Édition : Hugo&Cie
Collection New Romance.
Prix : 17 €
Sortie : 04/01/2018
Pages : 420
Ebook : Oui - 9,99 € |
La princesse de papier
Erin WATT.
Résumé.
Ella Harper est une battante, une éternelle optimiste. Elle a passé sa vie à déménager de ville en ville pour suivre sa mère, à avoir des fins de mois difficiles et à penser qu’un jour elles allaient s’en sortir. Mais quand sa mère meurt, elle se retrouve seule au monde…
Jusqu’au jour où Callum Royal apparaît dans sa vie. Finis la galère et le club de strip-tease pour payer ses études. La voilà dans le grandiose manoir des Royal. De l’argent, du luxe du confort… Et… les cinq fils de Callum.
Tous la détestent, tous sont désespérément attirants. Le plus charismatique d’entre eux, Reed Royal, est celui qui est le plus déterminé à la renvoyer là où il pense qu’est sa place, dans un monde de dénuement qu’elle n’aurait jamais dû quitter. Il ne veut pas d’elle dans sa vie. Il ne veut pas lui faire une place dans le petit monde huppé des Royal. Et s’il avait raison ?
Argent, excès, tromperies, faux-semblants. Tout un univers qu’Ella découvre avec stupeur. Si elle veut survivre dans le royaume des Royal, il va falloir qu’elle apprenne à édicter ses propres règles royales.
Je remercie les éditions Hugo&Cie ainsi que la collection Hugo New Romance pour cette première lecture de l'année.
« La princesse de papier » est le premier tome de la série « Les héritiers » d’Erin WATT.
Derrière ce pseudonyme se cachent deux auteurs : Jen FREDERICK et Elle KENNEDY. Alors que la première n’est pas encore traduite en français, la seconde est connue pour ses séries addictives, comme « Off-Campus » publiée également chez Hugo.
Dans ce livre, nous allons donc suivre Ella Harper, une jeune femme qui a une vie bien dure.
Sa mère est décédée d’un cancer, elle ne connaît pas son père et pour survivre dans ce monde et continuer ses études, elle est obligée de multiplier les petits boulots, même les plus durs comme stripteaseuse.
Jusqu’au jour où elle fait la rencontre de Callum Royal, un homme riche d’une quarantaine d’années. Celui-ci surgit dans sa vie, prétendant être son tuteur légal. Cette dernière n’a jamais entendu parler de lui et se retrouve forcée à quitter son quotidien pour le suivre.
Elle se retrouve alors à vivre sous le luxueux toit de Callum, en compagnie de ses cinq fils. Ils sont tous beaux, ils sont tous dangereux et ne sont pas prêts à accepter cette nouvelle venue.
Reed, l’un des cinq fils, est celui qui mène la danse dans cette maison et il est plus que décidé à renvoyer Ella dans son univers misérable, là où est selon lui sa place.
Autant dire que je ne m’attendais pas à être autant emportée par cette lecture.
Dès que l’on plonge dans cet univers, on est instantanément accro à cette histoire qui est plus qu’addictive.
Le style d’écriture d’Erin WATT est particulier. Dès le début, j’ai été un peu déstabilisée de trouver une écriture si franche, si familière. On est plongé dans les pensées d’Ella, une jeune femme qui n’a pas sa langue dans sa poche et qui ne passe pas par quatre chemins quand elle veut partager ses opinions. Elle est habituée à parler dans un langage plus que courant et c’est très bien retranscrit à travers le style d’écriture. On s’y habitue vite et cela nous aide vraiment à plonger dans la tête de ce personnage.
A aucun moment j’ai ressenti de gêne ou de différence en ce qui concerne l’élaboration des chapitres. Parfois, lorsqu’un livre est écrit à quatre mains, on peut distinguer les instants écrits par l’un ou par l’autre auteur, mais ici le travail est parfaitement réalisé et on a vraiment l’impression de lire un livre écrit par une seule et même personne.
L’histoire est vraiment sympa à lire.
Si vous aimez les récits qui se passent dans des lycées de riches, les univers luxueux avec des bad boys torturés, vous trouverez largement votre compte avec « La princesse de papier ».
Ce qui m’a vraiment plu dans cette histoire, ce n’est pas vraiment la présence de cet univers qui est du déjà-vu dans pas mal de romance, mais plutôt tous les messages qui sont explicitement ou implicitement véhiculés à travers cette histoire. Comment arrive-t-on à accepter la mort d’un être proche ? Comment un père peut-il élever ses enfants sans sa femme ? Comment des enfants arrivent-ils à grandir sans leur mère ? Jusqu’où sommes-nous prêt à aller pour aider un être cher ?
Les beaux instants et les vilains se côtoient et cela mène à des scènes vraiment belles.
Ella est une héroïne que l’on suit avec facilité. Elle ne se laisse pas faire, ne se laisse pas embarquer dans cet univers luxueux que lui offre Callum Royal. Que cela soit avec les frères Royal ou au lycée, Ella garde la tête haute et n’a pas honte de son passé.
Reed est le frère Royal que l’on suit le plus dans ce tome. Il est hypnotisant, charismatique, très secret et incontrôlable. Même s’il a vécu dans un milieu très privilégié, il a également subi des choses difficiles qui l’ont profondément marqué. C’est vraiment le genre de personnage masculin que j’apprécie.
Quant aux autres frères Royal, ils sont chacun détruits par la vie et la vivent avec des vices différents. Easton m’a particulièrement touchée et j’ai vraiment hâte d’apprendre à mieux le connaître dans les tomes suivants.
Ce qui m’a également plu dans « La princesse de papier », c’est la façon dont la romance est développée.
Alors que l’univers de cette histoire est sulfureux, on ne va pas le cacher, la romance n’a pas vraiment la place principale dans une bonne partie de ce livre. Du coup, elle se développe doucement et l’auteur laisse grimper la tension entre les personnages à tel point que cela devient insoutenable, même pour nous lecteurs.
La fin quant à elle est intense et subite.
On ne s’attend pas à ce revirement de situation, ou presque. J’avais quelques doutes, sans pour autant vraiment vouloir y croire. Cela va tout chambouler pour nos personnages et je me demande bien ce qu’il va se passer dans le second tome, tant au niveau des actions que des secrets qui vont être révélés.
En conclusion, « Les héritiers, tome 1 : La princesse de papier » est un premier tome vraiment réussi. Erin WATT nous plonge dans son univers avec beaucoup de facilité, un univers bien plus profond que ce que le résumé peut laisser présager. C’est intense, sulfureux et incroyablement addictif.
Jusqu’à la fin du livre, on est scotchés à la moindre page, au moindre chapitre et jusqu’au dernier mot. Je n’ai qu’une hâte : avoir le second tome entre les mains et connaître la suite !
Un livre à lire de toute urgence si vous aimez les romances contemporaines sulfureuses.
Note.
19/20
Extraits.
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