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jeudi 18 juin 2020

Sweet revenge ; Estelle MASKAME.








Édition : Pocket Jeunesse
Prix : 16,90 €
Poche : -
Sortie : 18/06/2020
Pages : 336
Ebook : Oui - 12,99 €



Sweet revenge
Estelle MASKAME.



Résumé.

Vanessa Murphy ne cherche pas de relation stable, encore moins de petit ami. 
Avec un père absent, rien de plus simple que de faire le mur pour retrouver Harrison, sa dernière conquête.

Mais quand une vidéo de leurs moments intimes, prise par Harrison, fait le tour du lycée, sa vie bascule dans le chaos.

Apparaît alors Kai, un garçon qui a lui aussi des comptes à régler avec Harrison.

Pour faire de la vie de leur ennemi commun un enfer, Vanessa est prête à prendre tous les risques.

À condition, toutefois, de ne pas tomber sous le charme de son associé...















Je remercie les éditions Pocket Jeunesse et Babelio pour cette lecture.


Estelle MASKAME s’est fait connaître en France grâce à sa série « D.I.M.I.L.Y » qui a eu un énorme succès. Elle s’est alors propulsée comme l’une des références de la scène young adult malgré son âge et le fait que c’était sa première histoire publiée.

« Sweet Revenge » est donc sa nouvelle histoire.
Nous allons faire la connaissance de Vanessa Murphy, une jeune fille en terminale qui est somme toute populaire. Elle est mignonne et elle le sait. Elle ne cherche pas de relation sérieuse et préfère s’amuser avec mes garçons et faire la fête. Elle essaie d’attirer l’attention sur elle pour oublier que chez elle, son père ne lui prête justement aucune attention.
Seulement, une vidéo intime d’elle avec Harrison va faire le tour du lycée. De fille populaire, elle va devenir tout le contraire. Harcelée et humiliée, elle va trouver un associé pour essayer de se venger en la personne de Kai, un nouvel élève de son lycée qui veut également avoir sa revanche sur Harrison.

J’avais pas mal d’attentes en commençant ce livre, notamment parce que c’est une histoire écrite par Estelle MASKAME et que beaucoup de lecteurs l’adorent.

Sincèrement, j’ai passé un très bon moment de lecture.

On plonge directement dans le vif du sujet, c’est-à-dire que l’histoire commence lors de la fameuse soirée durant laquelle la vidéo va être prise et qui va sceller le destin de Vanessa.
Dès lors, on va suivre sa descente aux enfers et comprendre vraiment tout ce qu’elle va perdre et tout ce qui va changer pour elle.

j’ai trouvé que le thème du harcèlement était vraiment très bien maîtrisé. De la publication de la vidéo intime à toutes les conséquences que cela va engendrer, Estelle MASKAME réalise un tour de maître en nous montrant tout ce que cela peut engendrer.
J’ai été sincèrement émue par ce que Vanessa va traverser, mais surtout par ses pensées qui donnent à réfléchir. Il est toujours un peu amusant de voir quelqu’un se faire un peu malmené à cause d’une chose ou l’autre, mais par contre quand c’est à notre tour de l’être, c’est beaucoup moins drôle.

Estelle MASKAME ne se contente pas de nous raconter une histoire sur ce sujet, elle creuse vraiment la thématique pour nous faire réfléchir et surtout pour que l’on prenne conscience que ce genre d’acte est vraiment grave. Encore aujourd’hui, des adolescents vont jusqu’au suicide à cause du harcèlement scolaire.

En plus de ce thème très présent et important, on va suivre également la quête de vengeance de Vanessa et de Kai. Entre sentiment de justice, scènes plutôt drôles et finalement remords, on va passer par toutes les émotions avec les personnages.

Toute l’histoire est narrée du point de vue de Vanessa, ce qui nous permet de mieux comprendre pourquoi elle agit de manière aussi libre, mais aussi tout ce qu’elle ressent lorsqu’elle va commencer à se faire rejeter par les autres. J’ai beaucoup aimé ce personnage qui est tout en nuances et qui se dévoile vraiment au fil des chapitres.
Kai est son parfait binôme. C’est un sportif, il est charmant, mais il est vraiment différent des autres garçons comme lui. Il change un peu l’image du héros que l’on retrouve habituellement dans les young adult et j’ai beaucoup aimé son côté tendre, droit et sentimental.
Il y a beaucoup de personnages secondaires pour donner vie à cette histoire. J’en ai aimé certains, détestés d’autres, mais chacun à son importance dans le récit.

La fin m’a plutôt convaincue.
Le seul défaut que j’ai trouvé au final c’est que j’aurais aimé en avoir un petit plus avant de laisser les personnages. Ca veut bien dire que j’ai bien aimé, non ?


