vendredi 25 décembre 2015

Ugly Love ; Colleen HOOVER.

Édition : Hugo & Cie.
Prix : 17 €
Sortie : 05/11/2015
Pages : 326

Ugly Love,
Colleen HOOVER.



Résumé.


Quand Tate Collins rencontre Miles Archer, elle sait que ce n’est pas le coup de foudre. Et pour cause, le beau pilote n’a de temps que pour les aventures sans lendemain. Ils ne peuvent pourtant pas nier leur attraction mutuelle, aussi immédiate que brûlante.
Alors pourquoi ne pas se laisser séduire, quand le sexe est si bon ? Pas d’attaches, simplement la passion… 
Leur arrangement semble parfait, tant que Tate accepte de respecter les deux règles de Miles :

Pas de question sur le passé, Ne pas espérer de futur.


Cependant, ils vont vite comprendre que le coeur ne suit pas d’autres règles que les siennes. L’amour, même quand il n’est pas une évidence, sera-t-il plus fort que leurs promesses ?

















Celui qui n'a pas entendu parler de Colleen HOOVER vit sur une autre planète.
Depuis « Hopeless », cet auteur ne fait que passer de succès en succès à chaque nouveau roman. 
Je n'avais pas encore lu un seul de ses bouquins et j'ai sauté le pas lors de mon dernier passage en librairie en achetant « Maybe Someday » et « Ugly love ».
C'est donc par « Ugly love » que j’ai commencé mon entrée dans l'univers de Colleen HOOVER, en lecture commune avec Audrey qui tient le blog ‘ newkidsonthegeek ’ .

« Ugly love » est une histoire d'amour pas comme les autres.
Nous suivons une jeune femme, Tate, qui part vivre chez son frère Corbin en attendant de trouver un meilleur logement qui sera plus proche de son école d'infirmière et de son lieu de travail. Son frère est quant à lui pilote de ligne et vit dans un immeuble dans lequel tous les pilotes de cette compagnie vivent. 
Dès son arrivée dans cet immeuble, Tate va faire la connaissance d'un très bon ami de Corbin : Miles. Celui-ci est aussi le voisin d'en face. Le trouvant bourré devant la porte de son frère, Tate se demande qu'est-ce qui a bien pu le mettre dans cet état.
Au fur et à mesure des jours qui passent, Tate et Miles vont apprendre à se connaître, vont se rapprocher et va alors commencer une relation purement sexuelle entre eux deux. Alors que Tate voudrait que Miles tombe amoureux d'elle, ce dernier lui impose deux règles : ne pas parler du passé, ne rien espérer du futur.
Même si Miles ne veut pas s'engager, Tate espère toujours le faire changer d'avis.. Et enfin connaître ses secrets les plus cachés qui l'empêchent de vivre et de se projeter dans le futur.

Autant vous dire que c'est un énorme coup de cœur !
Je ne m'attendais pas du tout à cela. C'est une sacré claque je me suis prise dans la figure et le pire c'est que j'en redemande !

Pourtant, j'avais émis quelques réticences dès le début. 
Notamment avec les chapitres qui alternent entre le point de vue de Tate et de Miles. C'est un procédé très à la mode dans les romans New Adult et je n'apprécie pas plus que ça cette façon de mettre en place l'histoire. Parfois ça marche, parfois ça casse. Dans « Ugly love », c'est juste une évidence que c'était comme cela que l'histoire devait être racontée. En fait, les chapitres du point de vue de Tate se passent au ‘présent’ et les chapitres de Miles se passent six ans avant sa rencontre avec la jeune femme. De ce fait, alors que d'un côté nous suivons l'évolution de la relation entre les deux personnages, nous suivons aussi le Miles du passé et découvrons petit à petit comment et pourquoi il est devenu l'homme qu'il est au moment de sa rencontre avec Tate, mais aussi ce qu'il cache. 
Bref, c'est une façon originale et surtout élaborée d'utiliser cette alternance de points de vue et j'adhère complètement !

