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mercredi 18 novembre 2020

Players to Men, tome 1 : A bout de souffle ; Georgia LYN HUNTER.

 





Édition
: Cyplog
Prix : 19,90€
Poche : -
Sortie : 28/10/2020
Pages : 402
Ebook : Oui - 5,99 €
 
Players to Men, tome 1 :
A bout de souffle
Georgia LYN HUNTER



Résumé.

Lorsque le conte de fées auquel on croit s'écroule, il ne reste plus qu’un grand vide…

C'est du moins ce que je pensais, jusqu'à ce que Mister Problème, un superbe spécimen au corps très sexy, au sourire ravageur – promesse d’un plaisir charnel indescriptible –, atterrisse sur le pas de ma porte. Bien que mon corps me trahisse et que je sois irrésistiblement attirée par lui, j’ai beaucoup trop souffert pour oser réessayer. D'ailleurs, Max Meade-Sinclair est le meilleur ami de ma petite sœur, et donc, totalement interdit.

Les manières froides et dédaigneuses d’Ila Logan m’attirent et sont un défi pour moi dès les premières minutes de notre rencontre. Ce que je veux, je l'obtiens généralement. Alors, un petit détail comme l’âge ne va pas m'arrêter ; ni les hommes qui disparaissent dans cette pièce retirée de son appartement. Toutefois, elle se révèle être un adversaire difficile et me fait craquer un peu plus chaque jour.

Cette jeune femme impétueuse est à moi, mais si je veux gagner son cœur, je dois lui révéler qui je suis vraiment et lui montrer que sous ma façade de dragueur bagarreur existe un mec qui irait jusqu’au bout du monde pour la rendre heureuse.

Mais survivre à mon lourd passé risque de détruire le lien fragile qui se développe entre nous…















Je remercie les éditions Cyplog pour cette lecture.

Dans « A bout de souffle », nous allons faire la connaissance de Ila. Cette jeune femme est mystérieuse et plutôt réservée. Elle ne croit plus en l’amour ni aux contes de fées depuis qu’elle s’est faite trahir de la pire des manières.
Seulement, lorsque un inconnu du nom de Max vient vivre quelques temps chez elle et sa soeur, sa ligne de conduite vacille.
Max quant à lui est attiré par Ila, sans qu’il ne l’ait vu venir. Alors ce n’est pas sa façon d’être glaciale avec lui qui va l’arrêter et encore moins le fait qu’elle soit plus âgée que lui. Il est patient, il arrivera à la faire céder, il en est convaincu.

J’ai été agréablement surprise par cette nouvelle romance des éditions Cyplog.

L’histoire commence sur les chapeaux de roues avec la présentation de Max. Dès les premières pages, on comprend que quelque chose ne va pas. L’autrice nous plonge immédiatement dans la tête du personnage et l’on aperçoit ses premiers démons.
J’ai beaucoup aimé cette entrée en scène qui commence à esquisser tous les problèmes que l’on doit découvrir et que les personnages vont rencontrer.

Max est un personnage masculin intéressant, très sûr de lui, charmeur et charmant, mais avec un côté brut de décoffrage qui fait des ravages. Il a ses faiblesses et les découvrir au fur et à mesure de l’histoire est plaisant.
Ila est quant à elle écorchée par la vie également. Elle a du mal à se livrer, ne fait pas confiance aux autres. Découvrir ce qu’elle a du subir est assez dur et renforce l’attachement que l’on peut ressentir pour elle.
Les chapitres alternent entre leurs deux points de vue, permettant ainsi de vraiment les connaître tous les deux et de vraiment s’immerger dans l’histoire.

La romance arrive rapidement, peut-être un peu trop à mon goût.
Cependant, on peut quand même dire qu’il y a de la tension et de l’attente, ce qui sauve un peu le fait que l’attirance entre Ila et Max arrive vite.

La plume de Georgia LYN HUNTER est surprenante ! Son style d’écriture se prête bien à ce genre d’histoires et j’ai trouvé qu’il était déjà bien mûr pour un premier livre.

La fin est telle qu’on l’attendait, satisfaisante, mais pas surprenante.


