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mardi 2 août 2016

La belle et le solitaire : Jeu de masques ; Florence COCHET.

Édition : Auto-Edition.
Prix : 1,99 €
Sortie : 31/03/2016
Pages : 55

La belle et le solitaire :
Jeu de masques,
Florence COCHET.



Résumé.

Nom : Marchesi

Prénom : Isabella

Profession : cambrioleuse

Mission : dérober l’œuf de l’hiver, de Fabergé

Propriétaire : Sir Stephen Hawkfield

Localisation : Hawkfield Manor, Angleterre

Risques : modérés


sauf si le maître des lieux décide de l’entraîner dans un troublant jeu de masques…
















Merci à l'auteur, Florence COCHET, pour m'avoir donné l'occasion de lire son nouveau livre.

J'ai connu sa plume à travers sa série parue chez les éditions Laska : « Par le sang ».
C'est une saga fantastique en plusieurs épisodes qui m’avaient vraiment beaucoup plu. 
Avec cette histoire, nous nous éloignons de cet univers imaginaire pour nous rapprocher du réel.

Dans « La belle et le solitaire : Jeu de masques », nous allons suivre Bella, une jeune femme qui a une double identité. Alors qu'aux yeux de tout le monde elle se fait passer pour une blogueuse culinaire, elle est en réalité une voleuse d'objets d'art. Sculpture, tableaux : aucun défi n’est impossible pour elle.
Sa nouvelle mission est d'aller voler l’œuf de l’hiver de Fabergé. Cet objet est gardé dans la somptueuse demeure du riche Sir Hawkfield. 
Alors que son plan semble fonctionner à merveille, Bella se fait capturer et emprisonner chez Sir Hawkfield. Mais que lui veut-il ?

Florence COCHET nous offre ici une nouvelle bien écrite et prenante.
Étant habituée à lire sa plume sous ce format, je ne suis donc pas choquée de la petitesse de l'ouvrage ( un peu plus de 50 pages ). 
En tout cas, si vous pensez lire une histoire courte et bâclée, ce n'est pas le cas ici. Cet auteur a toujours réussi à me surprendre dans ce genre dans lequel est excelle.

Même si nous entrons rapidement dans le vif du sujet, Florence COCHET arrive à nous livrer des éléments du passé des personnages à travers des dialogues ou des souvenirs, ce qui nous aide à mieux les comprendre. Ce n'est absolument pas barbant et plutôt efficace.

Le mystère rôde autour de Sir Hawkfield. Il est riche et tout lui réussissait jusqu'au jour où il a eu un accident de voiture. Depuis, il se terre dans sa demeure et n'ôte jamais son masque de son visage. Est-il dévisagé ? Cette question restera dans notre tête jusqu'aux dernières pages. 
À chacune de ses apparitions, il est loin de nous laisser indifférent car son comportement est vraiment particulier. Distant ou très familier, froid ou chaleureux, nous sommes comme Bella : nous ne savons pas sur quel pied danser. 

Bella est une héroïne sympathique et forte, mais je pense que tout son potentiel n'a pas été exploité. 
La romance qui va s'installer dans cette histoire montre un peu les défauts de ce personnage : alors qu'elle est forte et indépendante, elle va trop rapidement succomber au charme de cet inconnu. Même si cette attirance n'arrive pas de manière subite, on est quand même un peu déstabilisés.
Comme le récit est une nouvelle, on voit parfois les limites de ce format court pour ce genre d'histoire, limites que l'auteur a malheureusement atteintes.

La fin est en demi-teinte.
Sur les deux mystères, j'en ai découvert un avant qu'il soit révélé. De plus, je suis un peu frustrée car j'aurais aimé que l'histoire dure un peu plus longtemps, ou que l'auteur rajoute un épilogue pour savoir ce que sont devenus nos personnages quelques années plus tard.




En conclusion, « La belle et le solitaire : Jeu de masques » est une nouvelle plaisante et absolument pas superficielle. Florence COCHET a réussi une deuxième fois à me séduire, mais cette fois-ci dans un autre genre. Cependant, son histoire aurait mérité plus de développement, voir même être écrite sous la forme d'un roman pour qu'elle puisse être réellement exploitée.






Un livre à lire pour passer le temps, un après-midi.




Note.

14/20










Avez-vous lu ce livre ? 

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mercredi 3 février 2016

La Princesse et le Dragon ; Ivy CLARK.

Édition : Láska.
Prix : 1,99 €
Sortie : 10/12/2015
Pages : 142

La Princesse et le Dragon,
Ivy CLARK.



