mardi 28 juillet 2015

L'antichambre des souvenirs, Intégrale - Iman EYITAYO.


Édition : Plumes solidaires.
Prix : 3,99 €
Sortie : 21/06/2015
Pages : 306
L'antichambre des souvenirs, Intégrale,
Iman EYITAYO.



Résumé.

J’ai toujours pensé qu’en frôlant la mort, je verrais toute ma vie défiler devant moi. Je me suis trompée. 

En réalité, je me suis retrouvée dans une antichambre en compagnie d’un « guide » qui m’a annoncé que je devrais revivre cinq moments de ma vie avant que mon sort ne soit décidé.

J’ai peur : vais-je survivre ou vais-je sombrer ? 

Et si mon avenir dépendait de mon passé, des souvenirs que je dois désormais revivre ? 

Et si au contraire, ma vie ne tenait qu’à un fil, celui du hasard ?



Je m’appelle Dana, j’ai 32 ans et je joue ma vie.


















Un grand merci à Iman EYITAYO pour m’avoir envoyé cet ebook. Je l’ai connu grâce son premier livre, « Coeur de flammes tome 1 : Le visage de l’ombre » que j’avais adoré. Merci pour ta gentillesse et ton partage. C’est toujours avec un grand sourire que je converse avec toi.

Dans « L’antichambre des souvenirs », nous suivons une femme dénommée Dana BELL. Mariée et stérile, son couple se perd dans la routine et les regrets. 
C’était avant l’arrivée d’un miracle ! De visite chez le médecin, Dana apprend qu’elle est finalement enceinte. Elle n’y croit pas, son plus grand rêve vient de se réaliser. Elle apprend la bonne nouvelle à son mari sur le chemin du retour, mais la roue va très vite tourner..
Dana est victime d’un accident de voiture. Plongée dans le coma, elle se retrouve dans l’Antichambre des souvenirs. Cet endroit étrange se compose de sept portes. Elle y rencontre aussi son guide, Glimel, qui lui apprend qu’elle va devoir passer cinq de ces portes et y revivre des moments clés de sa vie. A la fin de ces épreuves, la porte de la vie ou la porte de la mort s’ouvrira devant elle et son destin sera scellé. 
Inquiète, troublée et aucunement prête à mourir, Dana se lance dans une course aux souvenirs qui lui donnera une nouvelle vision de la vie.

Le résumé de ce livre m’avait beaucoup intriguée.
J’avoue ne pas être très à l’aise avec les histoires où la mort est l’un des thèmes principaux, mais parfois je me laisse tenter ( comme avec « Les thanatonautes » de Bernard WERBER que j’ai absolument adoré ). De plus, le style de Iman EYITAYO m’avait vraiment charmé, du coup il fallait absolument que je lise sa nouvelle histoire.

Dès les premières pages, l’auteur nous fait entrer directement dans l’histoire. On entre immédiatement dans l’action, dans la vie de ce couple qui pourrait être le quotidien de n’importe qui. 
L’écriture de Iman est toujours aussi plaisante et agréable. Elle parvient avec facilité à nous expliquer des situations et à nous faire ressentir des émotions. C’est pour cela que j’aime cet auteur.

La grande force de son récit vient de son antichambre. 
Grâce à ce lieu, Dana va pouvoir voyager dans le temps pour revivre des moments importants de son existence. Du coup, nous apprenons que plus tard le passé du personnage principal et pourquoi elle est comme elle est. Nous n’avons pas de longs flash-back ‘détachés’, narratifs, au début du bouquin pour nous expliquer le pourquoi du comment, ce qui allège énormément le récit. 
J’ai adoré cette idée d’antichambre, de tirer des leçons de son passé, d’être ‘maître’ de son destin. Iman EYITAYO a une imagination foisonnante !
Par contre, j’adorerais connaître l’histoire de Glimel. Comment est-il devenu gardien ? Etait-il humain avant ? Cela pourrait être un bon complément au livre.

