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mardi 30 mars 2021

Everyday Heroes, tome 1 : Cuffed ; K. BROMBERG.

 



 
Édition
: Hugo New Romance
         Hugo Poche
Prix : 17€
Poche : Oui - 8,50 €
Sortie : 06/02/2020
         01/04/2021
Pages : 479 (GF)
        587 (poche)
Ebook : Oui - 4,99 €
 
Everyday Heroes, tome 1 :
Cuffed
K. BROMBERG.



Résumé.


« L'amour véritable résiste toujours à l'épreuve du temps »


E
mmy de retour dans sa ville natale, retrouve Grant, 20 ans après qu'elle l'ait rencontré sur les bancs de l'école, à l'âge de 8 ans, et sans que les blessures du passé n'aient entamé l'attirance qu'ils éprouvent l'un pour l’autre.


Grant Malone, devenu agent de police, reconnaît instantanément en la femme audacieuse et pleine de vie qu'est devenue Emmy Reeves, la petite fille timide dont il était amoureux petit garçon.

Certes, leur amour paraît impossible, Grant connaît mieux que quiconque le passé trouble d'Emmy. Mais quitte à braver la loi, il est déterminé cette fois, à ne pas la laisser repartir.
















Je remercie les éditions Hugo New Romance et Hugo Poche pour cette lecture.

 
Cette année, la série « Everyday Heroes » de K. BROMBERG est rééditée en format poche. Une bonne raison pour découvrir cette série à petit prix.

« Cuffed » est le premier tome de cette trilogie. Dans chaque livre, nous allons suivre l’un des frères Malone.
Celui-ci va mettre à l’honneur Grant Malone, l’aîné des trois frères, mais aussi agent de police.
Il a toujours eu le syndrome du sauveur, il veut aider tout le monde à n’importe quel prix. Suivre les traces de son père comme policier était une évidence.
Alors lorsqu’il revoit Emmy, sa meilleure amie de primaire, son coeur rate un bond. En effet, elle est partie il y a de cela vingt ans parce que Grant a trahi le secret de Emmy, mais c’était pour sa sécurité.
Aujourd’hui, Emmy est une femme fougueuse et non plus la petite fille timide et renfermée qu’il connaissait, et cette femme fait renaître des choses en lui.

Comme avec chaque livre de K. BROMBERG, j’ai passé un très bon moment de lecture.
Cependant, je dois bien avouer que ce n’est pas un coup de coeur.

Par un heureux hasard, Grant et Emmy vont se recroiser. C’est l’occasion pour Grant de retrouver sa meilleure amie, de savoir ce qu’elle est devenue, même si elle n’a pas l’air de vouloir reprendre contact avec lui.

Les chapitres alternent entre leurs deux points de vue, avec quelques chapitres dans le passé pour mieux comprendre leur passé ensemble.
J’aime toujours autant ce choix car il nous permet de vraiment entrer dans les pensées des protagonistes et de ressentir tous les sentiments qu’ils vont traverser au fur et à mesure de l’histoire.

J’ai été bouleversée par le passé de Emmy. Finalement, il y a très peu d’éléments dessus, mais le peu sont percutants. On comprend très vite ce qu’elle a subi quand elle était jeune, mais le chapitre où elle révèle tout cela à Grant est atrocement douloureux.
Le passé est encore plus mis en valeur avec l’enquête de Grant dans le présent, avec cette petite fille et ses galets. Je me suis vraiment attachée à cette petite même si elle n’apparaît pas souvent.

Les personnages m’ont plutôt plu.
Emmy est attachante, on sent que son attitude forte et fière n’est qu’un masque qui protège sa partie meurtrie. Elle se dévoile au fur et à mesure des chapitres, on ressent son mal et ses insécurités avec force.
Grant est attendrissant, même si son côté « sauveur » est exagéré à mon sens. Cependant, je dois bien avouer que j’ai été touchée par sa patience et son tact, son envie de laisser à Emmy le choix, mais aussi de l’intimité.

Finalement, ce qui m’a le moins plu c’est la romance.
J’ai trouvé que c’était trop rapide, qu’il n’y avait pas de suspens et donc peu de tension.
Oui, ils partagent un passé en commun, mais un lointain passé et surtout très particulier. Je n’ai pas cru en leur attirance et à l’évolution de leur relation.