Résumé.

Pour Juliette, les vacances s’annoncent mal. 
Non seulement Vincent a osé la quitter (cet abruti !), mais en plus, elle doit supporter l’évènement le plus grotesque de l’année : le mariage parfait de sa sœur modèle.

Heureusement, à Lisbonne, ville où elle a passé la moitié de son enfance, Juliette retrouve quelques alliées. Entre une cousine délurée, une montagne de pâtisseries et une rivière de rhum, Carla resurgit, et avec elle, le souvenir enfoui de sa première expérience sensuelle.


Face à l’interdit, aux sensations inédites, en plein combat avec ses démons intérieurs, Juliette tente de sortir vainqueur, ou au moins, en un seul morceau…
















Merci aux éditions Láska pour cet ebook.


« La princesse et le dragon » nous raconte l'histoire de Juliette, une jeune femme qui va se faire quitter par son copain. La cause : elle est soit-disant frigide et leurs ébats sexuels ne sont pas très passionnés.
Déprimée et déconcertée, Juliette va partir chez sa famille au Portugal avec ses parents, sa sœur et son beau-frère. Ces deux derniers vont d’ailleurs se marier et tout le monde est à la fête.
Seulement, notre jeune héroïne va retrouver son premier amour de jeunesse : Carla. C'est une femme garçon manqué qui lui a fait connaître, plus jeune, ses premiers ébats amoureux.
La revoir va la chambouler et remettre en question ses préférences sexuelles.

J'avais adoré la plume de Ivy CLARCK dans « Les loups de Huntsville tome 1 », mais aussi son histoire qui était vraiment sympa à suivre.
J'espérais ici avoir le même coup de cœur, mais ce ne fut pas le cas.

« La princesse et le dragon » est la première romance entre deux femmes que je lis. Autant j'ai un peu de mal avec les relations homme-homme, tout simplement parce que cela ne m'émoustille pas, autant j'étais curieuse de lire une romance avec deux femmes.
Finalement, cela ne m'a ni choqué ni plu. Les scènes de sexe ne sont pas très longues ni trop détaillées. Tout est suggéré et cela passe plutôt bien.

La plus grande force de ce livre est aussi sa plus grande faiblesse : l'écriture.
Ivy CLARK nous narre cette histoire avec un langage très particulier, a mi-chemin entre le réel et le récit fantastique.
D'une manière générale, cette originalité est plutôt plaisante. Certains passages sont vraiment exquis, la réalité flirtant avec l'irréel grâce aux mots que cet auteur a choisis. 
Malheureusement, on se retrouve parfois avec des passages difficiles à comprendre. Ces petits moments sont plutôt mal gérés et l'on se sent un peu perdu. De même, certaines fois le ‘fantastique’ était un peu trop présent à mon goût. 
Du coup, je pense que j'aurais préféré lire cette histoire avec un style normal.

La temporalité est aussi un peu difficile à suivre.
Nous nous égarons un peu, à certains moments, ne sachant pas où l'on en est dans la chronologie de l'histoire. On le devine, par la suite, mais cela alourdit le récit et nous empêche de pleinement profiter de l'histoire.

La fin n'est pas très surprenante et nous laisse un petit goût d'inachevé. 
Un petit saut dans le futur pour savoir ce que sont devenues nos deux héroïnes n'aurait pas été de trop.




En conclusion, « La princesse et le dragon » me laisse un peu mitigée. Ivy CLARK m'avait complètement séduite avec « Les loups de Huntsville », mais le charme n'a pas opéré avec cette histoire. Cependant, le style d'écriture très particulier de ce livre fait qu’il mérite d'être lu.






Un livre à lire pour ceux qui veulent se plonger dans une romance plutôt particulière.




Note.

11,5/20



Extraits.

