, le vol, la violence autant physique que verbale.
Jojo MOYES m’a une nouvelle fois complètement chambouler avec sa façon de présenter les choses, de nous faire réfléchir, de nous faire tout simplement ressentir.


En conclusion, « Jamais deux sans toi » aura été une belle découverte, poignante, tendre et bouleversante. Jojo MOYES a le don de nous plonger immédiatement dans ses histoires, de nous faire aimer ses personnages avec leurs qualités et leurs défauts, mais surtout à nous faire ressentir beaucoup d’émotions.
Il y a beaucoup de thèmes abordés pendant ce récit, des sujets durs qui peut toucher tout un chacun et qui nous donne à réfléchir. De plus, de présenter cela sous fond de road-trip un peu insouciant rend le tout encore plus poignant.
Comment vous faire que j’ai tout aimé ? Des personnages, à la construction du livre, aux thèmes, pour moi c’est presque un sans faute.
« Jamais deux sans toi » est un livre qui mérite vraiment d’être lu.








Avez-vous lu ce livre ? 

Votre avis m'intéresse donc n'hésitez pas à poster un petit commentaire.




mercredi 5 février 2020

L'art du meurtre ; Chrystel DUCHAMP




Édition : L'Archipel
Prix : 19 €
Poche : -
Sortie : 16/01/2020
Pages : 272
Ebook : Oui - 13,99 €



L'art du meurtre
Chrystel DUCHAMP.



Résumé.

Le corps de Franck Tardy, avocat à la retraite, est retrouvé dans son luxueux appartement du XVIe arrondissement. 

Il a été torturé, mutilé, puis assis à une table dressée pour un banquet. Un crime de toute beauté ! 



Dépêchée sur place, l'équipe de la PJ découvre que l'homme – un collectionneur – fréquentait les clubs sadomasochistes de la capitale.

Et que, malgré sa fortune, il était à court de liquidités. 



Quand le corps d'un autre amateur d'art – dont la mort a été soigneusement mise en scène – est retrouvé, le doute n'est pas permis : un tueur en série est à l'œuvre.



Pour le lieutenant Audrey Durand, cette enquête dans le monde de l'art contemporain sera-t-elle l'occasion de faire taire ses démons, ou se transformera-t-elle en une plongée hypnotique aux confins de la folie ?















Je remercie les éditions de l'Archipel pour cette lecture.


Au fur et à mesure que je lis des histoires policières, au plus je deviens amoureuse de ce genre.
Chercher des indices et réfléchir, être vraiment actrice de ma lecture : c’est vraiment un point qui me plaît et que je recherche de plus en plus dans les histoires que je lis.

« L’art du meurtre » commence comme beaucoup de polars : avec un cadavre.
Franck Tardy est retrouvé mort chez lui. C’est un avocat à la retraite qui vit dans le luxe et l’opulence. Son meurtre a été complètement mis en scène. Alors que son corps est mutilé et dénudé, le décors d’une table dressée surmontée d’un crâne humain, d’un bouquet de fleurs et d’un cigare consommé donnent une image très étrange à cette drôle de scène.
Audrey fait partie des nombreux policiers mandatés dans cette enquête. Pour tout dire, elle ne mène pas une vie exemplaire : accro à l’alcool et à la drogue, elle passe beaucoup de soirée à chercher du réconfort dans des bars…
Mais cette scène de crime va faire ressurgir en elle sa passion pour l’art. Surtout lorsqu’un deuxième meurtre tout aussi énigmatique est commis.

Pour être tout à fait honnête, j’ai passé un bon moment de lecture même si certains points m’ont un peu chagrinés, notamment la fin du livre.

Tout d’abord, j’ai été surprise par l’ambiance du livre. Dès le résumé, je m’attendais à tomber dans une affaire plus sombre et sordide qu’une simple histoire de meurtre et ce fut bien le cas.
Club sadomasochistes, secrets, fortunes dilapidées,… Tout est mis en oeuvre pour qu’à chaque nouvelle page nous plongions dans un décors encore plus étrange qu’avant. La société bourgeoise est vraiment dépeinte d’une manière très noire, presque rebutante.

Cette ambiance est encore plus accentuée grâce à la plume incisive de l’auteur. Chrystel DUCHAMP a un style d’écriture très vif qui peut tout d’abord déstabiliser. J’ai eu du mal à y trouver de la délicatesse, j’ai été surprise, mais finalement séduite par sa manière de raconter son histoire, avec ses mots.
En cela, cette lecture a été une très belle surprise.

J’ai également apprécié le déroulé des découvertes, de passer du concret avec les meurtres, à l’enquête qui mènera à trouver tous les vices des personnes tuées jusqu’à arriver à l’art.
Oui, l’art a une place très importante dans tout le déroulé de l’intrigue. Chaque chapitre réfère à une oeuvre et je me suis bien portée au jeu de réfléchir dessus et de chercher les références.
On en apprend beaucoup sur différents courants artistiques et j’ai trouvé très intéressant cette plongée dans cet univers qui ne m’est pas très familier.

Concernant les personnages, j’ai eu beaucoup de mal à m’attacher à eux.
D’abord parce que l’héroïne est particulière, loin de celles que l’on pourrait retrouver. Je ne suis pas à la recherche de personnages trop « lisses », mais Audrey recèle en elle une part d’obscurité qui ne m’a pas attendri ni attiré.
Les personnages secondaires qui tournent autour d’elle sont assez distants, notamment parce que c’est avant tout une histoire portée sur l’enquête et non sur les relations humaines, même si l’auteur développe un peu cet aspect-là dans l’histoire.

Concernant la fin, je suis assez mitigée.
J’ai eu l’impression que toute l’enquête prenait son temps, qu’on était comme englué dans l’intrigue pour finalement voir le fin mot de l’histoire laissé à l’abandon pour nous donner l’envie de nous laisser dans le flou, nous laisser sur notre faim, et finalement nous lâcher en quelques pages la bombe que l’on attendait pendant toute la lecture. Personnellement, j’avais trouvé le ou la coupable depuis longtemps, les indices étant bien présents tout au long de l’histoire, pas très bien cachés, nous permettant ainsi de les repérer assez facilement.


En conclusion, « L’art du meurtre » est une histoire intrigante, qui passionne bien malgré nous. Chrystel DUCHAMP surprend le lecteur avec sa plume incisive, directe et froide, rendant son récit encore plus sordide et sombre.
L’art a une place importante, notamment la peinture. On est vite pris au jeu de chercher toutes les références disséminés dans le livre.
Malheureusement, la fin m’a laissé de marbre car j’avais trouvé qui était le personnage derrière tous ces crimes. Du coup, l’ultime rebondissement est un peu tombé à l’eau.








Avez-vous lu ce livre ? 

Votre avis m'intéresse donc n'hésitez pas à poster un petit commentaire.




Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...