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mardi 8 novembre 2016

Riquet à la houppe ; Amelie NOTHOMB.

Édition : Albin Michel.
Prix : 16,90 €
Sortie : 17/08/2016
Pages : 198

Riquet à la houppe,
Amelie NOTHOMB.



Résumé.





« L’art a une tendance naturelle à privilégier l’extraordinaire. »


Amélie Nothomb



















Merci aux éditions Albin Michel pour ce livre.

J'ai une relation un peu particulière avec les livres d'Amélie NOTHOMB. Alors qu'elle connaît un énorme succès, j'ai lu « Acide sulfurique » qui ne m'avait vraiment pas convaincu. 
Avec ce nouveau titre, je laissais une seconde chance à l'auteur de me séduire.

« Riquet à la houppe » est la version moderne et remasterisée du conte de Perrault.
Déodat est le Riquet de notre époque, intelligent mais terriblement laid. Quant à Trémière, elle campe le rôle de la princesse : incroyablement belle, mais à l'esprit limité. 

Nous allons les suivre de leur naissance, à leur enfance, en passant par l'adolescence et l'âge adulte. 
Chacun mènera pendant presque toute la durée du livre sa vie sans se croiser une seule fois. 
Ils vont tous deux connaître une existence jalonnée d’épreuves, qui vont les forger et leur permettre de devenir les adultes qu’ils sont au moment de leur rencontre.

Déodat a une évolution plutôt surprenante.
Enfant méprisé par sa laideur et son intelligence, on a presque pitié de ce petit garçon qui ne se défend pas face à toutes ses injustices car les considérant comme futiles. Adolescent, il va plaire aux filles grâce à son intelligence et connaître les plaisirs de la chair. Il en devient alors moins charmant, mais plus humain. Quant à l’homme adulte, on ne sait pas vraiment sur quel pied danser avec ce personnage atypique. Personnellement, il ne m’a pas plu.
Trémière suit un peu le même chemin que Déodat, exceptée qu’elle restera seule jusqu’à l’âge adulte. Elle subira les foudres de la jalousie jusqu’à ce qu’elle devienne égérie pour une grande maison de bijouterie. Cet isolement m’a serré le coeur tout au long de ma lecture, bien que je sache que ce personnage s’en complait. 

Beaucoup de personnages secondaires tournent autour de nos héros, des personnages primordiaux à leur évolution.
Celle qui m’a le plus touché est la grand-mère de Trémière, Passerose. Elle est comme la fée marraine que l’on trouve dans tout conte, présente pour protéger sa petite-fille, pour l’élever, pour trouver le beau dans le moindre détail, lui apprendre les leçons de la vie. 

Ce que j’ai particulièrement apprécié dans cette revisite de « Riquet à la houppe » est le fait que les messages que l’on trouvait dans le conte de PERRAULT sont aujourd’hui encore d’actualité.
Amélie NOTHOMB, en mettant ses personnages dans notre contexte actuel, nous prouve que la société n’a pas changé : la perception de la beauté diffère d’une personne à l’autre et l’amour peut embellir n’importe quelle personne ou n’importe quel objet. 

De même, j’ai été charmée par les dernières pages où l’auteur nous offre sa vision des choses, sa vision des contes, des romances. Ce petit ‘tête-à-tête’ avec l’auteur m’a permis de découvrir cette femme d’une autre façon, loin de l’image mystique et mystérieuse que les médias veulent nous faire voir d’elle ( ou ce qu’elle veut nous montrer ).

Cependant, même si j’ai passé un moment de lecture vraiment très agréable, je reste quand même sceptique face au choix de l’auteur de réécrire ce conte sans vraiment s’éloigner de sa version originale. L’auteur me donne presque l’impression de n’avoir pas eu envie de prendre de risque, même si sa version moderne contient tous les éléments de son univers atypique à elle.




En conclusion, « Riquet à la houppe » a réussi à me réconcilier avec cet auteur. Amelie NOTHOMB m’a fait replonger en terminale, lors de mes études littéraires et notamment des contes de PERRAULT, en remasterisant ce conte. Bien que sa plume m’ait charmée, je reste dubitative quant au vrai but de l’auteur en revisiter ce conte.






