Édition : Laska.
Prix : 0,99 €
Sortie : 11/06/2015
Pages : 56
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Julie FORGERON.
Résumé.
Sophia aime l’histoire-géo — elle tente le CAPES pour la troisième fois –, écrire des fan fictions sur Napoléon Ier et Louis XVI, et sortir avec ses deux meilleurs amis, Estée et Paul.
Ce soir-là, au Pirate, elle est à la fois amusée et charmée de se faire accoster par un séduisant jeune homme du nom d’Antton. Ils n’ont toutefois que le temps de s’échanger leurs numéros de téléphone… et un baiser.
Quelques jours après, elle apprend qu’un lycée recherche un prof remplaçant en histoire-géographie.
Tout semble lui sourire lorsqu’elle décroche facilement le poste. Elle doit pourtant bientôt faire face à une déception de la part d’Antton. Peut-être n’est-il de toute façon pas le genre d’homme qu’il lui faut…
Je tiens avant tout à remercier les éditions Laska pour m'avoir envoyé cet ebook.
Dans « Beaux gosses, histoire-géo et fan-attitude », nous suivons l'histoire de Sophia, une jeune femme qui aime sortir, écrire des fan fanfictions, mais aussi l'histoire. D'ailleurs, elle aimerait décrocher son CAPES cette année, après plusieurs échecs, mais également obtenir un poste de professeur.
Un soir, alors qu'elle sort avec ses deux meilleurs amis, Sophia va rencontrer un beau jeune homme : Antton. Il ne se passe rien entre eux, mais elle a quand même réussi à avoir son numéro de téléphone.
Plusieurs jours après, elle va décrocher le graal : elle remplacera un professeur d'histoire-géographie dans un lycée.
Plus qu'heureuse, ce qu'elle ne sait pas encore c'est qu'elle va de nouveau revoir le bel Antton.. Et que leur relation risque d'être plus compliquée que prévu.
« Beaux gosses, histoire-géo et fan-attitude » est le premier épisode de la série « Le trio infernal ». Qui dit donc 'épisode' dit 'petit récit'. Ma liseuse m'annonce 54 pages, autant dire que je m'inquiétais un peu au niveau du déroulement de l'histoire. J'avoue ne pas être une experte de ce genre de séries et je n'en avais pas encore lu une qui m'avait pleinement convaincue.
C'était bien entendu avant celle-ci.
Ce premier épisode est certes court, mais Julie FORGERON arrive parfaitement à maîtriser le déroulement des événements pour que, en seulement quelques pages, nous ayons une intrigue et du suspens sans que cela nous paraisse absurde ou mal maîtrisé.
L'auteur arrive à capter notre attention avec grande facilité.
Sophia est une héroïne humaine et sympathique. Oui, elle n'a rien d'extraordinaire, mais elle nous ressemble tellement que l'on ne peut que la trouver attachante.
Ses deux meilleurs amis, Estée et Paul, sont amusants et présents. Ils tiennent un vrai rôle dans cette histoire et je remercie l'auteur de ne pas les avoir dénigrés.
Quant à Antton.. Je ne saurais dire s'il m'a convaincue ou non. Je le trouve un peu trop inexpérimenté et sensible à mon goût, mais ça a l'air de plaire à notre héroïne donc tant mieux pour elle !
Les autres personnages secondaires m'ont pour la plupart plu, excepté Benjamin qui ne m'a vraiment pas convaincue. Je l'ai trouvé trop ‘faux’.
La fin de cet épisode m'a surprise.
Je ne m'attendais pas à un revirement de situation comme celui-là. Je savais qu'on en arriverait là, mais pas comme cela.
Du coup, j'attends avec beaucoup d'impatience la suite de cette série qui risque de se révéler très prometteuse.
En conclusion, « Beaux gosses, histoire-géo et fan-attitude » est le premier épisode d'une série qui mérite d'être lue. Julie FORGERON maîtrise parfaitement son histoire, mais aussi ce format si particulier de livre. Elle a réussi à me faire passer un agréable moment de lecture et à me donner envie de découvrir la suite, donc bravo.
Un livre à lire cet été, de toute urgence !
Note.
16/20
Extraits.