 

En conclusion, « Players to Men, tome 1 : A bout de souffle » m’a fait passer un bon moment de lecture. Georgia LYN HUNTER m’a de suite plongée dans son univers et j’ai été plutôt happée par l’histoire.
Les personnages principaux sont écorchés et durs, chacun à leur manière, mais ils restent plutôt attachants. La romance arrive vite, un peu trop à mon goût, mais il est indéniable qu’une tension est présente et renforce le récit.
Une nouvelle autrice à découvrir.





Avez-vous lu ce livre ? 

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vendredi 12 juin 2020

Le bonheur n'attend pas ; Jojo MOYES.







Édition : Hauteville
Prix : 19,50 €
Poche : -
Sortie : 03/06/2020
Pages : 576
Ebook : Oui - 9,99 €



Le bonheur n'attend pas
Jojo MOYES.



Résumé.

Pur produit des années soixante, Athene Forster n'est pas pressée de se marier. Cette jolie fille trop gâtée est devenue une jeune femme aussi capricieuse qu'imprévisible, et elle multiplie les écarts de conduite.

Aussi ses parents accueillent-ils avec soulagement la nouvelle de son mariage avec Douglas Fairley-Hulme, héritier de bonne famille. Mais à peine deux ans plus tard, la rumeur court qu'elle a une liaison, et le scandale la rattrape.

Trente-cinq ans plus tard, Suzanna Peacock s'efforce de vivre une vie aussi paisible que celle de sa mère a été tumultueuse. Elle s'installe à la campagne avec son mari, Neill, qui espère fonder une famille avec elle, et ouvre un café où elle vend des objets vintage.

Les rencontres inattendues qu'elle va faire dans cette petite ville vont apporter bien des réponses aux questions qui la hantent...















Je remercie les éditions Hauteville pour cette lecture.


Un nouveau livre de Jojo MOYES qui arrive et tout le monde s’emballe. Après son immense succès avec son livre « Avant toi », chaque nouvelle parution de cette autrice enflamme nombre de lecteurs.

« Le bonheur n’attend pas » est la nouveauté de cette année 2020.
Nous allons y faire la connaissance de Suzanna, une trentenaire qui revient vivre dans la campagne de son enfance avec son mari, Neill. Ils veulent un nouveau départ après avoir eu des problèmes financiers.
Suzanna va y ouvrir un café un peu particulier, qui est également une boutique d’objets vintages. Avec ce nouveau travail, elle souhaite également trouver un vrai sens à sa vie.
Mais peut-être que revenir là où vit sa famille n’était pas une si bonne idée ? Entre secrets bien gardés, non-dits et rancoeurs, son monde va être bousculé.

Je n’ai lu que deux livres de cet auteur avant celui-ci : « Avant toi » et « Jamais deux sans toi ».
Autant dire que « Le bonheur n’attend pas » est complètement différent de ces deux-là.

Bien plus que l’histoire de Suzanna, c’est dans une histoire multi-générationelle que nous allons plonger.
On sent immédiatement que quelque chose ne va pas chez Suzanna, qu’elle traîne un mal-être qui est bien plus grand qu’elle, comme une malédiction. Elle ne trouve pas sa place dans sa famille, elle n’est pas heureuse dans son couple et n’a pas de véritables amis. A chacune de ses apparitions, il y a comme un voile sombre qui la surplombe et qui donne à ce personnage un aspect presque lugubre.

Ce sentiment, on va peu à peu le comprendre en découvrant le passé de ses parents et leur histoire bien particulière.
Il y a finalement peu de retours en arrière, mais à chaque fois notre curiosité est attisée puisque ce sont des instants qui nous permettent de mieux comprendre le présent.
J’ai vraiment beaucoup aimé ces retours en arrière, même si à chaque fois j’ai eu beaucoup de peine de découvrir les personnages autant torturés.

S’il y a bien un aspect particulier à cette histoire, c’est l’impression pesante de nostalgie qui règne tout au long de ce livre.
Cette tension est parfaitement retranscrite par Jojo MOYES. On ressent tout le malheur des personnages de la première à ( presque ) la dernière page.
En toute franchise, je ne sais dire si c’est quelque chose que j’ai adoré à cent pour cent, ou si c’est quelque chose qui m’a finalement gêné. En tout cas, c’est un aspect pesant, présent, bien décrit et qui ne laissera personne indifférent.