Un livre à lire pour ceux qui veulent se plonger dans une romance plutôt particulière. 
Dores est souriante dans sa décapotable. Elle vient de nous récupérer à l’aéroport de Lisbonne. Sa façon de conduire est le signe d’une grande instabilité émotionnelle. Ma mère lui rappelle une des règles basiques du code de la route, qui consiste à regarder devant soi.
Ma sœur continue de piailler pour la seule personne ayant les nerfs assez élastiques pour l’écouter de bout en bout sans flancher, le mec le plus tolérant de la planète : mon père. À l’arrière, Afonso assure la cohésion du groupe. Il rassure ma mère, au bord de la crise cardiaque, en la laissant arracher ses poils d’avant-bras. Et en plus d’écouter Dores, il acquiesce à la moindre question rhétorique. C’est dire s’il est pour moi l’équivalent d’un saint, un modèle de patience défiant toutes les lois sociales et physiques.
Quand il s’agit de son aînée, Afonso manque de poigne et d’objectivité. Mon père admire sa fille, qui s’en sort admirablement dans le monde adulte. Son nez droit est là pour témoigner de la passation des gènes, tout comme la courbure naïve des sourcils que Dores parvient à transformer en menace vibrante. Pour moi, elle se rapproche plus de l’Antéchrist que de la Vierge, mais à quoi bon chipoter sur la provenance ?
Le Portugal est la destination de nos vacances. Si l’on exclut du mot vacances toute notion de repos et de tranquillité. Il s’agit d’une de ces années où l’on a l’intuition que l’été consistera à tolérer ses semblables et à donner son avis sur le climat. Rupture précoce et crise familiale ouvrent le bal.
Je ne trouve aucun partisan ni réconfort au sein de ma famille. Dores ne peut prendre le chagrin de sa benjamine trop à cœur, au risque de réveiller sa sciatique. Elle m’a brièvement serrée dans ses bras musclés pour ensuite partir dans un délire égocentrique et raconter qu’un jour, je trouverai l’homme de ma vie et que je serai heureuse, comme elle. Un jour, moi aussi, je réaliserai le rêve de toutes les petites filles du monde : j’abandonnerai mon nom et mon ambition pour signer un contrat et faire le guignol dans une église. J’ai rétorqué ce que j’espère du fond de mon cœur malade : que l’heureux élu, si je l’envisage un tant soit peu, ne ressemble ni de près ni de loin à son prince en carton. Puis je lui ai demandé si elle savait que Patrick était homosexuel. Ce jour-là, elle m’a rayée de la liste des invités avant que ma mère n’intervienne. "














Avez-vous lu ce livre ? 

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samedi 23 janvier 2016

Fêtes, déboires et fan-attitude ; Julie FORGERON.

Édition : Láska.
Prix : 2,99 €
Sortie : 10/12/2015
Pages : 175

Fêtes, déboires et fan-attitude,
Julie FORGERON.



Résumé.


C’est la rentrée. Antton déménage à Montpellier pour y suivre des études de médecine, et Sophia ne peut s’empêcher d’angoisser. 

Leur relation survivra-t-elle à l’éloignement ? Une prof d’histoire-géo au lycée peut-elle rivaliser avec l’attrait d’une nouvelle vie d’étudiant ?

Des épreuves l’attendent également du côté professionnel. D’abord, elle doit composer avec une collègue des plus antipathiques. 


Puis, alors que les fêtes de fin d’année approchent, c’est un élève qui lui cause de l’inquiétude…
















Je remercie les éditions Láska pour m'avoir envoyé cet ebook.

« Fêtes, déboires et fan-attitude » est le troisième tome de la série de Julie FORGERON. 
Nous suivons pour la dernière fois les aventures de Sophia, qui va commencer une nouvelle année scolaire difficile. 
Entre Antton qui part faire une école de médecine à Montpellier et qui va connaître les joies de la vie étudiante, une collègue de travail qui va lui en faire voir de toutes les couleurs et un élève qui subit les moqueries de ses camarades à cause de son homosexualité, Sophia ne va pas s'ennuyer. 
Va-t-elle réussir à régler tous ses problèmes à son travail ? Et comment va se terminer son histoire avec Antton ?

J'ai bien aimé les deux premiers tomes, même si le second opus était un peu moins bon que le premier, et j'attendais avec beaucoup d'impatience la fin des aventures de Sophia et d’Antton. 
Ici, dans ce troisième volet, j'ai eu beaucoup de plaisir à retrouver l'écriture de Julie FORGERON que j'apprécie de plus en plus. Elle a un style léger et ne passe pas par quatre chemins pour nous raconter son histoire. 

Dans ce tome-ci, le couple Antton/Sophia va connaître quelques difficultés, notamment à cause de la distance physique puisque Antton part faire ses études dans une autre ville, mais aussi vis-à-vis de leur différence d'âge. 
J'ai bien aimé trouver ces problématiques qui sont un peu le reflet de ce que j'ai vécu et que je vis toujours ( relation à distance, que c'est embêtant ! ). C'est sûrement parce que j'ai vécu les mêmes problèmes que Sophia que j'ai tant aimé ce dernier tome. 

Pour cette trilogie centrée sur Sophia, nous retrouvons tous les personnages que nous avons appréciés dans les précédents tomes. 