L'histoire commence sur les chapeaux de roues.
Colleen HOOVER débute directement avec la rencontre de Tate et Miles et ça m'a plu de ne pas attendre dix ans avant d'entrer dans le vif du sujet. 
Je pensais d'ailleurs être un peu dérangée par la relation que nos deux personnages vont avoir, basée sur le sexe et sans sentiment. Cependant, cette relation est bien menée et elle est surtout racontée du point de vue de Tate, qui a un gros cœur et est loin d'être insensible face à Miles. 

D'ailleurs, le gros point fort de « Ugly love » c'est qu'à chaque fois que l'on pense que l'histoire va un peu stagner, un rebondissement arrive. Du coup, on ne s'ennuie absolument pas. Colleen HOOVER nous tient dans sa main et ne nous laisse aucun répit. Elle a vraiment le don de savoir maîtriser le tempo de son histoire, de ne jamais laisser l'ennui s'installer. Chaque rebondissement est plausible et l'on croit à cette histoire, à cette romance. Tellement que les pages défilent, le temps passe et l'on reste toujours plongé dedans !

Tate est une jeune femme que j'ai adoré. Elle est gentille et douce, mais elle a un côté loufoque que j'adore. J'ai rigolé plusieurs fois en lisant certaines de ses répliques. C'est aussi un personnage très émotif, très tendre envers Miles, son frère, mais aussi avec les inconnus. J'ai apprécié son côté ‘sans prise de tête’. Par contre, même si je peux comprendre qu'elle se soit accroché à Miles, parfois elle ne méritait pas ce qu'il lui faisait subir. J'aurais préféré qu'elle se rebelle un peu plus, mais bon comme on dit ‘ l'amour a ses raisons que la raison ignore ’.
Miles est le personnage masculin dont toutes les lectrices vont tomber amoureuses ! Beau, sexy, sympa, il a beaucoup de qualités.. Mais aussi quelques défauts ! Il ne voit pas la perle qu'il a devant les yeux et il lui en fait baver. Mais bon, on peut lui pardonner hein. Son passé est dur et l'on comprend pourquoi il est tel qu'il est. J'ai adoré voir sa transformation aux côtés de Tate. Il est très émotif, mais il faut percer sa carapace pour s'en rendre compte.
Le grand frère de Tate, Corbin, est génial. Il n'en rate jamais une et je l’ai adoré. 

Autant le dire, les scènes de sexe sont présentes.
Elles sont épicées et bien écrites. A mon sens, elles sont essentielles au déroulement de l'histoire et à l'évolution de la relation entre Tate et Miles. 
Donc si vous n'aimez pas trop retrouver ce genre de scènes, je vous dirai de passer le chemin.. Mais non ! J'aimerais vraiment que vous laissiez une chance à cette histoire qui en vaut vraiment la peine.

La fin est un concentré d'émotions.
En très peu de temps, on passe du bonheur au chaos et enfin au dénouement. Autant vous dire qu'il faut s'accrocher ! Mais rassurez-vous, dès que vous arrivez à ce moment-là, vous ne pourrez plus vous séparer de votre livre. 
D’ailleurs, j’ai bien cru tuer Audrey pour m’avoir bien tenue en haleine à la fin avec ses messages !




En conclusion, « Ugly love » est un sacré coup de cœur qui me fait terminer cette année 2015 en beauté. Colleen HOOVER m'a fait passer du rire aux larmes avec une facilité déconcertante et m'en a fait voir de toutes les couleurs. Je comprends maintenant l'engouement autour de cet auteur qui a le don de nous scotcher à son histoire.






Un livre à lire par tous, sans exception !









Avez-vous lu ce livre ? 

Votre avis m'intéresse donc n'hésitez pas à poster un petit commentaire.




mardi 15 décembre 2015

Partenariat Blogueur 2016 !

Salut tout le monde !



Aujourd'hui pas de chronique, mais un article différent des autres.

En effet, j'aimerais mettre en place pour l'année 2016 un partenariat avec un autre blogueur, qui durera toute l'année ou plus.

Au programme :

* swaps
* concours
* challenges
* lecture
* et beaucoup de partage :)

J'ai été très contente de vos nombreux retours lorsque j'en ai parlé sur Twitter.

