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mercredi 6 mai 2020

Not made for love ; Alfreda ENWY.







Éditions : Harlequin
           Collection &H.
Prix : 16,90 €
Poche : Oui - 6,90 €
Sortie : 03/06/2020
Pages : 384
Ebook : Oui - 6,99 




Not made for love
Alfreda ENWY.



Résumé.

Elle n’est pas prête à aimer, mais il est là pour lui apprendre.

L’amour, Avery y a renoncé. Elle ne peut donner à un homme ce qu’il désire, elle le sait.  Alors quand Wade, le canon que la fac lui assigne comme tuteur, se dit prêt à tout pour la séduire, elle le prévient aussitôt qu’il perd son temps. 


Personne, pas même ce séduisant étudiant en art, ne peut changer celle qu’elle est devenue. Pourtant, avec son regard bleu océan qui rend dingues toutes les autres filles, il est loin de la laisser indifférente. 

Et, quand il propose de lui donner des cours particuliers à l’approche des partiels, elle sent combien il lui sera difficile de s’en tenir à sa résolution. Ça tombe mal  :  Wade ne reculera devant rien pour la faire craquer…
















Je remercie Harlequin, la collection &H et NetGalley pour cette lecture.

Avery a renoncé à l’amour. Elle n’est pas comme les autres et elle le sait. Sans pour autant être totalement heureuse, elle se complait dans son quotidien d’étudiante en arts.
Seulement, ses notes baissent et elle risque de perdre sa bourse d’études, chose qu’elle ne peut absolument pas se permettre.
Wade est son tuteur : il va l’aider à comprendre ce qui ne marche pas dans ses devoirs. Seulement Avery n’imaginait pas qu’il serait aussi charmant et gentil.
Petit-à-petit, quelque chose reprend vie en elle et c’est sans compter Wade qui n’est pas du tout insensible à son charme.

Je dois l’avouer : c’est le premier livre de Alfreda ENWY que je lis. Pourtant, ma PAL en contient plusieurs, mais je n’ai jamais eu l’occasion de plonger dans l’une de ses histoires. Je n’entends que du bien de ses récits et j’ai donc sauté le pas avec cette nouveauté.

En toute franchise, « Not made for love » m’a d’abord plu et puis m’a finalement un peu ennuyée.

La première moitié du livre m’a totalement convaincue.
J’ai été autant charmée par Avery que Wade, ces deux personnages principaux qui ont facilement trouvé une place dans mon coeur. Ils sont tous les deux attendrissants à leur manière, ont chacun leurs faiblesses.

Ce que j’ai particulièrement apprécié concernant les personnages c’est que ce sont deux personnalités foncièrement gentilles avec de beaux caractères. Ca change tellement des personnages aux caractères extrêmes, et ce choix apporte une vraie douceur et une tendresse à l’histoire, à leur histoire.

J’ai aimé leur rencontre, j’ai adoré apprendre à les connaître en même temps qu’eux apprennent à connaître l’autre. Découvrir leur vie avant leur rencontre et pendant m’a vraiment prise dans l’histoire.

Par contre, malgré le fait que cette première moitié de livre m’a vraiment plu, la seconde moitié m’a vraiment laissée sur ma faim.
Autant j’ai apprécié la douceur et la tendresse des personnages, l’évolution toute en douceur de leur relation, autant j’ai commencé à être un peu ennuyée par cette romance. On retrouve souvent les mêmes questionnements, les mêmes interrogations, les quelques secrets ne sont pas difficiles à trouver. En gros, il manquait pour moi du suspens à ce récit pour m’insuffler l’envie de rester accrochée au livre jusqu’à la dernière page.

Alors oui, je pense que « Not made for love » est bien plus qu’une simple romance.
Oui, Alfreda ENWY délivre de nombreux messages dans cette histoire, des messages que je vous laisse découvrir pour éviter de trop vous spoiler votre lecture. Des thèmes qu’elle aborde et dont elle s’explique personnellement à la fin de l’histoire.
Même si ce sont des thématiques que l’on a déjà vu dans ce genre de récits, j’aime découvrir les points de vue de nouveaux auteurs, mais aussi pourquoi il ou elle a voulu aborder cela.


En conclusion, « Not made for love » m’a laissé sur ma faim. Alfreda ENWY m’a d’abord complètement charmée avec son univers et ses personnages qui dénotent un peu de ce que l’on retrouve habituellement dans les romances. Des caractères doux pour aborder des thématiques dures, l’histoire était partie sur les chapeaux de roues pour me faire ressentir de puissantes émotions.
Cependant, j’ai trouvé par la suite qu’il y avait beaucoup de répétitions au niveau de l’intrigue, mais aussi au niveau des questionnements des personnages. Des répétitions qui ont fini par me lasser un peu…
A mon sens, il faut lire « Not made for love » plus pour les messages que l’auteur veut faire passer à travers son histoire que pour la romance en elle-même.
Même si ce n’est pas un coup de coeur, je me plongerai dans une autre histoire de Alfreda ENWY avec plaisir !