J’ai beaucoup apprécié Dana. Elle n’a pas eu une enfance facile, elle est très impulsive, peu sûre d’elle, mais arrive à s’en sortir. J’ai aimé aussi voir ses réactions après avoir revécu des moments de son passé, de découvrir que chaque situation n’était pas aussi simple que ce qu’elle pensait, qu’un moment qui lui avait paru injuste pour elle ne l’est finalement pas forcément. Tous les messages que l’auteur arrive à passer à travers ce personnage sont vraiment beaux, durs et forts. 
Tous les autres personnages ( sa mère, sa tante, Alex,.. ), j’avoue ne pas les avoir aimé au début du récit. Mais j’ai appris à les apprécier au fur et à mesure des chapitres, à chacune des révélations. Ils sont finalement beaucoup plus humains que ce que l’on peut penser, ils ont tous leurs défauts et leurs qualités. 

La fin est poignante, mais pas autant que la note de l’auteur.
Iman, tu as vraiment réussi à me mettre les larmes aux yeux, à me faire réaliser ce que tu voulais nous faire ressentir à travers ton livre. Merci de m’avoir donné une petite gifle !




En conclusion, « L’antichambre des souvenirs » est un livre poignant qui traite de la mort, mais surtout de la vie. Iman EYITAYO a construit un récit riche avec sa plume habile. Ce livre est vraiment une petite pépite qui mérite d’être découverte.







Un livre à lire de toute urgence.






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mardi 14 juillet 2015

Pari entre amis ; Pauline LIBERSART.


Édition : Black Moon Romance.
Prix : 10,99 €
Sortie : 03/06/2015
Pages : 239
Pari entre amis,
Pauline LIBERSART.



Résumé.

Après avoir rompu ses fiançailles, Ashley se refugie chez ses parents où elle renoue le contact avec ses amis de lycée. 

C’est ainsi qu’elle retrouve celui qui avait été son meilleur ami : Joshua Forester. 
De l'adolescent petit, boutonneux et timide, elle ne reconnaît plus rien. Il est devenu un homme diablement sexy et entreprenant. 

Désespérée, humiliée par la trahison de son fiancé, elle se confie à lui. Plus que la tromperie, ce sont les paroles assassines de son ex qui l’ont meurtrie : « Tu es un glaçon. Tu es frigide. » Bien décidé à lui démontrer le contraire, Joshua lui propose un pari : lui prouver qu’elle peut prendre du plaisir avec un homme contre un dîner romantique. Commence entre eux une liaison secrète et passionnée : amis le jour, amants la nuit. 

Mais cette relation charnelle ne risque-t-elle pas de tout gâcher de leur amitié renaissante ?


















Merci à Betty pour m’avoir fait parvenir ce service-presse, ainsi que pour sa disponibilité et son écoute. On en parle peu souvent, mais les personnes qui s’occupent de la communication font un travail formidable et sont surtout abordables. Donc merci.

Nous suivons dans « Pari entre amis » la jeune Ashley qui, après avoir rompu ses fiançailles avec son chéri, part se ressourcer chez ses parents. Dans son entourage, personne ne comprend vraiment la décision de la jeune femme, surtout que les préparatifs du mariage étaient terminés. Bien résolue à fuir ses problèmes et à en parler le moins, Ashley décide de sortir avec son amie de toujours : Stacy. Quelle n’est pas sa surprise lorsqu’elle y revoit son ami d’enfance : Josh.
Ashley est encore plus surprise du physique du jeune homme : envolé le petit garçon boutonneux et peu sûr de lui, bonjour l’homme viril, canon et irrésistible.
Après s’être isolée avec Josh, Stacy va lui raconter pourquoi elle a quitté son fiancé : après l’avoir aperçu dans les bras d’une autre, il lui a avoué qu’elle était plus que frigide.
Choqué par cette révélation, Josh lui lance alors un pari : s’il lui prouve qu’elle est loin d’être un glaçon, elle devra lui payer un repas au restaurant. 
Stacy accepte et une étrange relation commence entre les deux anciens amis de lycées : ils ne sont que de simples amis devant tout le monde, mais lorsqu’ils se retrouvent seuls leur relation devient bien plus qu’une banale amitié..
Seulement, où tout cela va-t-il les mener ?