Du coup, j'ai mis en place un petit questionnaire pour vous, pour que je puisse mieux vous connaître avant de me lancer dans cette aventure.
Certes, j'en connais déjà certains, mais j'aimerais laisser sa chance même à ceux que je ne connais pas et qui ont des profils atypiques ou ressemblants au mien.

Sachez que j'aimerais déjà faire un swap au début de l'année avec comme thème " Qui suis-je ? ".
Un échange de colis pour montrer à l'autre qu'est-ce que l'on aime et qui l'on est.

Le voici, le voilà :

sachez que vous n'êtes pas obligé de répondre à toutes les questions hein ;) ).


mercredi 9 décembre 2015

Par le Sang, épisode 3 : Larmes de sang ; Florence COCHET.

Édition : Láska.
Prix : 1,99 €
Sortie : 15/10/2015
Pages : 145

Par le Sang, épisode 3 : Larmes de sang,
Florence COCHET.



Résumé.


Après avoir payé un lourd tribut pour récupérer l’Œil de sang, Shandra, Kalhen et Shyle continuent leur périple à la recherche de la Femme sans visage.


Kalhen et Shandra parviendront-ils à surmonter le passé ? 

Et qui est réellement la mystérieuse sœur-sorcière ? 

Autant de questions qui hantent la jeune guerrière. 

Et c’est sans compter les nombreux dangers qui se dresseront sur leur route : un vampire avide de retrouver sa puissance, une tempête d’origine surnaturelle et les pièges d’un désert inhospitalier…

















Un grand merci aux Editions Láska pour leur confiance.

« Larmes de sang » est le troisième tome de la série mettant en scène Shandra. La jeune femme parcourt depuis plusieurs jours le pays avec son amie sorcière Shyle et Kalhen à la recherche de la femme sans visage. Sans elle, leur mission ne pourra continuer. 
Par delà les mers, ils vont se retrouver dans une contrée totalement différente de la leur, poursuivis par de mystérieuses personnes.
Arriveront-ils à leurs fins ? Shandra pardonnera-t-elle à Kalhen d'avoir accompli sa mission ?

Je vais encore me répéter, mais je trouve que la plume de Florence COCHET ne cesse de s’améliorer.
L'auteur réussit à nous offrir un récit plus recherché et plus intense que les deux premiers tomes. L'histoire prend de la maturité et c'est vraiment plaisant. Je suis donc plus qu'agréablement surprise par le tournant que prend l'histoire.

Florence COCHET arrive également à nous faire ressentir des émotions avec beaucoup de facilité. 

Au niveau du récit et des objectifs des personnages, ils patinent un peu pendant la première moitié du livre. Cette partie n'est pas désagréable, mais l'on n'avance pas vraiment dans la quête des personnages.
Par contre, dans la seconde moitié du livre nous entrons enfin dans le vif du sujet. Les choses se passent très rapidement, pour notre plus grand plaisir. Le passage dans le désert est cependant un peu trop facile à mon goût. Les personnages auraient pu avoir plus de difficultés avant d’atteindre leur but.

On retrouve les personnages que l'on a aimés dans les autres tomes. 
En ce qui concerne Kalhen, alors que l'on pensait en connaître plus sur lui, il devient de plus en plus mystérieux. J'ai du mal à le cerner et j'ai peur d'être déçue dans les prochains tomes de par ses choix et de sa vraie personnalité.

La fin du livre est plutôt retentissante. Un ‘nouveau’ peuple apparaît subitement. Ces personnages ont l’air très intéressants et je suis très curieuse d’en connaître plus sur eux.

L'auteur ne nous ménage pas et nous avons qu'une hâte : connaître la suite !




En conclusion, « Larmes de sang » est un troisième tome meilleur que les précédents. Florence COCHET m'étonne à chaque fois de par sa plume qui devient de plus en plus addictive, mais aussi de par son histoire qui se fait dans ce tome plus passionnante et travaillée. J'espère que le tome 4 et tous les prochains suivront cette lancée.






Un livre à lire absolument par tous ceux qui ont commencé la série et qui ont été convaincus ou non.