Il y a beaucoup de personnages. Des principaux, qui sont les héros de chapitres, dans lesquels nous partageons leurs pensées. Des secondaires également, qui viennent réellement donner vie à l’histoire.
Il y a des gentils, des méchants, des enthousiastes, des exécrables, des caractères différents qui vous toucheront ou non.
Pour ma part, j’ai eu un énorme coup de coeur pour le personnage de Vivi. Tant dans le passé que dans le présent, c’est le personnage qui m’a le plus touché. Elle n’est jamais celle qui est sur le devant de la scène, toujours celle qui agit dans l’ombre et qui finalement s’oublie pour le bonheur des autres. J’ai aimé toutes ses facettes, toutes ses douleurs qui ont forgé son coeur.

Jojo MOYES aborde beaucoup de thématiques dans son histoire, tant de façon nette et précise que de façon suggérée.
Les relations familiales sont un sujet très important. La place de la femme en tant que personne, mère, fille ou épouse également. Les maltraitances aussi, un sujet ô combien délicat qui est abordé avec force et sentiments.


En conclusion, « Le bonheur n’attend pas » est vraiment une lecture particulière, qui reste dans nos mémoires. Jojo MOYES nous plonge dans son histoire entre romantisme et mélancolie.
On y suit plusieurs personnages sur plusieurs générations, une saga familiale teintée de non-dits, de tristesse et de peine. Comme une malédiction qui finalement s’est transmise aux héritiers et notamment à Suzanna qui reflète parfaitement la nostalgie pesante de ce récit.
Heureusement, il y a aussi des moments de joie qui nous mettent le sourire aux lèvres.
Une lecture que j’ai mis longtemps à terminer, mais qui se savoure avec patience.







Avez-vous lu ce livre ? 

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vendredi 18 octobre 2019

A première vue ; Colleen HOOVER.








Édition : Hugo Roman
          Collection Poche. 
Prix : 7,60 €
Sortie : 10/10/2019
Pages : 391
Ebook : Oui - 9,99 

A première vue
Colleen HOOVER.



Résumé.

Merit Voss est une fille un peu bizarre. Elle collectionne, par exemple, des trophées qu'elle n'a pas gagnés. C'est en voulant en acquérir un nouveau dans une brocante qu'elle fait la connaissance d'un séduisant jeune homme : Sagan. Il lui plaît immédiatement mais elle va vite réaliser que l'alchimie qu'elle a perçue entre eux a peu de chances de se développer.

Rien n'est jamais simple dans la famille Voss. Son père et sa mère sont séparés officiellement mais vivent encore sous le même toit, celui d'une église désaffectée. Elle supporte mal l'ambiance qui y règne entre des parents qui semblent l'ignorer et des frères et soeur dont elle se sent de moins en moins proche.Mais le pire est peut-être à venir quand elle découvre que les apparences sont parfois trompeuses.

Quand la vérité se dévoile, lorsque des secrets bien gardés commencent à émerger, Merit est confrontée à une tâche difficile : remettre toutes ses certitudes en question.















Je remercie les éditions Hugo&Cie et la collection Hugo poche pour cette lecture.


« A première vue » nous présente l’histoire de la famille Voss du point de vue de Merit, l’une des filles de cette famille.
Elle a dix-sept ans et collectionne les trophées qu’elle n’a pas gagnés. Manie un peu bizarre, un peu comme elle.
En voulant en acquérir un nouveau à une brocante, elle va faire la connaissance de Sagan, un jeune homme qui lui plaît immédiatement. Sauf qu’un énorme quiproquo va rendre leur relation immédiatement tendue.
Sa famille est toute aussi bizarre qu’elle : ils vivent dans une ancienne église, son père s’est remarié avec l’infirmière de sa mère. Cette dernière vit toujours avec eux, au sous-sol, encore marquée psychologiquement par son cancer. Ses frères et soeurs ont tous des comportements bizarres et n’obtiennent aucune sympathie de la part de Merit qui est très dure envers eux.
Seulement, lorsque les secrets apparaissent et se dévoilent, Merit commence à se rendre compte que parfois, les apparences sont trompeuses.