La première chose qui m’a de suite convaincue a été l’écriture de Pauline LIBERSART. Elle est simple et fluide, ce qui a pour effet de nous entraîner facilement dans l’histoire.
Je savais que cet auteur avait déjà d’autres livres publiés, mais je n’avais pas encore eu l’occasion d’en lire un. Après avoir terminé « Pari entre amis », c’est sûr et certain que je me lancerai prochainement dans la lecture de ses autres ouvrages.

L'histoire a les mêmes codes que la plupart des romances, mais j’ai apprécié que la relation commence ‘à l’envers’ des schémas classiques : Josh et Ashley ont passé la nuit ensemble, mais ne voulaient rien d'autre. D'une aventure, ils sont devenus 'sex-friends', s'interdisant tout sentiment entre eux car aimant leur relation d'amis. Seulement, les sentiments arrivent et ils se laissent embarquer bien malgré eux sur le chemin de l'amour. Bref j'ai aimé cela, le fait qu'ils n'avaient pas envie de se plaire, que les sentiments n'arrivent pas rapidement.

Cependant, l’utilisation de la troisième personne du singulier durant tout le livre peut en déstabiliser plus d'un. Pour ma part, cela ne m'a pas dérangé, mais beaucoup auront du mal car le schéma habituel des lectures Young/New Adult est l'utilisation de la première personne du singulier. 
L'auteur arrive malgré tout à nous plonger dans les pensées et ressentis des personnages.

J'ai adoré les personnages. Ashley est attendrissante et j'ai aimé voir son évolution, sa reconstruction et devenir de nouveau une femme forte, libérée et bien dans sa peau. J'ai aimé les messages que l'auteur passait à travers elle, notamment sur les relations hommes-femmes qui peuvent devenir malsaines et nous détruire sans que l'on ne puisse sans rendre compte. 
Joshua est tout simplement intense et irrésistible. Il a certes des similitudes avec les personnages masculins des romances - beau, mystérieux, ténébreux, un dieu au lit -, mais l'auteur a réussi à lui donner des tintes plus humaines. Il a des réactions normales malgré sa 'particularité', et j'ai fondu comme une guimauve devant sa fragilité que l'on découvre à la fin du livre. J'ai vraiment apprécié son histoire. 
Quant aux personnes secondaires, ils arrivent à se trouver une place dans cette histoire et c'est plaisant.

Bien que le schéma de l'histoire et son déroulement change des traditionnelles romances, on retrouve cependant la fameuse ‘'happy end'. 
Attention, j'aime quand tout se termine bien, surtout quand je m'attache aux personnages, mais la fin est arrivée un peu trop facilement à mon goût, malgré le revirement de dernière minute ( revirement intense qui arrive très souvent dans les dernières romances que l’on peut retrouver en librairie ! ).

Enfin, je tiens à préciser que c’est une romance française ! Et cela me fait plaisir de retrouver un auteur français publié chez Black Moon Romance. On a pour habitude de mettre en avant des auteurs étrangers en ce qui concerne les romances New Adult, alors je suis très contente de pouvoir parler d’un auteur français ! 


En conclusion, « Pari entre amis » est une romance comme on les aime. Pauline LIBERSART mêle avec brio tous les éléments pour que nous soyons conquis. La collection Black Moon Romance nous offre un récit de haut niveau.







Un livre à lire par tous les amoureux de romance.






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dimanche 12 juillet 2015

Beaux gosses, histoire-géo et fan-attitude ; Julie FORGERON.


Édition : Laska.
Prix : 0,99 €
Sortie : 11/06/2015
Pages : 56
Beaux gosses, histoire-géo et fan-attitude,
Julie FORGERON.



Résumé.

Sophia aime l’histoire-géo — elle tente le CAPES pour la troisième fois –, écrire des fan fictions sur Napoléon Ier et Louis XVI, et sortir avec ses deux meilleurs amis, Estée et Paul. 

Ce soir-là, au Pirate, elle est à la fois amusée et charmée de se faire accoster par un séduisant jeune homme du nom d’Antton. Ils n’ont toutefois que le temps de s’échanger leurs numéros de téléphone… et un baiser.

Quelques jours après, elle apprend qu’un lycée recherche un prof remplaçant en histoire-géographie. 

Tout semble lui sourire lorsqu’elle décroche facilement le poste. Elle doit pourtant bientôt faire face à une déception de la part d’Antton. Peut-être n’est-il de toute façon pas le genre d’homme qu’il lui faut…


















Je tiens avant tout à remercier les éditions Laska pour m'avoir envoyé cet ebook.