Note.

14/20



Extraits.

En fin de matinée, nous franchissons un poste-frontière et laissons derrière nous l’herbe haute et la pluie des terres des Ash’Taïnas pour retourner à la civilisation. À perte de vue, des fermes, des champs cultivés et des troupeaux de bétail se succèdent sous le timide soleil qui perce entre les nuages.
Shyle s’empresse d’ôter sa cape de voyage trempée pour la remplacer par un long manteau finement tissé, cadeau de l’épouse du shaman. Gobe-Mouche, ravi, s’étend en travers de la croupe du taïmar afin d’absorber le moindre rayon de soleil avec des soupirs de bien-être. Le moment est venu de chasser mes préoccupations et de redevenir une ombre du palais. J’inspire un bon coup et demande à Kalhen :

« Y a-t-il trace de nos poursuivants ?

— Pas depuis que nous avons passé la frontière. Mais ils nous retrouveront… s’ils ne nous attendent pas plus loin.

— Sais-tu qui ils sont ?

— Non. Les Ash’Taïnas les ont repérés, puis perdus.

— Des danse-lames ?

— Je ne pense pas, répond Kalhen. Ils nous auraient déjà attaqués. »

Le souvenir des invincibles guerriers du silence me fait frémir. Sans âme, ils combattent jusqu’à la mort. La leur ou celle de leur cible. Ils ont tué Karyl, le maître qui m’accompagnait au sortir de l’Académie. Saurai-je un jour pourquoi ? Quoi qu’il en soit, quelqu’un d’autre est entré dans la partie de cet étrange jeu auquel nous jouons sans en connaître les règles.

* * *

Le lendemain, depuis le sommet d’une colline plus élevée que les autres, nous contemplons dans le lointain les murailles noircies par les ans de Vassorrah qui se découpent sur le bleu du ciel. Édifiée au bout de la baie, sur les hauteurs d’imposantes falaises de granite sombre surplombant la mer, la ville semble imprenable. Au pied des parois rocheuses s’étire une vaste grève caillouteuse sur laquelle est construit le port, abrité du large par des récifs réputés infranchissables. D’innombrables bateaux, de la frégate élancée au galion massif, s’y amarrent côte à côte, générant une activité intense.
Les histoires de Tholsen, mon premier maître, me reviennent. Tant de marchandises et de richesses transitent par la prospère cité que les pirates de Theremea, royaume des mers du sud gouverné par la sultane Fandavia, ont plusieurs fois cherché à la conquérir. Toujours, elle a résisté, repoussant avec succès les envahisseurs dans leurs lointaines contrées, ou les éliminant jusqu’au dernier. D’ailleurs, l’antique squelette d’un navire aux formes tourmentées, perché sur un îlot rocheux à quelques centaines de toises du rivage, sert d’avertissement à ceux qui voudraient tenter leur chance. Et si leurs ardeurs ne sont pas encore refroidies, les énormes balistes qui pointent leur mufle entre les créneaux de la ville ainsi que les imposantes tours de guet placées aux extrémités de la baie les convainquent généralement d’abandonner. L’unique bataille que Vassorrah n’a pas remportée remonte à plusieurs siècles en arrière, durant la guerre de Sang. Depuis, les cicatrices de la défaite se sont estompées.
Je me redresse et inspire à pleins poumons l’air marin, qui me parvient par bouffées vivifiantes. Gobe-Mouche m’imite et éternue plusieurs fois. Shyle, quant à elle, semble apaisée. Sans doute n’est-elle pas mécontente de s’éloigner de l’influence de son totem, Ash’Tashar. De son côté, Kalhen fixe la ville, le visage impénétrable. Il scrute ensuite l’étendue vallonnée que nous venons de parcourir et fronce les sourcils.

« Un problème ?

— Ils nous ont rattrapés. Et même précédés… » "















Avez-vous lu ce livre ? 

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mercredi 2 décembre 2015

Une semaine avec lui ; Monica MURPHY.

Édition : Milady.
Prix : 8,20 €
Sortie : 23/01/2015
Pages : 312

Une semaine avec lui,
Monica MURPHY.