En conclusion, « Sweet revenge » est certainement le meilleur young adult que j’ai lu depuis un bon moment. Estelle MASKAME se révèle vraiment avec sa nouvelle histoire. Bien plus qu’un simple récit d’adolescents au lycée, la thématique du harcèlement scolaire est vraiment bien transcrite et développée.
J’ai vraiment été touché par tous les tourments par lesquels va passer Vanessa ainsi que par ses réflexions.
C’est vraiment un livre à lire, tant pour le plaisir que pour tous les messages qu’il véhicule.







Avez-vous lu ce livre ? 

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mercredi 9 octobre 2019

La fille du maître de chai ; Kristen HARNISCH.









Édition : Archipoche
Prix : 7,95 €
Sortie : 04/09/2019
Pages : 384
Ebook : Oui - 7,49 €



La fille du maître de chai
Kristen HARNISCH.



Résumé.

1895. Sarah Thibault, 17 ans, vit avec ses parents et sa sœur Lydie dans le Val de Loire, ou la famille exploite un vignoble.
A la mort de son mari, la mère de Sarah est contrainte de vendre le domaine a une famille de négociants, les Lemieux, dont le fils aîné épouse Lydie.

Mais un nouveau drame oblige les deux sœurs a quitter la France. Sarah, qui n’a pas abandonné son rêve de devenir viticultrice, s’installe dans la Napa Valley, en Californie. Sur place, elle fait la connaissance d’un certain... Philippe Lemieux, qui s’est lui aussi lance dans l’aventure viticole.

Les deux Français décident d’associer leurs talents. Mais les affaires et l’amour peuvent-ils faire bon ménage ? D’autant que Sarah cache un indicible secret...

Dans la lignée des romans de Tamara McKinley et Sarah Lark, le destin d’une jeune femme courageuse qui n’a d’autre choix que l’exil pour réinventer sa vie.















Je remercie les éditions Archipoche, les éditions de l'Archipel, mais aussi Babelio pour cette lecture que j’ai pu faire via leur dernière Masse Critique.


« La fille du maître de chai » va nous plonger dans le quotidien de la famille Thibault.
Sarah a dix-sept ans et elle est la cadette de la famille. Ses parents sont propriétaires d’un vignoble dans le Val de Loire, exploitation qui passionne la jeune fille.
Lorsque le patriarche meurt, la fille aînée de la famille, Lydie, épouse Bastien Lemieux, un fils de négociant de vin. De plus, la mère des deux filles est contrainte de vendre le domaine à Bastien.
Sarah est hors d’elle, elle a tout perdu : son père et ses vignes. Sauf qu’un nouveau malheur va s’abattre sur elles, obligeant les deux soeurs à fuir la France pour les États-Unis.
Sarah qui rêve toujours de travailler dans les vignes, part en direction de la Napa Valley, cette terre riche et nouvellement puissante dans le monde viticole. Là-bas, elle va faire une drôle de rencontre : celle de Philippe Lemieux, qui n’est autre que le frère de Bastien…
Ils vont finir par travailler ensemble, mais les affaires, l’amour et les secrets ne feront peut-être pas bon ménage.

Comment vous dire combien j’ai adoré cette lecture.
Kristen HARNISCH nous immerge dans une saga familiale, féminine et poignante, avec comme décors les exploitations viticoles. Autant dire que c’est tout ce que j’aime.

Le premier chapitre est très mystérieux. Nous découvrons Sarah, à New-York, qui confesse un péché… Sans savoir ce qu’elle a fait ! Puis nous replongeons dans le passé, là où tout à commencé.
Nous avons un aperçu du quotidien de la famille Lemieux avant tous les malheurs qui vont s’abattre sur eux. Leur vie bien ficelée de viticulteurs, leur amour, leur vie simple mais heureuse.
Puis, au fur et à mesure des chapitres, les drames s’enchaînent. Le destin est bien cruel avec cette famille qui est aimante et gentille. Dès lors, nous nous prenons de sympathie pour la jeune Sarah qui voit son univers s’écrouler.

Dès les premières lignes, Kristen HARNISCH arrive à nous plonger dans son univers et à nous rendre addict à son histoire. Elle a une belle plume, simple, mais qui colle parfaitement à ce genre de récit.
Les chapitres sont essentiellement narrés du point de vue de Sarah à la troisième personne. Il y a quelques chapitres du point de vue de Philippe, chapitres qui sont bienvenus, mais qui sont rares. Ils apportent quelques éléments de plus au livre, mais le fait de suivre Sarah dans la grande majorité du récit convient parfaitement et ne nous donne pas le sentiment de rater quelque chose, comme ça peut parfois être le cas lorsque l’on a qu’un seul point de vue.