Avez-vous lu ce livre ? 

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mercredi 13 novembre 2019

Meg Corbyn, tome 1 : Lettres écarlates ; Anne BISHOP.




Édition : Milady
          Collection Bit-Lit.
Prix : 20 €
Poche : Oui - 8,20 €
Sortie : 16/04/2014
Pages : 504
Ebook : Oui - 5,99 
Meg Corbyn, tome 1 :
Lettres écarlates
Anne BISHOP.



Résumé.

Meg Corbyn est une Cassandra Sangue, une prophétesse du sang, capable de prédire l'avenir lorsqu'elle s'incise la peau. 

Une malédiction qui lui a valu d'être traitée comme de la viande par des hommes sans scrupules prêts à la taillader pour s'enrichir. 

Mais aussi un don qui lui a permis de s'échapper et l'incite à chercher refuge chez les Autres. 

Là où les lois humaines ne s'appliquent pas. 

Même si elle sait, grâce à cette vision, que Simon Wolfgard causera également sa perte. 

Car si le chef des loups est d'abord intrigué par cette humaine intrépide, peu de choses la séparent d'une simple proie à ses yeux...
















Je n’ai vu que des avis positifs sur cette série de bit-lit. Je me remets depuis peu à ce genre et j’étais très curieuse de découvrir l’univers de Anne BISHOP qui est plus qu’encensé.

« Lettres écarlates » nous présente Meg Corbyn, une jeune femme pas comme les autres. Elle est une cassandra sangue, une femme qui peut lire l’avenir en se tailladant. Son sang est plus que précieux et c’est pour cela qu’elle était enfermée dans un centre et traitée comme un objet.
Jusqu’au jour où elle arrive à s’échapper et qu’elle trouve refuge chez les Autres. Vampires, loups-garous, élémentaires,… Ils sont nombreux et vivent en parallèle des hommes. Une étrange cohabitation existe entre les espèces depuis toujours, même si les Autres sont plus puissants et que la tension entre eux et les humains est plus que palpable.
Simon Wolfgard est un loup, mais aussi le chef de l’Enclos, la petite ville uniquement habitée par les Autres au sein même d’une ville humaine. Ces enclos ont été créés pour essayer d’en apprendre plus sur les humains, mais aussi pour tenter de cohabiter un peu mieux avec eux, mais surtout pour les surveiller… Dans l’Enclos, ce sont les Autres qui font les règles : les lois humaines n’existent pas pour eux.
Quand un jour Meg Corbyn arrive à l’Enclos pour trouver refuge, Simon sait que de sombres jours les attendent en l’acceptant parmi eux.

J’ai adoré ma lecture ! Ca faisait très longtemps que je n’avais pas été autant happée par une histoire bit-lit et que ça fait du bien.

Pourtant au début ce n’était pas gagné. Les premiers chapitres sont très longs à lire, mais surtout denses en informations. Il y a beaucoup de termes nouveaux, énormément d’informations. On accumule les éléments et les détails, on essaie de se souvenir de chaque nouveau mot. Cependant, il ne faut pas uniquement se focaliser dessus au point de vouloir tout connaître par coeur, mais plutôt se laisser porter par l’histoire. Passé cela, on entre vraiment dans le vif du sujet et ce n’est que du plaisir.

Si de prime abord on pourrait penser que « Lettres écarlates » n’est que l’histoire de Meg Corbyn, on se trompe lourdement. Il y a plusieurs intrigues qui se mêlent et qui se croisent, pour notre plus grand bonheur.
Fuite, politique, enquête, mystères,… J’ai été totalement conquise par tous les aspects de cette histoire.
Anne BISHOP traite toutes ces intrigues en utilisant plusieurs points de vue. Nous passons de personnages en personnages au fil des chapitres pour savoir ce qu’il se passe dans chaque espèce, traitant de ce fait plusieurs problèmes, pour que nous ayons plusieurs opinions sur chacun d’eux. Ainsi, nous avons autant le point de vue de la part de Meg CORBYN, le personnage central de cette série, mais aussi celui de Simon et de personnages de différentes espèces, mais également le point de vue d’humains. Si ça peut paraître d’abord déstabilisant, cette alternance devient bien vite obligatoire et additive pour pouvoir suivre toutes les intrigues.

Si vous cherchez une histoire bit-lit avec de la romance en sujet principal, vous pouvez passer pour le moment votre chemin. Il n’y a pas de cela dans ce premier opus, même si l’on se doute du chemin que vont prendre les personnages. Les liens mettent du temps à se former et cela fait monter la tension et l’envie d’en découvrir plus sur les différentes relations que vont développer les personnages.