Un livre à lire pour ceux qui veulent découvrir Amelie NOTHOMB en douceur.









Avez-vous lu ce livre ? 

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lundi 13 juin 2016

CONCOURS - 5 exemplaires d' " Étoile furtive " de Jean-Pierre RICHARD à gagner !

Salut tout le monde !



L'été n'est pas loin et quoi de mieux pour fêter cela qu'un concours ?


Les éditions Albin Michel mettent en jeu 5 exemplaires d' " Étoile furtive " de Jean-Pierre RICHARD ( que je remercie chaleureusement ).







Du jour au lendemain, Antoine est devenu un héros du Net en risquant sa vie pour sauver le dernier rhinocéros noir visé par un braconnier. Geste qui lui apporte plus de retombées que le reportage photo commandé par son agence !

Blessé à la cuisse et rapatrié en France, il tourne vite en rond dans sa chambre et s’échappe en correspondant sur le web avec une certaine Étoile Furtive. Aussi quand elle disparaît subitement, il se lance à sa recherche : il sait tout juste qu’elle habite Bordeaux. Il semble qu’Étoile Furtive soit le pseudo de Lou Vidal, fille d’un expert en art africain. Antoine rencontre donc l’énigmatique antiquaire, gagne sa confiance et... le cœur de Lou.

Jeux de séduction, magie noire : du lac Tchad aux rives de la Garonne, plongée dans un univers hitchcockien où se croisent d’énigmatiques et insaisissables personnages.









*** Pour participer ? Rien de plus simple ! ***


Remplissez correctement le formulaire ci-dessous. 

N'oubliez rien et ne faites aucune erreur. Tout formulaire mal rempli sera automatiquement disqualifié. 

L'exemplaire sera envoyé par les éditions Albin Michel*
Je ne me tiens donc pas responsable de tout colis éventuellement perdu.

L'unique condition est d'aller aimer la page Facebook de la maison. 
Vous pouvez cliquer ICI pour y accéder.



*** Vous avez jusqu'au lundi 27 juin 2016 ( 23h59 ) pour participer. ***



Bonne chance :)




RESULTATS CONCOURS


Les voici, les voilà, les cinq gagnants !

Avant tout, je tiens à tous vous remercier. Vous avez été nombreux à participer et cela m'a beaucoup touché.

Donc, voici les noms ou pseudos des cinq gagnants :


1 _ Team Littéraire
2 _ Elea Dacruz
3 _ Alyson Elder Valente
4 _ Aurélie Guignard
5 _ Florence Mattei

Je vous contacte de ce pas via mail et j'envoie vos coordonnées postales à Albin Michel pour l'envoi des lots. 



Encore merci à tous et à bientôt pour le prochain concours ;)

dimanche 29 mai 2016

China Girl ; Kevin KWAN.

Édition : Albin Michel.
Prix : 22 €
Sortie : 27/04/2016
Pages : 512

China Girl,
Kevin KWAN.



Résumé.

Jamais trop riches, jamais trop snobs, jamais trop excentriques…

À la veille d’épouser le célibataire le plus convoité de l’Asie du sud-est, Rachel Chu se retrouve confrontée à un redoutable secret de famille. Une découverte qui va l’entraîner de Singapour à Shanghai et à Pékin où les nouveaux-riches chinois en surenchère de bling-bling et d’excentricité relèguent nos hit-girls occidentales au rang de jeunes filles rangées !


Ascension sociale, milliardaires en mal d’amour et de folies, scandales en tous genres… après Crazy rich à Singapour, Kevin Kwan nous introduit dans l’univers argenté et déjanté d’une jet-set asiatique qu’il connaît comme personne. Cinglant, fascinant et jubilatoire, un roman où (presque) rien n’est inventé.
















Merci aux Editions Albin Michel pour ce livre.

Dans « China Girl », nous allons suivre Rachel Chu, une femme qui est professeur et qui, à la veille de son mariage avec l'un des hommes les plus riches d'Asie, va enfin découvrir qui est son père.
Illico presto, elle part le rejoindre. Voyageant entre Singapour, Shangai et Pékin, elle va vite se rendre compte que les retrouvailles avec son père ne vont pas se passer comme elle se l'imaginait. 
Rachel va également faire la connaissance de la jet-set asiatique, des jeunes riches tous plus exubérants les uns que les autres.