Résumé.

Temporaire. 
Ce mot résume parfaitement ma vie. 

J’ai un job temporaire jusqu’ à nouvel ordre. Je suis temporairement la mère de mon petit frère. Et je suis la fille temporaire que tous les mecs désirent parce que j’ai la réputation d’être facile.

Depuis que sa mère a déserté le domicile familial, Fable se bat pour élever son petit frère. Quand Drew, l’étudiant le plus en vue de la fac, lui propose plusieurs milliers de dollars pour venir passer les fêtes de fin d’année dans sa famille au passé trouble, elle accepte sans hésiter. Fable ne demande pas mieux que d’incarner la parfaite petite amie pour faire diversion.


Mais s’agit-il vraiment d’un rôle de composition ? 

Si seulement cette parenthèse pouvait s’éterniser…
















C’est un roman qui a fait beaucoup parlé de lui. Il avait même été nominé par la maison d’édition Milady pour l’élection du ‘prix des lectrices’.
Cette romance me faisait vraiment de l’oeil et dès sa sortie en format poche, je me suis procurée ce livre. Oui, il a traîné pendant un petit moment dans ma PAL, mais mieux vaut tard que jamais, non ?

« Une semaine avec lui » est l’histoire de Fable, une jeune femme de vingt ans qui n’a pas la vie facile. Elle a dû arrêter ses études à cause de sa situation financière et enchaîne les boulots pour gagner quatre sous, de quoi nourrir sa mère alcoolique et volage ainsi que son petit frère. 
Un jour, elle va faire la rencontre de Andrew, un jeune homme de vingt-et-un ans qui a tout pour lui : beau, riche et star de son équipe de football, il est également brillant dans ses études. Mais cette rencontre n’est pas le fruit de hasard : Andrew propose à Fable un travail, pour lequel elle sera grassement rémunérée. Elle doit juste l’accompagner chez sa famille, pendant une semaine et faire semblant d'être sa petite-amie.
Alors qu’ils ne se connaissent ni d’Ève, ni d’Adam, Fable accepte.
Mais que cache cette proposition ? Le si parfait Andrew ne l’est-il finalement pas tant que ça ?

Sur le papier, l’histoire avait vraiment tout pour me plaire. 
Des héros au passé et au présent torturés, une romance qui va naître.. C’était simplement la lecture dont j’avais besoin en ce moment.
Cependant, j’en ressors déçue.

Le récit commence vraiment sur les chapeaux de roues. 
Quelques pages à peine et la rencontre entre nos deux protagonistes se fait déjà, avec bien entendu l’entente sur le travail que propose Andrew à Fable, qu’elle accepte bien sûr. Bien que celle-ci soit en manque d’argent, elle n’est pas le moindre du monde inquiète de partir avec un inconnu pendant une semaine. Sa réaction m’a un peu gênée car je ne l’ai pas trouvé très réaliste.

Nous pensons d’abord que c’est Fable qui cache le plus de secrets, mais on se rend vite compte que c’est Andrew qui a le passé le plus trouble. 
L’auteur joue avec nous et essaye d’instaurer du suspens.. Mais cela ne marche absolument pas. Dès que nos deux personnages arrivent chez les parents du jeune homme, on sait déjà ce qu’il cherche à cacher. Dès lors, notre lecture est en demi-teinte car l’on attend qu’une seule chose : qu’il crache enfin le morceau pour passer à autre chose.
Même la grande annonce de la fin, le ‘grand’ secret qui est censé nous mettre sur les fesses, même cela on le voit venir à des kilomètres à la ronde, même si c’est difficile à imaginer. 
Bref, si l’on est un minimum attentif et que l’on cogite un peu lorsque l’on lit, on arrive très facilement à savoir où l’auteur nous emmène et à découvrir tous les secrets et c’est dommage. Une histoire si elle n’a pas de suspens et ne nous tient pas en haleine perd toute crédibilité.