Dans « Beaux gosses, histoire-géo et fan-attitude », nous suivons l'histoire de Sophia, une jeune femme qui aime sortir, écrire des fan fanfictions, mais aussi l'histoire. D'ailleurs, elle aimerait décrocher son CAPES cette année, après plusieurs échecs, mais également obtenir un poste de professeur.
Un soir, alors qu'elle sort avec ses deux meilleurs amis, Sophia va rencontrer un beau jeune homme : Antton. Il ne se passe rien entre eux, mais elle a quand même réussi à avoir son numéro de téléphone.
Plusieurs jours après, elle va décrocher le graal : elle remplacera un professeur d'histoire-géographie dans un lycée.
Plus qu'heureuse, ce qu'elle ne sait pas encore c'est qu'elle va de nouveau revoir le bel Antton.. Et que leur relation risque d'être plus compliquée que prévu.

« Beaux gosses, histoire-géo et fan-attitude » est le premier épisode de la série « Le trio infernal ». Qui dit donc 'épisode' dit 'petit récit'. Ma liseuse m'annonce 54 pages, autant dire que je m'inquiétais un peu au niveau du déroulement de l'histoire. J'avoue ne pas être une experte de ce genre de séries et je n'en avais pas encore lu une qui m'avait pleinement convaincue. 
C'était bien entendu avant celle-ci.

Ce premier épisode est certes court, mais Julie FORGERON arrive parfaitement à maîtriser le déroulement des événements pour que, en seulement quelques pages, nous ayons une intrigue et du suspens sans que cela nous paraisse absurde ou mal maîtrisé. 
L'auteur arrive à capter notre attention avec grande facilité.

Sophia est une héroïne humaine et sympathique. Oui, elle n'a rien d'extraordinaire, mais elle nous ressemble tellement que l'on ne peut que la trouver attachante. 
Ses deux meilleurs amis, Estée et Paul, sont amusants et présents. Ils tiennent un vrai rôle dans cette histoire et je remercie l'auteur de ne pas les avoir dénigrés. 
Quant à Antton.. Je ne saurais dire s'il m'a convaincue ou non. Je le trouve un peu trop inexpérimenté et sensible à mon goût, mais ça a l'air de plaire à notre héroïne donc tant mieux pour elle ! 
Les autres personnages secondaires m'ont pour la plupart plu, excepté Benjamin qui ne m'a vraiment pas convaincue. Je l'ai trouvé trop ‘faux’.

La fin de cet épisode m'a surprise. 
Je ne m'attendais pas à un revirement de situation comme celui-là. Je savais qu'on en arriverait là, mais pas comme cela.
Du coup, j'attends avec beaucoup d'impatience la suite de cette série qui risque de se révéler très prometteuse.


En conclusion, « Beaux gosses, histoire-géo et fan-attitude » est le premier épisode d'une série qui mérite d'être lue. Julie FORGERON maîtrise parfaitement son histoire, mais aussi ce format si particulier de livre. Elle a réussi à me faire passer un agréable moment de lecture et à me donner envie de découvrir la suite, donc bravo.







Un livre à lire cet été, de toute urgence !



Note.

16/20



Extraits.