La fin n'est pas très surprenante, mais satisfaisante. 
J'aurai cependant apprécié un peu plus de détails sur la période où Antton et Sophia ne se sont pas vus. J'ai trouvé que notre héroïne était trop gentille à la fin et cela n’aurait pas été de refus si elle n’avait pas pardonné aussi rapidement à Antton.




En conclusion, « Fêtes, déboires et fan-attitude » clôt la trilogie sur Sophia comme je le souhaitais, mais sans grande surprise. J'apprécie toujours autant la plume de Julie FORGERON et je n'ai qu'une hâte : lire son prochain livre qui sera focalisé sur Estée, personnage que j’ai appris à apprécier de plus en plus au fil de cette histoire.






Un livre à lire pour ceux qui ont aimé les deux premiers tomes.




Note.

15/20



Extraits.

Dans le QG des profs, une délicieuse odeur de café se porte à mes narines. Je me précipite vers le percolateur et sors de mon sac un mug de couleur blanche avec un gros cœur rouge et l’inscription Léo & Louis. Estée et Paul me l’ont offert hier. Je l’adore !
Christine me sert le liquide brûlant et je m’installe avec elle à une table libre. Je pose au sol ma serviette en cuir, celle que papa et maman m’ont achetée l’année dernière, quand j’ai décroché ce poste de professeur. Les gens que j’aime me font des cadeaux tout le temps. Il y a une semaine, Antton m’a apporté un poisson rouge pour remplacer Napo. J’étais si contente que j’ai sauté sur mon chéri et l’ai entraîné dans la chambre.

« À quoi tu rêves ? » me demande une voix masculine.

Je lève les yeux et reconnais Benjamin. L’ambiance est toujours un peu tendue entre nous depuis que j’ai rompu avec lui. Toutefois, son sourire est éclatant : l’éloignement durant les deux mois d’été lui a permis d’oublier sa rancœur à mon égard. Je lui souris à mon tour et l’invite à s’asseoir avec nous. Le proviseur va bientôt nous rejoindre pour la réunion de prérentrée.

« Il est sympa, ton mug, dit Benjamin. Léo et Louis, c’est le nom de personnages de livres ? »
Si tu savais…

Grâce à l’arrivée de M. Souchon et de sa secrétaire, j’esquive la discussion sur la signification profonde des prénoms Léo et Louis. Le directeur entame un discours de bienvenue, puis enchaîne en souhaitant que nos étudiants aient de bons résultats. Je trouve son monologue interminable et ennuyeux. D’ailleurs, je l’écoute à peine. Avec toute la discrétion dont je suis capable, j’attrape ma veste, fouille dans la poche et sors mon portable. Je jette un coup d’œil à mes SMS. Pas de message d’Antton.
Toute à mes pensées, je ne me suis pas aperçue que la secrétaire avait distribué nos emplois du temps. Christine me donne un coup de coude dans les côtes pour me réveiller de ma torpeur.

« Vous acceptez, Mlle Lombardi ? » demande le directeur.

De quoi parle-t-il ?
Prise en faute comme une lycéenne, je m’empresse de répondre :

« Bien sûr, je suis ravie… »

Je jette un coup d’œil à la feuille devant moi.

« … de surveiller les retenues le mercredi après-midi. »

Me voilà coincée à chaperonner une bande d’ados ! Cette perspective ne m’enchante guère. En fait, il est malin, M. Souchon. Il a conscience que j’adore ce travail et, comme je dois encore faire mes preuves, je suis obligée d’accepter.
La réunion terminée, Christine et Benjamin me retiennent un moment pour discuter.

« Tu n’aurais pas dû consentir à faire tous les mercredis. D’habitude, on tourne. Il profite de toi parce que tu es la dernière arrivée, dit Christine.

— D’autant plus que tu as déjà tes heures de cours à assurer, ajoute Benjamin.

— Ce n’est pas grave. Que je prépare les cours ici ou chez moi, ça ne change pas grand-chose. »

Une jeune femme blonde m’aborde alors :

« C’est toi, Sophia ? »

Elle m’alpague par le bras sans me laisser de temps de répondre.

« On a du travail. Tu as mis un de ces désordres, l’année dernière, avec notre matériel ! »

Je jette un regard désespéré à Benjamin et Christine, qui me sourient et haussent les épaules. Je comprends que j’ai l’honneur de rencontrer Maud Verneuil, la prof que j’ai remplacée l’année passée. "














Avez-vous lu ce livre ? 

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