Parlons un peu plus de nos personnages.
Fable nous est présentée comme belle, avec ses longs cheveux blonds et ses yeux verts. Tout le monde la prend pour une fille facile, mais elle est loin de cette image. Généreuse et travailleuse, elle sait comment parler aux gens.
Andrew, lui, est le jeune homme dont toutes les filles rêvent : brun aux yeux bleus, musclé, sérieux et riche. D’apparence lisse, il cache beaucoup de secrets. Honteux, il ne laisse personne nouer vraiment avec lui de liens amicaux ou amoureux.
Ils avaient tous les ingrédients qu’ont les personnages d’une romance classique, mais ils leur manquaient quelque chose. Ils ne sont pas intenses, ni ont ce petit grain de folie qui fait que l’on s’attache à eux. On a du mal à s’attendrir et a avoir de la compassion pour eux. Du coup, on lit l’histoire sans vraiment s’y investir.
Les personnages secondaires ne sont vraiment pas géniaux. Entre la belle-mère Adèle qui est censée être horrible mais qui ne nous plonge pas dans la haine, le père de Andrew qui joue un peu le rôle du fantôme de la maison, la mère de Fable qui est vraiment impossible à imaginer et son petit frère Owen qui ne sait pas parler sans placer un gros mot, on est servis !
Aucun ne relève la barre et c’est bien dommage.

Quant à la fin.. Que dire.
Elle ne m’a pas touchée. Elle est à l’image du reste de cette histoire : sans grande surprise.




En conclusion, « Une semaine avec lui » est une romance sans suspens qui nous fait passer le temps, sans nous émoustiller. Monica MURPHY avait pourtant tous les ingrédients en main pour nous écrire une histoire sympathique, mais on est loin du compte. J’ai le tome 2 dans ma PAL, « Deux mois sans elle », et je compte bien donner une seconde chance à cette histoire. J’espère qu’elle sera plus intéressante par la suite.






Un livre à lire pour ceux qui ont quelques heures devant eux et veulent lire une simple romance.




Note.

08/20



Extrait.

Je lui cours après en l’appelant par son nom, mais c’est comme s’il ne m’entendait plus. J’ai été effrayée par la manière dont son visage s’est soudain vidé de toute émotion quand je lui ai répété les paroles d’Adèle. Il s’est soudain complètement refermé sur lui-même et c’est la chose la plus étrange que j’aie jamais vue, comme s’il avait mis en marche une sorte de mécanisme de défense ou quelque chose comme ça.
Il me claque la porte de sa chambre au nez et je l’ouvre, y entrant comme une femme en mission. Il se tient debout au milieu de la pièce et me tourne le dos. La tête basculée en arrière, il regarde le plafond. J’aimerais pouvoir lire dans ses pensées, lui offrir un peu de réconfort, quelque chose. N’importe quoi.
Mais je reste plantée là, dansant d’un pied sur l’autre, en proie à l’agitation.

— Tu devrais t’en aller, dit-il d’une voix sombre et étrangement calme.

— D’accord, je te laisse tranquille.

Je comprends son besoin de solitude. Je suis comme ça la plupart du temps.

— Non.

Il se retourne et me regarde, avec sur le visage une expression dure et inflexible.

— Je veux dire : tu devrais t’en aller. Rentrer chez toi. Tu n’es pas obligée de rester. Je n’ai plus besoin de ton aide.

Mon estomac se noue et j’ai la nausée.

— Ça ne me dérange pas de rester…

— Je ne tiens pas à ce que tu restes, m’interrompt-il. Tu n’as pas besoin de ces conneries, Fable. Tu as assez de problèmes comme ça.

J’ai envie de pleurer. Il ne veut pas de moi ici. Personne ne veut de moi nulle part. Ma mère se fiche de savoir si je suis morte ou vivante. Mon frère préfère traîner avec ses copains. Je n’ai pas vraiment d’amis, à part quelques collègues de travail, et ce sont plutôt des connaissances. Les filles ne m’aiment pas parce qu’elles pensent que je suis une fille facile qui veut leur voler leur petit ami.
À ce moment précis, je suis toute seule. Personne ne veut de moi.
La tête haute, je renifle en essayant d’empêcher mes larmes de couler.

— Je vais aller faire mon sac.