« Le samedi, j’émerge à midi. Ça n’a pas loupé ; j’ai un mal de tête terrible, j’ai l’impression que ma cervelle joue du tambour sur les os de mon crâne. Au travail, ça risque d’être compliqué. J’ai jusqu’à quinze heures pour me soigner, sinon je vais vivre un calvaire. Je repousse mes couvertures, me traîne dans la salle de bain pour prendre une aspirine, puis je m’affale sur mon canapé avec une bouteille d’eau. C’est fou ce que j’ai soif ! Dire que je dois me rendre au boulot dans cet état… Un samedi, en plus : le pire jour de la semaine. Je serais bien tentée de raconter que je suis malade, mais j’aurais besoin d’un certificat médical, et je ne pense pas qu’une gueule de bois soit un bon argument pour ne pas venir au travail. C’est fini, je ne boirai plus jamais d’alcool… Je me le promets à chaque fois et je recommence, comme si je ne tirais pas de leçons de mes mauvaises expériences.
Après avoir mangé un peu, mon mal de tête s’évapore. Soulagée, je me sens prête à affronter la foule du samedi.
Une fois au boulot, la collègue que je n’aime pas me fait remarquer que j’ai une mine déplorable. J’ai envie de pleurer. Je me suis mis une couche conséquente de fond de teint, pourtant. À la fin de la journée, je vais signer mon solde de tout compte et récupérer mes papiers auprès de la secrétaire. Ma chef est présente ; elle me félicite pour mon travail et me souhaite bonne chance dans ma vie professionnelle. Elle me confie aussi que, si je n’ai rien trouvé d’ici le mois de juin, elle proposera mon nom en premier pour les remplacements d’été. J’espère ne jamais revenir. Bien sûr, je me plais ici, les gens sont gentils, à une ou deux exceptions près ; cependant, je compte réussir mon concours, cette année.
Le soir, je poste mon chapitre et attends les réactions avec impatience. Je consacre mon temps à guetter les commentaires. Je suis contente, parce que, dans l’ensemble, j’ai beaucoup de retours positifs, même si quelques lectrices râlent. Mais je ne peux pas leur en vouloir : j’ai été sournoise, j’ai terminé l’histoire sur un cliffhanger. C’est ma méthode à moi pour qu’elles reviennent.
Dimanche, je porte mon ballot de linge sale chez mes parents ; je ne possède pas de machine à laver, alors je me sers de la leur, ainsi que de leur sèche-linge. Au début, quand j’ai emménagé seule, j’ai essayé de convaincre maman de s’occuper de mes affaires, mais elle a refusé tout net. D’ailleurs, pour ma pendaison de crémaillère, elle m’a offert une planche et un fer à repasser.
En arrivant, j’embrasse en premier papa, qui lit son journal dans le salon. Puis, attirée par un délicieux fumet, je retrouve ma mère dans la cuisine. Je pose mon chargement au sol et regarde ce qu’elle a mitonné de bon. Et là, je découvre avec horreur qu’elle a cuit un rôti de veau.
« Maman, tu sais bien que je ne mange pas de veau », m’indigné-je.
Tandis que je remplis la machine avec mes vêtements sales, maman cherche dans le frigo et me propose du jambon pour remplacer le veau. Ensuite, elle commence à me sermonner. Elle n’admet pas que, pour des raisons qu’elle juge ridicules, je ne mange que certaines viandes. En effet, depuis que j’ai accroché dans ma cuisine un calendrier de la Poste avec de petits agneaux qui gambadent joyeusement dans un pré, je suis devenue à moitié végétarienne. C’est-à-dire que je ne me nourris plus de bébés animaux. Ce qui inclut l’agneau, le veau, les lapins aussi, parce que c’est trop mignon, et bien sûr, les chevaux. Franchement, qui a envie d’ingurgiter du cheval ? J’avoue que je pourrais étendre mon dégoût à toutes les viandes et être une vraie végétarienne. J’y pense sérieusement parfois ; peut-être qu’un jour, je sauterai le pas. Ce qui me freine, c’est qu’il me sera interdit de manger du saucisson, et je ne suis pas sûre de survivre à ça. »
Avez-vous lu ce livre ?
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Je ne connaissais pas du tout mais ça a l'air sympa ! Je note ! :)
RépondreSupprimerPour le prix, tu ne te ruineras pas et ça te donnera l'occasion de découvrir cette série :)
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