Par le Sang, épisode 1 : Premier sang ; Florence COCHET.

Édition : Laska.

Prix : 0,99 €

Sortie : 16/04/2015

Pages : 30

Par le Sang, épisode 1 : Premier sang,

Florence COCHET.

Résumé.

Shandra a grandi au rythme de sa formation à l’académie. 

Il ne lui reste désormais plus qu’une étape avant de devenir maître à son tour. Un dernier apprentissage pour lequel elle se voit assigner un nouvel enseignant : Kalhen Xantar, maître d’armes de la maison impériale.

Dès leur premier contact, ses yeux d’or qui ne la lâchent pas troublent Shandra. En a-t-il conscience, le fait-il exprès ? Qu’attend-il réellement d’elle ?

Au fil de leurs duels et des épreuves, Shandra va trouver de plus en plus difficile de feindre l’indifférence…

« Maël’Yenn.

Les mots s’impriment en lettres de feu dans mon cerveau. Le Buveur d’âmes. Après tant d’années, il me livre enfin son nom. »

Je remercie les éditions Laska pour m’avoir fait parvenir ce livre.

Je suis tout nouvellement en partenariat avec cette maison d’édition et c’est toujours un plaisir de pouvoir travailler avec des maisons, car cela permet de découvrir plus en profondeur sa ligne éditoriale.

« Premier sang » est le premier tome d’une série, écrite par Florence COCHET.

On découvre les aventures de Shandra, une jeune femme qui suit une formation dans une mystérieuse académie depuis plusieurs années. Son maître lui ayant tout appris, elle s’en voit attribuer un nouveau : Kalhen Xantar. Il est fort, beau et mystérieux. Ses yeux jaunes sont hypnotiques. Shandra est vite mal à l’aise en sa présence, mais elle essaie malgré tout de se focaliser sur son entraînement. 

Est-ce que leur relation restera purement professionnelle ? Et son temps à l’académie n’est-il pas arrivé à son terme ?

L’histoire nous est contée du début à la fin à la première personne, du point de vue de Shandra.

Grâce à cela, on entre facilement dans l’histoire.

Malheureusement, l’auteur commence de manière assez brutale en nous plongeant directement dans le quotidien de la jeune femme. On n’a pas forcément d’introduction et cela peut déstabiliser. Je n’ai pas pour habitude de lire des histoires où l’on rentre directement dans l’action, sans passer par les détails.. Donc j’avoue avoir eu un peu de mal à entrer dans l’histoire, mais cela était plus dû au fait que j’étais déstabilisée car tous les éléments à la compréhension du texte sont tout de même présents. 

« Un homme de haute taille, aux cheveux noirs coupés court, au teint halé par le soleil des plaines, se tient à ses côtés. Son nez busqué et ses iris dorés lui donnent un profil d’oiseau de proie. »

En ce qui concerne l’intrigue en général, je suis un peu mitigée.

En effet, le livre est très court et cela se ressent dans son contenu. On ne peut pas vraiment avoir une histoire très développée avec un ouvrage de trente pages. 

Du coup, on n’entre pas vraiment dans les détails. Il y a plusieurs ellipses temporelles qui font avancer le récit très rapidement dans le temps, permettant de ce fait de nous emmener facilement vers le dénouement du livre. 

Cependant, il manque quand même beaucoup de détails pour permettre au lecteur de s’attacher réellement aux personnages et de s’ancrer vraiment dans l’histoire.

Les protagonistes sont donc présentés de manière superflue. De ce fait, aucun lien ne se forme entre le lecteur et eux. C’est d’ailleurs dommage car ils sont plutôt intéressants et Shandra est plutôt sympathique et attendrissante. 

Ce problème sera de toute manière réglé à la lecture des prochains tomes puisque l’histoire aura plus de contenu. 

L’univers est plutôt original. 

La couverture et le titre nous feraient presque imaginé que l’on va se retrouver dans une nouvelle histoire de vampires, mais on est loin du compte !

Car ici, point de créature buveuses de sang.. Mais des épées dotées de consciences qui, elles, veulent du sang. Les personnages principaux sont des guerriers, dont certains peuvent faire un peu de magie. 

Cela change un peu des univers que l’on a tendance à retrouver dans ce genre de littérature, et cette différence est plaisante.

La fin promet de grands changements pour la suite, qui ont l’air très intéressants. 

Il faudra que je lise les prochains tomes pour me faire une idée plus précise de cette histoire que l’auteur nous propose.

« L’esprit guerrier tente d’appréhender l’esprit humain. »

En conclusion, « Premier sang » est un livre qui nous laisse un peu trop sur notre faim. Pourtant, Florence COCHET nous promet une histoire riche et pleine de nouveautés. Dommage que ce premier opus soit vraiment trop court, ce qui gâche un peu notre immersion dans son univers.

Un livre à lire pour une première approche de la littérature fantastique.

Note.

10/20

Extraits.

« Mon sabre perçoit mon trouble. Un brouillard rouge opacifie ma vision. Soif… Sang… Boire… Comprenant que je joue le jeu de ma terrible lame, je plonge en moi à la recherche de l’équilibre de mon kinaï. Le matin même, Kalhen m’a rappelé que je paierai les conséquences de toute perte de contrôle.
Je ne vois rien venir. L’instant d’avant, je suis debout, garde baissée, absorbée en moi-même, l’instant d’après je me retrouve plaquée au sol, souffle coupé, le pied de Kalhen sur la poitrine et la pointe de son épée sur la gorge.

– Première leçon : reste vigilante. J’aurais pu te tuer.

Je frissonne sous son regard glacé, dénué de toute émotion. Il retire enfin sa botte et m’aide à me relever.

– Ton sabre ressent tes faiblesses et les exploite. Il t’est interdit de perdre le contrôle.

– Parce que vous croyez que j’ai attendu votre arrivée pour le savoir ?!  »

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