Je tourne les talons et je sors de sa chambre. Il ne m’arrête pas. Ça ne me surprend pas. Qu’est-ce que j’espérais ? Qu’il me coure après pour me supplier de rester, en fin de compte ?
Bien sûr que non. Ma vie n’est pas un film à l’eau de rose. Je ne dois pas perdre de vue le fait que je ne compte pas à ses yeux.
Ma chambre est plongée dans l’obscurité. J’allume le plafonnier et me dirige vers le placard qui contient mon sac de toile poussiéreux et déchiré. Il est toujours à moitié plein. Je n’ai jamais vraiment défait mes bagages, redoutant le pire.
J’imagine que mes aptitudes psychiques fonctionnent à plein régime en ce moment.
Je commence à fourrer mes vêtements dans le sac sans prendre la peine de les plier. Je ne sais pas comment je suis censée repartir, mais j’imagine que je pourrais appeler un taxi et lui demander de me déposer à la gare routière. J’ai de l’argent sur mon compte en banque et ma carte de crédit avec moi, alors je peux acheter un billet de retour. J’espère que je n’aurai pas à attendre trop longtemps à la gare routière.
En sortant mon téléphone de ma poche, je regarde l’écran pour m’apercevoir que j’ai reçu un texto d’Owen. Il me demande s’il peut passer de nouveau la nuit chez Wade, ce à quoi je réponds que je suis d’accord et que je rentre ce soir. Il me répond immédiatement.

« C’est quoi le problème ? Tu t’es fait virer ? Le père t’a fait des avances ? »

« C’est une longue histoire. Je te raconte ça en rentrant. »

Après avoir tapé mon message, je remets mon téléphone dans la poche de mon jean.
J’ai l’impression d’être une ratée. Je n’arrive même pas à être une bonne petite amie et tout ce que j’avais à faire, c’était me tenir là et d’avoir l’air jolie. Sourire, acquiescer et me taire. Ce n’est pourtant pas difficile.
Je m’en veux terriblement. Je me rends dans la salle de bains pour prendre mes affaires de toilette et je les fourre dans la trousse de maquillage dans laquelle je les ai apportées. Je sors mon rasoir, mon shampoing et mon après-shampoing de la douche et les jette dans le sac que je referme, le bruit de la fermeture Eclair vient déchirer le silence. Tout résonne dans cette maison, à cause des hauts plafonds et du dallage au sol. C’est encore pire dans la maison principale et ça me tape sur les nerfs.
Peut-être que je vais être soulagée une fois hors d’ici. Quand je monterai dans le car, peut-être que je pourrai de nouveau respirer librement.
Je me retourne pour sortir de la salle de bains et trouve Drew debout sur le seuil, à peu près dans la même posture qu’hier soir. Il agrippe le haut du chambranle et son corps est à moitié penché à l’intérieur. Son sweat-shirt et sa chemise se soulèvent et il porte un pantalon taille basse qui laisse entrevoir une petite partie de son ventre nu. J’aperçois une ligne sombre qui descend depuis son nombril et je lève les yeux vers les siens, gênée de le reluquer alors que je devrais être furieuse contre lui.

— Ne pars pas.

Je me raidis. C’est ridicule. Tous ces allers-retours me mettent la tête à l’envers.

— Je ne suis pas d’humeur à jouer, Drew.

Il lâche le chambranle et entre dans la salle de bains. Je recule, mes fesses heurtent le coin du meuble et je m’arrête.
Je tremble, mais je n’ai pas peur. C’est parce qu’il est si près de moi que je peux sentir son odeur.
L’odeur de bière a disparu je ne sais comment, remplacée par son parfum habituel. Je peux sentir la chaleur de son corps, la tension qui émane de son corps en vagues palpables.

— Je suis désolé, Fable. C’est juste que… cet endroit est naze. Et je ne t’en voudrais pas si tu décidais de partir. Je voulais simplement t’offrir une porte de sortie. J’ai essayé de me convaincre qu’il valait mieux que tu t’en ailles, mais j’ai peur de ne pas y arriver tout seul. J’aimerais que tu restes. "















Avez-vous lu ce livre ? 

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