L’ambiance est très sombre, du début à la fin du livre.
Oui, il y a des passages drôles, d’autres émouvants, mais on a vraiment l’impression d’être dans un univers très tamisé, très stressant. Cette immersion est assez fascinante et j’ai aimé le parti pris de l’auteur de vouloir un univers aussi sérieux et aussi noir.

J’ai vraiment apprécié Meg Corbyn, même s’il nous reste encore beaucoup de choses à apprendre d’elle. C’est une héroïne qui n’a pas encore exprimé tout son potentiel et qui suscite immédiatement notre sympathie. Elle est loin des personnages principaux que l’on retrouve habituellement dans ce genre d’histoire. Elle est naïve, mais déborde de bonne volonté. Elle est très loin des clichés et surprendra plus d’un lecteur.
Simon est intéressant à suivre également, notamment pour sa bestialité. Il ne refoule pas son côté « loup », au contraire. Etre humain pour lui n’est pas naturel et interagir avec eux l’est encore moins. Pourtant, il essaie, mais dans l’intérêt des Autres. J’ai aimé son côté brut, sa noirceur, il est également loin des clichés de ce genre de personnages.
J’ai eu aussi un gros coup de coeur pour Sam, le petit loup et Tess la mystérieuse femme. J’ai hâte de les voir évoluer et d’en apprendre plus sur eux également.
Il y a un vrai travail de la part de l’auteur sur les personnages pour les rendre autant crédibles que son univers. Son histoire est sombre, difficile parfois à lire et fait surgir de l’angoisse dans nos tripes. On est loin des univers romantiques où une histoire d’amour surpasse toutes les barrières et éloigne les guerres. Non, « Lettres écarlates » est bien plus terrible et nous présente une histoire plus terre à terre, beaucoup plus adulte que le résumé peut nous laisser croire.

La fin fait monter la tension crescendo.
Il y a de l’action, du suspens, de la peur. Mon coeur a tambouriné jusqu’au dernier mot et je n’ai pas pu me détacher du livre dès que les personnages se sont mis en action. Autant dire que l’auteur nous donne envie de plonger immédiatement dans le second opus « Volée noire ».


En conclusion, « Meg Corbyn, tome 1 : Lettres écarlates » est un début de série qui m’a complètement convaincu. Anne BISHOP m’a plongé dans son univers avec une facilité déconcertante. Bien plus qu’une simple histoire bit-lit, il y a plusieurs genres qui se mélangent au fil des nombreuses intrigues qui se croisent.
L’univers est sombre, travaillé, complètement différent de ce que l’on peut retrouver habituellement. Il y règne une tension, une peur, qui sont presque constamment présentes et rendent le récit encore plus intriguant.
Les personnages sont à l’image de l’histoire : surprenants et sombres, loin des clichés de ce genre d’histoire. Il y en a pour tous les goûts et même les « méchants » sont convaincants dans leurs rôles et nous donnent envie de mieux les connaître.
Bref, vous l’aurez compris : je suis totalement tombée sous le charme de cette histoire qui a un énorme potentiel et qui me donne envie de me plonger immédiatement dans le second opus !








Avez-vous lu ce livre ? 

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mardi 24 novembre 2015

Bird Box ; Josh MALERMAN.

Édition : Le Livre de Poche.
Prix : 7,30 €
Sortie : 18/11/2015
Pages : 384

Bird Box,
Josh MALERMAN.



Résumé.

La plupart des gens n'ont pas voulu y croire, les incidents se passaient loin, sans témoins…

Depuis qu'ils sont nés, les enfants de Malorie n'ont jamais vu le ciel. Elle les a élevés seule, à l'abri du danger, sans nom, qui s'est abattu sur le monde. 

On dit qu'un coup d'œil suffit pour perdre la raison, être pris d'une pulsion meurtrière et retourner sa violence contre soi. 

Elle sait que bientôt les murs de la maison ne pourront plus protéger ses petits. Alors, les yeux bandés, tous trois vont affronter l'extérieur, et entamer un voyage terrifiant sur le fleuve, tentative désespérée pour rejoindre une colonie de rescapés. Arriveront-ils à bon port, guidés seulement par l’ouïe et l’instinct ?


Un climat de tension habilement instauré, qui vous fera sursauter au moindre bruit.  

















Merci au Livre de Poche pour cette nouvelle sélection des blogueurs !

Qui n'a pas entendu parlé de « Bird Box » ? A sa sortie en grand format, ce livre n'est pas passé inaperçu ni sur les réseaux sociaux, ni dans les librairies qui le plaçaient bien en évidence dans leurs rayonnages. Son succès s'est créé autour de son côté atypique et beaucoup se sont lancés dans l'aventure de le lire. La conclusion : soit on n'aimait pas et laissait tomber cette lecture, soit on en ressortait terrifié. 
Autant vous dire que, après avoir moi aussi lu ce livre, je me trouve un peu entre les deux.