« Le samedi, j’émerge à midi. Ça n’a pas loupé ; j’ai un mal de tête terrible, j’ai l’impression que ma cervelle joue du tambour sur les os de mon crâne. Au travail, ça risque d’être compliqué. J’ai jusqu’à quinze heures pour me soigner, sinon je vais vivre un calvaire. Je repousse mes couvertures, me traîne dans la salle de bain pour prendre une aspirine, puis je m’affale sur mon canapé avec une bouteille d’eau. C’est fou ce que j’ai soif ! Dire que je dois me rendre au boulot dans cet état… Un samedi, en plus : le pire jour de la semaine. Je serais bien tentée de raconter que je suis malade, mais j’aurais besoin d’un certificat médical, et je ne pense pas qu’une gueule de bois soit un bon argument pour ne pas venir au travail. C’est fini, je ne boirai plus jamais d’alcool… Je me le promets à chaque fois et je recommence, comme si je ne tirais pas de leçons de mes mauvaises expériences.
Après avoir mangé un peu, mon mal de tête s’évapore. Soulagée, je me sens prête à affronter la foule du samedi.
Une fois au boulot, la collègue que je n’aime pas me fait remarquer que j’ai une mine déplorable. J’ai envie de pleurer. Je me suis mis une couche conséquente de fond de teint, pourtant. À la fin de la journée, je vais signer mon solde de tout compte et récupérer mes papiers auprès de la secrétaire. Ma chef est présente ; elle me félicite pour mon travail et me souhaite bonne chance dans ma vie professionnelle. Elle me confie aussi que, si je n’ai rien trouvé d’ici le mois de juin, elle proposera mon nom en premier pour les remplacements d’été. J’espère ne jamais revenir. Bien sûr, je me plais ici, les gens sont gentils, à une ou deux exceptions près ; cependant, je compte réussir mon concours, cette année.
Le soir, je poste mon chapitre et attends les réactions avec impatience. Je consacre mon temps à guetter les commentaires. Je suis contente, parce que, dans l’ensemble, j’ai beaucoup de retours positifs, même si quelques lectrices râlent. Mais je ne peux pas leur en vouloir : j’ai été sournoise, j’ai terminé l’histoire sur un cliffhanger. C’est ma méthode à moi pour qu’elles reviennent.
Dimanche, je porte mon ballot de linge sale chez mes parents ; je ne possède pas de machine à laver, alors je me sers de la leur, ainsi que de leur sèche-linge. Au début, quand j’ai emménagé seule, j’ai essayé de convaincre maman de s’occuper de mes affaires, mais elle a refusé tout net. D’ailleurs, pour ma pendaison de crémaillère, elle m’a offert une planche et un fer à repasser.
En arrivant, j’embrasse en premier papa, qui lit son journal dans le salon. Puis, attirée par un délicieux fumet, je retrouve ma mère dans la cuisine. Je pose mon chargement au sol et regarde ce qu’elle a mitonné de bon. Et là, je découvre avec horreur qu’elle a cuit un rôti de veau.

« Maman, tu sais bien que je ne mange pas de veau », m’indigné-je.


Tandis que je remplis la machine avec mes vêtements sales, maman cherche dans le frigo et me propose du jambon pour remplacer le veau. Ensuite, elle commence à me sermonner. Elle n’admet pas que, pour des raisons qu’elle juge ridicules, je ne mange que certaines viandes. En effet, depuis que j’ai accroché dans ma cuisine un calendrier de la Poste avec de petits agneaux qui gambadent joyeusement dans un pré, je suis devenue à moitié végétarienne. C’est-à-dire que je ne me nourris plus de bébés animaux. Ce qui inclut l’agneau, le veau, les lapins aussi, parce que c’est trop mignon, et bien sûr, les chevaux. Franchement, qui a envie d’ingurgiter du cheval ? J’avoue que je pourrais étendre mon dégoût à toutes les viandes et être une vraie végétarienne. J’y pense sérieusement parfois ; peut-être qu’un jour, je sauterai le pas. Ce qui me freine, c’est qu’il me sera interdit de manger du saucisson, et je ne suis pas sûre de survivre à ça. »














Avez-vous lu ce livre ? 

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samedi 4 juillet 2015

L'immeuble des femmes qui ont renoncé aux hommes ; Karine LAMBERT.


Édition : Le Livre de Poche.
Prix : 6,60 €
Sortie : 10/06/2015
Pages : 216
L'immeuble des femmes qui ont renoncé aux hommes,
Karine LAMBERT.



Résumé.

Cinq femmes d’âges et d’univers différents cohabitent dans un immeuble parisien. Elles ne veulent plus entendre parler d’amour et ont inventé une autre manière de vivre. 

L’arrivée d’une nouvelle locataire va bousculer leur équilibre. Juliette est séduite par l’atmosphère chaleureuse de cette ruche, à un détail près : l’entrée est interdite aux hommes. 

Va-t-elle faire vaciller les certitudes de ses voisines ou renoncer, elle aussi ? 