Colleen HOOVER n’est plus à présenter. Elle écrit autant de la romance que des drames plus sombres. Que l’on préfère un genre ou l’autre, on est sûr d’une chose avec elle : chaque fois que l’on ouvre l’un de ses livres, on en ressort bouleversé.
« A première vue » ne déroge pas à la règle.

Dès le début, nous suivons Merit lors de sa rencontre avec Sagan.
En seulement quelques minutes, la jeune femme va tomber sous son charme. Ce dernier n’est pas insensible puisqu’il l’embrasse… Mais il la prenait pour une autre. Merit, gênée, tombe de haut, surtout en sachant qu’il vit désormais sous leur toit.

Cette rencontre et ce quiproquo va être le début de la descente aux enfers de Merit, qui était déjà bien programmée.
En effet, à première vue la famille de la jeune fille est normale, un peu bizarre, mais un peu comme toutes les familles. Sauf que petit-à-petit des comportements étranges et parfois à la limite de la morale se présentent. Sans compter qu’au fur et à mesure des chapitres, Merit dévoile les secrets qu’elle cache au fond de soi, des secrets qui ont défini la femme qu’elle est aujourd’hui. Des non-dits qui ont fracturés cette famille qui va bien plus mal que ce que l’on peut imaginer de prime abord.

Colleen HOOVER aborde de nombreuses thématiques tout au long de son livre.
Il y a d’abord la sexualité qui est traitée à travers le personnage de Merit. Elle est toujours vierge à dix-sept ans et savoir que sa soeur ne l’est plus est difficile à accepter pour elle. Elle traîne comme un fardeau le fait qu’elle est totalement novice à ce sujet. Je pense que dans ce thème, beaucoup d’adolescents vont se retrouver. La sexualité n’a jamais été autant présente dans notre société, il y a beaucoup de pression sur les jeunes aujourd’hui et cette angoisse est parfaitement retransmise à travers Merit. Le thème de l’homosexualité est également abordé, sujet ô combien d’actualité.
Il y a également la dépression qui est dépeinte sous plusieurs formes. On y voit plusieurs conséquences de la dépression, traitée ou non. C’est vraiment un élément important qui va prendre énormément de place dans l’histoire et qui va guider plusieurs personnages.

Le livre est vraiment divisé en deux temps.
Tout d’abord une descente aux enfers des personnages, descente qui se commence lentement, sans que l’on ne s’en rende vraiment compte. Jusqu’à arriver au point de non-retour, celui où les secrets sont dévoilés pour la survie des personnages. On ne parle jamais assez des choses que l’on tait, pensant bien faire, mais qui finalement deviennent des bombes à retardement autant pour la personne qui détient ces secrets que pour les personnes qui l’entourent.
Puis ensuite s’amorce un deuxième mouvement qui ramène les personnages petit-à-petit vers la lumière. On ne passe pas du noir au blanc, mais on arrive presque à un gris, à un espoir auquel on veut vraiment s’accrocher, autant que les personnages.
J’ai autant apprécié ces deux phases, les deux pour des raisons différentes. Malgré tout, l’intégralité est dure à lire, il faut s’accrocher. On passe par de nombreux sentiments, qu’ils soient positifs ou négatifs, mais on ne peut pas rester insensible face à cette famille et à ce qu’elle vit.


En conclusion, « A première vue » est bien plus qu’une histoire young-adult à « première vue ». Colleen HOOVER joue avec nos nerfs en nous présentant la famille Voss, une famille de prime abord presque parfaite. Sauf que comme des poupées russes, un secret en cache un autre et nous tombons dans une spirale infernale qui embarque également les personnages.
Colleen HOOVER aborde beaucoup de thématiques d’actualité telles que la sexualité, la dépression, les non-dits,… Mais le plus gros message qu’elle fait passer à travers son histoire est que tout est une question de point de vue. Pourquoi cette personne a-t-elle fait ça ? Pourquoi en arriver là ? Peut-être que chaque action que l’on croit « mauvaise » est d’abord motivée par une envie de bien faire…
Oui, parfois tout est une question de point de vue et c’est ce qu’ « A première vue » va vous montrer.








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