« Bird Box » met en scène une jeune femme, Malorie, qui vit dans un monde semblable au nôtre. Sauf qu'un beau jour, la Terre est envahie de phénomènes très étranges : des personnes perdent la raison et vont même jusqu'à se tuer juste après avoir vu ‘quelque chose’. Le pire dans tout cela ? C'est que ça se propage à vitesse grand V ! 
Personne ne sait comment lutter contre ces choses, personne ne sait comment s'immuniser. Il ne faut pas les ‘voir’ pour ne pas devenir fou. Tout le monde commence donc à se barricader chez soi, obstruant toutes les fenêtres, vivant reclus. 
Seulement, le mal arrive toujours à frapper à notre porte et Malorie va perdre une personne très chère à ses yeux. Seule et enceinte, elle va devoir trouver un autre refuge. 
Mais comment faire lorsque l'on ne peut pas voir, lorsque l'on ne peut pas identifier nos pires ennemis ?

Difficile de résumer ce livre tant l'histoire est complexe. 
Tout au long de « Bird Box », nous sommes ballottés entre le présent, qui met en scène Malorie et ses deux enfants quatre ans après le début de cette catastrophe, et le passé qui nous raconte comment tout a commencé et comment Malorie s'en est retrouvée là.
Ses alternances sont bien gérées et permettent de mettre le lecteur au courant de l'évolution de ce fléau, tout en nous maintenant dans la spirale angoissante du présent de Malorie. 
Plutôt que de monter la tension crescendo, l'auteur a préféré nous la jeter en pleine figure, brute et intense, et le résultat est plutôt pas mal. Nous sommes angoissés et anxieux de découvrir comment cela s'est produit, où va Malorie, qui sont ses bêtes, survivra-t-elle ?

J'ai lu pas mal de chroniques disant que l'on en ressort terrifié.
Pour ma part, le job n'a fonctionné qu'a moitié. Pourtant, j’ai été dans l’histoire de la première à la dernière page. L’histoire est prenante, mais pas angoissante du début à la fin. Certes, il y a de la tension, mais pas de l’horreur à proprement parler dans tout le livre.
Cependant, j’avoue avoir trouvé certaines scènes horribles, voir malsaines. Notamment le passage où Tom et Jules sortent pour aller voir ce qu’ils peuvent récupérer dans les maisons vides du voisinage. C’est intense, horrible et macabre. 

Parlons un peu des acteurs du livre.
Ils sont tous étranges et l’on a du mal à s’attacher à eux, exceptée Malorie. Cette femme, que l’on va suivre du commencement jusqu’à la fin de sa ‘quête’ va vivre des évènements tragiques et horribles, alors qu’elle devrait au contraire profiter du quotidien. On va voir tous les efforts qu’elle va mener, tous les sacrifices qu’elle va faire pour elle et ses deux petits et c’est réellement touchant et dur à la fois. 
Ses deux enfants, « Fille » et « Garçon », s’apparentent plus à des animaux qu’à des êtres vivants. Malorie les a élevés de telle manière que tous leurs sens, sauf la vue, soient développés au maximum. 
Par contre, on a vraiment du mal à cerner les autres personnages, à compatir sur leurs sorts. Ils sont simplement perdus. 

Les ‘créatures’ qui peuplent « Bird Box » et qui terrifient nos personnages resteront jusqu’au bout.. Méconnues. Oui, Josh MALERMAN décide de garder le mystère sur elles, laissant à chacun le loisir de les imaginer comme il les souhaite.
Malheureusement, je n’aime pas lorsque les auteurs laissent des libertés aux lecteurs. Je préfère que l’on m’impose une vision précise, plutôt que de laisser le choix à tout un chacun de se faire sa propre version.

Le final est quant à lui surprenant et légèrement décevant.
Je ne pensais pas que nos personnages arriveraient jusque là. Ce qu’ils vont trouver est une solution un peu trop facile à mon goût. Certes, nos personnages le méritaient un peu, mais cette fin va à l’encontre de tout ce désespoir que l’on trouve dans le livre.




En conclusion, « Bird Box » est un livre surprenant tant par son histoire que par sa façon de la raconter. Josh MALERMAN nous plonge dans un univers dévasté qu’il réussit à nous dépeindre parfaitement. Cependant, quelques fausses notes sont présentes dans son récit, empêchant le lecteur de pleinement profiter de la puissance de son histoire.






Un livre à lire pour ceux qui recherchent une histoire qui prend aux tripes, qui fait peur et qui surprend.









Avez-vous lu ce livre ? 

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