Sarah est une héroïne que j’ai adorée.
C’est une jeune fille qui adore ses parents, qui adore les vignes, qui est tout simplement heureuse. Elle est jeune, elle n’a rien connu de la vie et pourtant cette dernière va être cruelle avec elle et sa famille. Dès la mort de son père, elle devient la tête pensante puisque sa mère est abasourdie par la perte de son mari et sa soeur est un peu frivole. Seulement, à dix-sept ans, il est difficile de faire entendre sa voix… Ce qui ne va pas aider les filles Lemieux.
Sa combativité est extraordinaire. Pour survivre, elle est prête à tout, même à s’exiler avec sa soeur aux États-Unis. Je me suis prise immédiatement d’affection pour cette fille qui va devenir femme très vite et bien malgré elle.
Philippe n’est pas en reste. C’est un personnage aux multiples facettes, que l’on va apprendre à connaître en même temps que Sarah. Il est victime de ragots, Sarah a une image déjà toute faite de lui. Seulement, les apparences sont parfois trompeuses et on va vite l’apprendre de nous-même.
Il y a beaucoup de personnages secondaires, certains qui vont inspirer de suite notre sympathie comme Marie, Jacques et Aurora ; et d’autres qui vont déchaîner nos sentiments les plus négatifs comme Bastien et son père.

Etant moi-même viticultrice, j’étais autant impatiente qu’inquiète de me plonger dans ce récit où les vignes et le vin ont une place très importante.
En vérité, je suis plus qu’agréablement surprise de trouver autant de détails que cela soit sur les travaux des champs que de la cave. Détails qui sont précis et vrais, ce qui est rare dans les fictions. Pour autant, l’auteur ne nous assomme pas avec une multitude d’informations techniques qui n’intéresseront pas la grande majorité des lecteurs. Ce n’est donc pas incompréhensible ni barbant pour un amateur de lire toute la partie un peu plus technique.
Pour ma part, je suis ravie de trouver un peu de mon quotidien dans cette lecture.

Jusqu’à la fin nous sommes tenus en haleine puisque jusqu’au tout dernier moment les secrets ne sont pas révélés.
Ces derniers rebondissements vont venir donner un nouveau souffle à l’histoire, un dernier moment d’inquiétude pour les personnages et le final de l’histoire.


En conclusion, « La fille du maître de chai » est un beau coup de coeur. Kristen HARNISCH m’a plongée dans son histoire avec une facilité déconcertante. Sarah est une belle héroïne qui a ravi mon coeur dès les premiers instants. Son périple est dur, la vie n’est pas tendre avec elle et ses proches, mais sa ténacité est sans pareille.
L’univers m’a complètement charmée. Je me suis totalement retrouvée dans ce décors où vignes et vins règnent en maîtres.
La romance opère en toile de fond, toute en douceur. Elle n’est pas l’élément principal, mais l’un des nombreux ingrédients de cette belle histoire.
Ce livre est un mélange d’aventure et d’histoires de vie. Il est résolument féminin et incroyablement prenant. Si vous aimez les sagas familiales, les beaux récits de lutte où les femmes prennent leurs destins en main, ce livre est fait pour vous.

En tout cas, je ne manquerai pas de me plonger dans la suite des aventures de ces personnages, dans « Les vignes de Sarah » qui est sorti cette année aux éditions de l’Archipel.








Avez-vous lu ce livre ? 

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dimanche 21 avril 2019

Kayla Marchal, tome 1 : L'exil ; Estelle VAGNER.


Édition : J'ai lu.
Prix : 7,60 €
Sortie : 27/02/2019
Pages : 380
Ebook : Oui - 5,99 

Kayla Marchal, tome 1 :
L'exil
Estelle VAGNER.



Résumé.

Ironique destin que d’être née morphe… sans forme animale. Source de honte pour sa famille, Kayla Marchal, petite fille de l’alpha, est également considérée comme le maillon faible de la meute de la Vallée Noire. Aussi en est-elle chassée, elle qui n’a jamais mis un pied hors du territoire. 
Alors qu'elle commence à goûter à la liberté et à s'intégrer au sein d'un autre clan, les vrais problèmes commencent. Mais déjà trahie une fois par sa meute d’origine, à qui pourrait-elle se fier ? À Ian, le loup aussi beau qu'insupportable ? À Max, le renard au passé mystérieux ? Ou à Jeremiah, l'irrésistible humain ?

Et ce fichu karma qui la prive de forme animale continue à se moquer d’elle, car tout le monde autour d’elle semble porter un masque… Inaptitude du passé et problèmes du présent vont venir, main dans la main, perturber la jeune morphe, avec des liens qu’elle était loin de pouvoir soupçonner.
