 

En conclusion, « Everyday Heroes, tome 1 : Cuffed » m’a fait passer un bon moment de lecture. K. BROMBERG est une valeur sûre et a su me plonger dans son histoire avec facilité.
Je me suis assez rapidement attachée aux personnages, surtout à Emmy qui est une héroïne qui se dévoile au fur et à mesure des chapitres, qui se cache derrière un masque de fierté.
Le passé qu’ils partagent est dur et ne vous laissera pas indifférent. Malheureusement, il se passe ce genre de choses cruelles dans la vraie vie et le savoir rend le récit encore plus frappant.
La romance est la partie qui m’a le moins convaincue, mais c’est purement subjectif.
J’ai hâte de me plonger dans les prochains tomes et de découvrir les deux frères de Grant et ce qu’ils nous réservent.





Avez-vous lu ce livre ? 

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vendredi 7 août 2020

Sur ses traces ; Lili CL MARGUERITE.









Édition : Fyctia
Prix : -
Poche : -
Sortie : 28/05/2020
Pages : 369
Ebook : Oui - 3,99 €

Sur ses traces
Lili CL MARGUERITE.



Résumé.

Aller au bout de ses convictions, quitte à s'oublier en chemin...


Yaëlle et Salomé sont jumelles, pourtant tout les éloigne : leur caractère, leurs valeurs, leurs envies. Élevées dans l'humilité par leur famille adoptive dès leur plus jeune âge, elles en ont cependant tiré des leçons tout à fait différentes. Néanmoins, quand Yaëlle disparait alors qu'elle était sur la piste de leur mère biologique, Salomé abandonne tout pour retrouver sa soeur.



 

Elle va alors faire la rencontre de Jacob, un détective privé très investi prêt à l'aider dans son enquête. Sa bonne volonté cache peut-être un enjeu nettement plus personnel, mais si Salomé a bien quelques doutes, le charme du limier les balaie d'un regard, quitte à remettre en cause leur détermination à tous les deux...















Je remercie les éditions Fyctia pour cette lecture.

Cette nouveauté de chez Fyctia me tentait énormément. Entre enquête, mystère et romance, plusieurs éléments m’avaient de suite attirée et j’étais curieuse de savoir si le livre allait tenir toutes ses promesses.

Salomé et Yaëlle sont soeurs jumelles. Elles ne connaissent pas leurs vrais parents, mais leur famille adoptive a toujours tout fait pour les élever correctement, en leur donnant tout l’amour dont elles avaient besoin.
Cependant, même si elles se ressemblent presque comme deux gouttes d’eau, elles sont pour le moins totalement différentes : elles n’ont pas du tout le même caractère, ni les mêmes envies et objectifs dans la vie.
Un beau jour, Yaëlle disparaît et Salomé décide de tout laisser tomber pour la retrouver. Elle va alors découvrir que sa soeur jumelle a subitement disparue alors qu’elle cherchait à retrouver la trace de leur mère biologique.
Salomé va demander de l’aide à Jacob, un détective privé qui a l’air de prendre son histoire trop à coeur pour ne pas être lui aussi impliqué dans l’histoire.

Finalement, je peux dire que ma lecture a été en demi-teinte.

Parlons tout d’abord des éléments qui m’ont plus.
J’ai énormément aimé le côté enquête. Derrière un résumé un peu édulcoré se cache une véritable enquête. Le récit tourne rapidement au polar et flirte même avec le thriller. En effet, dès les premiers chapitres, une tension est emmenée avec l’apparition des fameux « petits papiers blancs ». J’avoue, je suis très sensible même pendant mes lectures, alors oui ce détail m’a angoissé. Du coup, pari réussi pour l’autrice de me faire frissonner pendant ma lecture ! Je n’aurais pas aimé être à la place de Salomé.
Il y a donc de nombreux secrets qui se découvrent au fur et à mesure des chapitres et des investigations des deux personnages principaux. J’ai apprécié les suivre pendant leurs enquêtes, que cela soit ensemble ou séparément.

Un autre point que j’ai trouvé plutôt bien réalisé et même assez original, c’est la relation entre les deux soeurs jumelles.
Habituellement, lorsqu’il y a des jumeaux qui sont mis en scène, on les retrouve soudés et ancrés dans une relation fusionnelle. Ici, on peut dire que c’est tout le contraire qui se passe. Dès le début, on constate que Yaëlle et Salomé sont différentes, même elles le savent. Pour autant, il y a une vraie exploration de ce lien, de leur relation, qui mène à une mise en abime plutôt intéressante. Cette dégradation est surprenante à découvrir au fil des chapitres.