Ce roman vif et tendre oscille entre humour et gravité pour nous parler de la difficulté d’aimer, des choix existentiels, des fêlures des êtres humains et de leur soif de bonheur. On s’y sent bien.


















Un grand merci au Livre de Poche pour ce service-presse ainsi que pour leur confiance.

« L’immeuble des femmes qui ont renoncé aux hommes » est une histoire particulière, mettant en scène plusieurs femmes vivant dans le même immeuble. La particularité de l’édifice est que les hommes ont l’interdiction d’y mettre les pieds. Elles ont toutes renoncé à l’amour suite aux déceptions qu’elles ont vécues et ont donc décidé de vivre loin du sexe masculin.
Mais une nouvelle locataire arrive et va se heurter aux idées des anciennes. Juliette est jeune et cherche l’amour, le vrai, celui qui obsède, fait palpiter les coeurs, rire, mais aussi pleurer. 
Va-t-elle réussir à réconcilier les habitantes de l’immeuble avec l’amour ?

Cette histoire très particulière sort vraiment des sentiers battus. 
Karine LAMBERT nous offre un récit au schéma fantaisiste qui nous éloigne, nous lecteurs, de nos petites habitudes de lecture. 
Bien que les chapitres du livre se suivent dans le temps, que Juliette tient le rôle de ‘personnage principal’, nous trouvons énormément d’éléments originaux au fil des pages. 
D’une part, les nombreux points de vue qui changent au fil des chapitres. L’auteur ne se contente pas de nous donner que la version de son histoire du point de vue de Juliette : elle nous offre l’histoire du point de vue de tous les personnages. Nous entrons donc dans toutes les pensées, qu’elles soient féminines ou masculines.
D’autre part, les dialogues ne sont pas cadrés comme dans la plupart des livres avec de la narration à tout va qui nous explique qui dit quoi. Ici, les répliques s’enchaînent avec rapidité, ne nous donnant même pas la possibilité de savoir qui parle. Bien que l’on puisse trouver cela gênant, on tombe très vite sous le charme de ses dialogues atypiques et brouillons, mais débordants de vie. 

La grande particularité de ce livre est sa polyphonie.
Karine LAMBERT réussit à nous offrir une histoire à plusieurs voix, à plusieurs points de vue, avec plusieurs personnages principaux. Chaque habitante devient à tour de rôle la ‘star’ du récit et nous délivre avec beaucoup de tendresse leurs passés, tous différents, mais avec un point commun : l’amour qui déchire. 
« L’immeuble des femmes qui ont renoncé aux hommes » trouve sa richesse dans cette pluralité.

Ce ‘pluriel’ devient d’ailleurs très vite un ‘tout’, une seule entité.
Effectivement, au fil des chapitres qui défilent, nous ne pouvons que penser que toutes ces femmes ne sont en fait qu’une seule pièce d’un puzzle et, qu’ensemble, elles regroupent toutes les interrogations, peurs, craintes, envies et folies de chaque femme sur Terre.
De ce fait, nous adorons et détestons chacune d’entre elles et nous nous identifions très facilement à elles, sans exception.
Mention particulière à La Reine. Personnage énigmatique, charismatique, tendre et fort à la fois, elle nous émeut à chacune de ses apparitions ( que cela soit en bien en ou mal ). Jusqu’au bout elle nous aura fait rêver.

Seul petit bémol : la fin qui arrive trop vite et qui n’est pas assez développée.
J’aurais aimé en savoir un peu plus sur l’avenir et les décisions des personnages.


En conclusion, « L’immeuble des femmes qui ont renoncé aux hommes » est une histoire tendre et dur : celle de la vie et de l’amour. Thèmes récurrents dans la littérature, Karine LAMBERT nous offre ici sa vision des choses, plus proche du quotidien de chaque femme. Elle nous fait rire, penser, réfléchir, espérer. C’est plus qu’une lecture tendre : ce sont des messages d’espoirs qui nous sont directement destinés.







Un livre à lire en été, à savourer.



Note.

17/20



Extraits.









  • Un roman féminin en diable et joliment désenchanté qui permet de comprendre les filles d’aujourd’hui… un peu. - Figaro Madame
  • Un hymne à la vie. - Femme actuelle
  • Prix Saga Café 2014 - Meilleur premier roman belge





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