On nous vend ce livre comme étant " Un concentré de Gossip Girl, Dynastie et de famille royale d'Angleterre ", à l'asiatique bien sûr.
Alors oui, je m'attendais à un univers glamour, riche et un peu langue de vipère comme dans la série américaine. J'ai un peu déchanté dès les premières pages.

Dans la première partie du livre, nous ne suivons pas Rachel, mais l'histoire de Carlton qui vient d'avoir un accident de voiture. Fils d'une grande famille d'Asie, son père est dans la politique et à une carrière flamboyante. Nous allons donc découvrir comment la mère de Carlton va tout faire pour étouffer dans l’oeuf ce problème et éviter ainsi un scandale médiatique. 
Dans ces quelques pages, nous allons nous noyer sous la profusion de noms asiatiques. Peu habituée à ces noms étrangers, j'ai eu beaucoup de mal à m'en rappeler et à savoir qui était qui. Ca m'a gâché le début de ce livre et j'avoue avoir eu peur que les 400 pages qui restaient soient comme cela. Rassurez-vous, ce n'est pas le cas. Et pour être honnête, si vous ne retenez pas tous les noms ce n'est pas bien grave non plus.

Arrive ensuite rapidement les seconde et troisième parties, bien plus palpitantes que la précédente.
Nous faisons ainsi la connaissance de Rachel et l'intrigue que nous avions pu lire sur la quatrième de couverture ( enfin ! ). Nous allons aussi ouvrir les portes d'un univers bien loin du nôtre : celui des milliardaires asiatiques. 
Maisons de luxe, énormes jet privés, vêtements de couturiers, pièces de collections : plus le chiffre a de zéros, plus c'est beau.
Tous les personnages secondaires appartenant à cette classe sociale volent un peu la vedette à Rachel et à son père. Nous rigolons parfois devant les situations vraiment inimaginables dans lesquels les jeunes vont se retrouver, souriant devant leur exubérance et leur mode de vie. 

Les chapitres alternent entre différents personnages. 
Nous suivons donc plusieurs histoires, plusieurs familles, mais chaque intrigue est liée aux autres. C'est plaisant de trouver ces liens, d’y réfléchir. 
Cependant, nous n'arrivons pas vraiment à nous attacher aux personnages. Ils n'appartiennent pas du tout à notre monde, n'ont pas les mêmes préoccupations et ne sont donc pas vraiment attendrissants. 

Des rebondissements inattendus arrivent dans la dernière partie du livre.
Ils ne sont malheureusement pas joyeux et les pages défilent à grande vitesse. Les événements s'enchaînent, touchant à chaque fois un aspect de la vie différent ( famille, santé, éducation,.. ). Les choses bougent, les destins ne sont pas figés. Alors que le livre restait sur une tonalité un peu frivole, le tournant est vraiment brutal.

Les derniers chapitres arrivent donc à une vitesse folle et annoncent peut-être ( sûrement ) une suite.
Sachez que Kevin KWAN a écrit un livre avant celui-ci, intitulé « Crazy Rich à Singapour » publié chez Albin Michel également ( il vient de sortir récemment aux éditions Le Livre de Poche, mais sous le titre « Singapour Millionaire » ).
L’histoire de ce livre se passe avant « China Girl », avec Rachel et son petit-ami Nick, mais vous n’avez absolument pas besoin de l’avoir lu pour comprendre l’intrigue de « China Girl ». 




En conclusion, « China Girl » est un livre qui me laisse un peu perplexe. Kevin KWAN nous offre un récit en dent de scie, inégal. D'un ton parfois léger, parfois noir, nous suivons ces personnages tantôt avec indifférence, tantôt avec enthousiasme.






Un livre à lire pour les amoureux de culture asiatique et les curieux. 




Note.

12/20










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vendredi 1 avril 2016

Newland ; Stéphanie JANICOT.

Édition : Albin Michel.
Prix : 19,90 €
Sortie : 17/02/2016
Pages : 296

Newland,
Stéphanie JANICOT.



Résumé.