Focalisons-nous sur le personnage de Yaëlle, qui est très intéressant.
Alors que c’est elle qui disparaît et que c’est Salomé qui est mise en scène, Yaëlle reste le personnage le plus présent de l’histoire. Elle est là, sans l’être, et son ombre plane toujours au-dessus des autres personnages, comme si elle guettait constamment les moindres faits et gestes de chacun.
C’est plutôt bien fait et assez perturbant, ça a pour finalité de rajouter de la pesanteur à ce récit.
D’ailleurs, ça m’a beaucoup rappelé le personnage de Alison dans « Pretty Little Liars » ( je parle de la série télévisée, n’ayant pas lu les livres ), qui a aussi disparu, mais qui finalement reste le personnage qui hante tous les autres.

Maintenant, parlons des points qui m’ont le moins convaincue.

Tout d’abord, la romance.
Oui, malheureusement je dois dire que ce n’est pas l’aspect de l’histoire qui m’a le plus plu. Pourtant, tous les éléments étaient là pour me faire aimer la toute nouvelle relation entre Salomé et Jacob. Ils sont beaux, ils sont liés par une enquête, ils ont tous les deux des secrets et - point que j’aime le plus - ils ne se sautent pas dessus immédiatement.
Par contre, j’ai trouvé que la romance prenait une place trop importante dans l’histoire, et que surtout elle n’arrêtait pas de tourner en rond. C’étaient toujours les mêmes scènes, les mêmes doutes, les mêmes questionnements. Les deux personnages principaux ont finalement réussi à m’agacer sur cette thématique.

Ensuite, concernant l’enquête et les rebondissements, je dois dire que j’en avais deviné la grande majorité. Si l’on réfléchit pendant notre lecture et que l’on prête attention sur certains détails, il est plutôt facile de savoir ce qu’il va arriver.
Il me manquait donc un peu de suspens, mais je pense que ça ne sera pas le cas pour la grande majorité des lecteurs.

Concernant la fin, on peut dire qu’elle est explosive contrairement au reste du livre.
L’autrice a tout misé sur les derniers chapitres, en mélangeant action et rebondissements.
Pour ma part, elle m’a convaincue, mais n’a pas réussi à m’enlever mon impression de ralenti que j’ai commencé à ressentir passée la moitié du livre.


En conclusion, « Sur ses traces » est un récit qui m’a globalement plu. Lili CL MARGUERITE nous propose un roman mélangeant plusieurs styles, entre polar, thriller et romance.
Si certains points sont réussis, notamment le côté angoissant du thriller que j’ai particulièrement apprécié, d’autres sont plus décevants comme la romance qui n’a fait que tourner en rond.
J’ai aimé le travail porté sur les personnages et notamment sur les jumelles. Leur relation est plutôt surprenante et donne beaucoup de densité à l’histoire.






Avez-vous lu ce livre ? 

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mercredi 5 février 2020

L'art du meurtre ; Chrystel DUCHAMP




Édition : L'Archipel
Prix : 19 €
Poche : -
Sortie : 16/01/2020
Pages : 272
Ebook : Oui - 13,99 €



L'art du meurtre
Chrystel DUCHAMP.



Résumé.

Le corps de Franck Tardy, avocat à la retraite, est retrouvé dans son luxueux appartement du XVIe arrondissement. 

Il a été torturé, mutilé, puis assis à une table dressée pour un banquet. Un crime de toute beauté ! 



Dépêchée sur place, l'équipe de la PJ découvre que l'homme – un collectionneur – fréquentait les clubs sadomasochistes de la capitale.

Et que, malgré sa fortune, il était à court de liquidités. 



Quand le corps d'un autre amateur d'art – dont la mort a été soigneusement mise en scène – est retrouvé, le doute n'est pas permis : un tueur en série est à l'œuvre.



Pour le lieutenant Audrey Durand, cette enquête dans le monde de l'art contemporain sera-t-elle l'occasion de faire taire ses démons, ou se transformera-t-elle en une plongée hypnotique aux confins de la folie ?















Je remercie les éditions de l'Archipel pour cette lecture.