Je remercie les éditions J’ai lu et également Babelio car c’est grâce à eux et à leur dernière Masse Critique que j’ai pu découvrir cette histoire.


« L’exil » est le premier tome de la série « Kayla Marchal ». 
L’héroïne, Kayla, va devoir quitter son clan où elle a toujours vécu. En effet, ce n’est pas une fille comme les autres, elle fait partie des « morphes » qui peuplent la planète. La capacité de son clan est qu’ils peuvent tous se transformer en loup. Kayla est la petite-fille de l’Alpha, mais son statut ne pourra pas la sauver de la décision de son grand-père, puisqu’elle ne peut pas se transformer en sa forme animale. Pourquoi ? Elle ne le sait pas, mais cette anomalie lui vaut le droit d’être mise à la porte par celui qu’elle a toujours considéré comme étant son père.
Alors qu’elle n’est jamais sortie de son clan, découvrir le monde et intégrer une autre meute va lui ouvrir les yeux sur sa vie. Mais lorsque de nouvelles complications arrivent, Kayla a peur d’être trahie de nouveau. 

J’avais été séduite par le résumé de cette histoire. Le contenu du livre a pour moi rempli toutes les promesses.

Kayla est une jeune femme qui entre dans le monde adulte assez abruptement. Rejetée par sa famille et par ses amis, elle devra se créer de nouvelles relations, mais aussi découvrir le monde. 
Bien que l’univers soit fantastique, notamment avec la présence des morphes, il y a énormément de thématiques qui parleront au public visé. J’ai apprécié cette façon d’aborder les choses, pas de but en blanc, doucement et subtilement. Chacun y voit le message qu’il souhaite. 

Alors que je pensais retomber dans une énième revisite de « Twilight » version lupine, il se trouve que l’univers de Estelle VAGNER est bien plus riche que cela. Certes, il y a quand même des ressemblances, mais j’ai trouvé sur son récit était plus recherché, moins tourné sur la romance.
Les morphes sont bien plus nombreux que ce que l’on peut imaginer de prime abord. Il y a certes les loups, mais également les renards et d’autres créatures. 
Dans ce premier opus, on n’aborde pas tellement toute cette branche fantastique car c’est vraiment un tome introductif qui se centre sur l’histoire de Kayla. J’espère que ça sera plus développé dans les prochains tomes.
Par contre, tout au long de la lecture il y a des chapitres flash-back. Très mystérieux, presque mystiques, j’ai adoré découvrir petit-à-petit ce pan de l’histoire qu’il me tarde de connaître encore plus.

Concernant la partie romance, c’est pour moi le point négatif de l’histoire.
J’adore la romance, j’aime moins les triangles amoureux.. Alors quand c’est même un « carré », c’est compliqué. Pas moins de trois hommes gravitent autour de Kayla. Si elle était décidée, cela passerait. Malheureusement, elle est très timide, maladroite et rougissante rapidement. Certaines scènes tombent parfois dans la niaiserie, et l’on peut parfois même être énervé face aux réactions de la jeune femme.. Même si elle se décide quand même. Il faut être patient. Heureusement que le reste de l’histoire est plus passionnante.

Kayla est une héroïne plaisante à suivre, hormis son incapacité à agir face à un bel homme. Elle est complètement différente des héroïnes que l’on pourrait retrouver dans ce genre d’histoire. Elle ne subit pas les évènements, elle est vraiment actrice de son aventure. Elle a un gros caractère et ne se laisse pas marcher sur les pieds. Un peu garçon manqué, ce qui rajoute du peps à ce personnage.
Les protagonistes secondaires sont nombreux et sont tous mystérieux. Il y en a forcément un qui vous plaira, même s’il ne faut pas du tout se fier aux apparences. Pour ma part, celui que j’ai préféré est bien évidemment Max et je pense qu’il a les faveurs de pas mal de lecteurs.

La fin est quant à elle toute en action.
Le récit prend une tournure plus sombre, plus complexe, moins enfantine. Les rebondissements sont nombreux. Certains sont prévisibles, d’autres beaucoup moins. J’ai été surprise et je peux dire que cela arrive rarement.


En conclusion, « Kayla Marchal, tome 1 : L’exil » est une lecture sympathique. Estelle VAGNER a réussi à me plonger dans son univers et à me rendre assez accro à son histoire. Alors oui, son récit est plutôt jeunesse, mais ça ne m’a pas empêché de vouloir tourner les pages pour en savoir plus. De même, le « carré amoureux » est assez déplaisant au début, mais toute l’action prend le dessus sur ce détail. 
Sincèrement, même si je ne suis plus le public visé, je vais acheter les deux prochains tomes car je veux connaître la suite des aventures de Kayla et découvrir l’univers des morphes qui m’a plutôt passionné.








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