Suite aux mesures drastiques prises durant les siècles précédents, l’Europe devenue Newland vit désormais en paix et en harmonie. 

Chaque citoyen se voit orienté à quatorze ans vers la filière qui correspond le mieux à ses inclinations. 

Depuis l’enfance, au vu de ses performances, Marian est assurée d’être dirigée vers un domaine intellectuel. 


Aussi éprouve-t-elle un véritable choc à ne pas y être admise et un sentiment d’injustice qui va la conduire à transgresser les lois de Newland et en découvrir le fonctionnement, au risque de s’y briser.

















Merci aux Editions Albin Michel pour m'avoir permis de lire cet ouvrage.

« Newland » nous transporte dans un monde futuriste, le nôtre.
La Terre, après être passée par de grandes guerres, subit les violents combats que se mènent les peuples entre eux. 
L'Europe, elle, a décidé de fermer ses frontières et de mettre en place un bouclier anti armes nucléaires, mais a surtout voulu changer de système. Castes, gouverneur, maîtrise des naissances et des morts, chaque habitant s'est vu perdre sa liberté pour l'égalité.
C'est dans ce monde "parfait" que Marian a vu le jour. Pour elle, belle et brillante, elle sait déjà quelle caste la sélection choisira à ses 14 ans : elle sera parmi les Blanches, l'élite de leur peuple. 
Cependant, lorsque tout ne se passe pas comme prévu, Marian en veut au monde entier, mais surtout à celui qui régit son peuple, " Sol ".
Entre passé et présent, les destins s’entremêlent, révélant de lourds secrets anciens et nouveaux. 

Le résumé me donnait vraiment envie. 
Je voulais me plonger dans une dystopie pour adultes, recherchée et plus complexe que ce que j'ai pu lire jusqu'alors.

Le destin de Marian est hors du commun. 
Son futur est déjà tracé, notamment par rapport aux conditions de sa naissance, mais aussi par rapport aux choix de ses parents biologiques. 
Alors qu'elle devait aller dans une caste particulière, elle se retrouve dans une autre à cause de choix et d'actions qui ne sont pas les siens.

Pour en comprendre toute la complexité, le récit est narré sous différents points de vue, mais aussi différentes époques selon les chapitres. 
Nous apprenons ainsi petit-à-petit les événements qui se sont passés avant et qui ont conditionné la vie de cette jeune fille.
C'est bien réalisé et l'équilibre entre le passé et le présent est bien géré, de sorte que l'on ne s'ennuie pas.

Cependant, le gros point négatif est la presque absence de dialogues.
Oui, il y en a un tout petit peu, mais cela ne représente rien. 
Du coup, le récit manque cruellement de vie et cela m'a vraiment dérangée.

De ce fait, nous n'arrivons pas vraiment à nous attacher à ces différents personnages.
Nous sommes vraiment à l'extérieur de cette histoire.
C'est vraiment regrettable car Marian est une jeune fille passionnante. Elle expérimente des choses dures et passe par de nombreux sentiments qui vont la porter et la faire mûrir. J'ai aimé son évolution et sa curiosité.
Luna est un personnage que j'ai aimé également. Mystérieuse, mystique, passionnée et incroyablement humaine, elle dénote vraiment dans cet univers trop parfait et robotisé. 

« Newland » délivre de lourds messages à travers son récit.
Dans ce futur possible, les hommes s’entre-tuent. Religion, pouvoir, argent, rien n'est épargné, tout est pointé du doigt. 
D’autres thèmes d’actualité sont aussi exprimés, comme l’écologie.

La fin est surprenante.
Certains éléments sont attendus, notamment l'identité de Sol, et d'autres le sont moins.
Je reste mitigée vis-a-vis de ce dernier chapitre. La fin ne m'a pas vraiment convaincue et nous laisse un petit goût d'inachevé.




En conclusion, « Newland » est une dystopie pour adulte reprenant les grands principes de ce genre tout en restant atypique. Stephanie JANICOT nous dépeint un monde futuriste qui pourrait être le nôtre. Cependant, le manque de dialogue rend le récit un peu longuet et lui enlève son humanité.






Un livre à lire pour ceux qui veulent découvrir une dystopie plus adulte.




Note.

14/20










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