Au fur et à mesure que je lis des histoires policières, au plus je deviens amoureuse de ce genre.
Chercher des indices et réfléchir, être vraiment actrice de ma lecture : c’est vraiment un point qui me plaît et que je recherche de plus en plus dans les histoires que je lis.

« L’art du meurtre » commence comme beaucoup de polars : avec un cadavre.
Franck Tardy est retrouvé mort chez lui. C’est un avocat à la retraite qui vit dans le luxe et l’opulence. Son meurtre a été complètement mis en scène. Alors que son corps est mutilé et dénudé, le décors d’une table dressée surmontée d’un crâne humain, d’un bouquet de fleurs et d’un cigare consommé donnent une image très étrange à cette drôle de scène.
Audrey fait partie des nombreux policiers mandatés dans cette enquête. Pour tout dire, elle ne mène pas une vie exemplaire : accro à l’alcool et à la drogue, elle passe beaucoup de soirée à chercher du réconfort dans des bars…
Mais cette scène de crime va faire ressurgir en elle sa passion pour l’art. Surtout lorsqu’un deuxième meurtre tout aussi énigmatique est commis.

Pour être tout à fait honnête, j’ai passé un bon moment de lecture même si certains points m’ont un peu chagrinés, notamment la fin du livre.

Tout d’abord, j’ai été surprise par l’ambiance du livre. Dès le résumé, je m’attendais à tomber dans une affaire plus sombre et sordide qu’une simple histoire de meurtre et ce fut bien le cas.
Club sadomasochistes, secrets, fortunes dilapidées,… Tout est mis en oeuvre pour qu’à chaque nouvelle page nous plongions dans un décors encore plus étrange qu’avant. La société bourgeoise est vraiment dépeinte d’une manière très noire, presque rebutante.

Cette ambiance est encore plus accentuée grâce à la plume incisive de l’auteur. Chrystel DUCHAMP a un style d’écriture très vif qui peut tout d’abord déstabiliser. J’ai eu du mal à y trouver de la délicatesse, j’ai été surprise, mais finalement séduite par sa manière de raconter son histoire, avec ses mots.
En cela, cette lecture a été une très belle surprise.

J’ai également apprécié le déroulé des découvertes, de passer du concret avec les meurtres, à l’enquête qui mènera à trouver tous les vices des personnes tuées jusqu’à arriver à l’art.
Oui, l’art a une place très importante dans tout le déroulé de l’intrigue. Chaque chapitre réfère à une oeuvre et je me suis bien portée au jeu de réfléchir dessus et de chercher les références.
On en apprend beaucoup sur différents courants artistiques et j’ai trouvé très intéressant cette plongée dans cet univers qui ne m’est pas très familier.

Concernant les personnages, j’ai eu beaucoup de mal à m’attacher à eux.
D’abord parce que l’héroïne est particulière, loin de celles que l’on pourrait retrouver. Je ne suis pas à la recherche de personnages trop « lisses », mais Audrey recèle en elle une part d’obscurité qui ne m’a pas attendri ni attiré.
Les personnages secondaires qui tournent autour d’elle sont assez distants, notamment parce que c’est avant tout une histoire portée sur l’enquête et non sur les relations humaines, même si l’auteur développe un peu cet aspect-là dans l’histoire.

Concernant la fin, je suis assez mitigée.
J’ai eu l’impression que toute l’enquête prenait son temps, qu’on était comme englué dans l’intrigue pour finalement voir le fin mot de l’histoire laissé à l’abandon pour nous donner l’envie de nous laisser dans le flou, nous laisser sur notre faim, et finalement nous lâcher en quelques pages la bombe que l’on attendait pendant toute la lecture. Personnellement, j’avais trouvé le ou la coupable depuis longtemps, les indices étant bien présents tout au long de l’histoire, pas très bien cachés, nous permettant ainsi de les repérer assez facilement.


En conclusion, « L’art du meurtre » est une histoire intrigante, qui passionne bien malgré nous. Chrystel DUCHAMP surprend le lecteur avec sa plume incisive, directe et froide, rendant son récit encore plus sordide et sombre.
L’art a une place importante, notamment la peinture. On est vite pris au jeu de chercher toutes les références disséminés dans le livre.
Malheureusement, la fin m’a laissé de marbre car j’avais trouvé qui était le personnage derrière tous ces crimes. Du coup, l’ultime rebondissement est un peu tombé à l’eau.








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