dimanche 16 avril 2017

Tu peux toujours courir ; Valérie CHEVALIER.

Édition : Charleston Poche.
Prix : 8,50 €
Sortie : 14/04/2017
Pages : 367

Tu peux toujours courir
Valérie CHEVALIER.



Résumé.

Le quotidien de deux copines, entre amour, amitié, ruptures et rencontres ! 

Chanteuse dans un bistro, Alice commence à trouver sa vie un peu monotone quand on lui propose d'intégrer un groupe se produisant dans des soirées privées. Sur le plan affectif, le meilleur reste à venir.
Maud vit en colocation, travaille dans une salle de gym et rêve de l'amour avec un grand A. Elle a du caractère et sait ce qu'elle veut mais, côté coeur, elle a tendance à baisser la garde trop vite et se trouve souvent prise au dépourvu.

Entre deux cinq-à-sept, nos héroïnes courent après le bonheur. Une quête qui affecte leur rapport aux hommes, trame de fond de cette fenêtre ouverte sur leur quotidien tantôt rocambolesque, tantôt douloureux, mais jamais dénué d'humour et d'autodérision.

La comédie romantique de l'été !















Un grand merci aux éditions Charleston pour cette lecture en tant que Lectrice Charleston 2017 !

« Tu peux toujours courir » est l’histoire de deux copines, Alice et Maud. Alors que la première enchaîne les conquêtes, la seconde est casée avec le même homme depuis plusieurs années. Malheureusement, cet équilibre va être chamboulé lorsqu’Alice va tomber sous le charme d’un homme déjà en couple et que Maud va se faire larguer par son copain.
Entre disputes, questionnements et mojitos, les deux femmes sont loin de deviner tout ce qui les attend.

Le résumé me tentait beaucoup. C’était vraiment l’histoire qu’il me fallait, surtout avec les beaux jours qui arrivent.
Autant vous dire que ce livre tient toutes ses promesses. C’est frais, léger et acidulé. 
Les chapitres alternent entre les points de vue d’Alice et de Maud, ce qui fait que l’on suit vraiment leurs deux histoires. Pour chacune, c’est le chaos et les montagnes russes émotionnelles. L’auteur met en scène la vie de tous les jours, ce que peuvent expérimenter les femmes, leurs problèmes et leurs interrogations ainsi que leurs peurs et ça met du baume au coeur. 

Toutes ces thématiques sont bien sûres abordées avec beaucoup d’humour et les passages qui vont vous faire monter le sourire aux lèvres sont nombreux. Oui, c’est terriblement cliché, mais c’est croustillant à souhait.
Petite mise en garde sur le fait que Valérie CHAVELIER est québécoise. Vous allez rencontrer tout au long de votre lecture des expressions purement québécoises et, même si cela est plutôt déstabilisant au début, c’est finalement la petite touche qui rend ce texte unique. Pas la peine d’avoir un moteur de recherche à côté de soi pour comprendre tous ces mots, on comprend très facilement où l’auteur veut en venir à chaque fois et l’on finit par rapidement se familiariser avec ce vocabulaire.

Les héroïnes sont différentes et ont pourtant beaucoup de points commun. L’une cherche l’amour avec un grand A, l’autre ne le cherche pas tant que ça. L’une a un rythme de vie sain et équilibré, alors que l’autre vie au jour le jour. Cela ne les empêche pas de douter d’elles-mêmes, de leurs décisions et de noyer leurs chagrins dans des mojitos et des shots. 
Même si leurs caractères sont exagérés, même si ce sont des personnages clichés, on se retrouve un peu en elles. On a chacune un petit bout d’Alise et de Maud en nous, que ça soit en positif ou en négatif, et c’est en cela que ce livre puise sa force : dans le fait que toute femme peut se retrouver dans les deux personnages principaux.
Par contre, j’avoue ne pas avoir été charmée par la gent masculine présente dans cette histoire. Heureusement que Julien et Alexis étaient là pour remonter un peu le niveau.

Le récit est léger et sans prétention. Il tourne principalement autour des peines de coeur et des relations amoureuses de nos héroïnes.
Quant à la fin, elle est en demi-teinte. Je me doutais comment cela se finirait pour l’une et je ne pensais pas que pour l’autre ça se terminerait ainsi. L’auteur nous laisse peut-être dans le flou en ce qui concerne cette dernière en prévision d’un éventuel second tome ?




En conclusion, « Tu peux toujours courir » est la version québécoise de Bridget Jones. Valérie CHEVALIER nous offre une comédie romantique comme on les aime : légère et croustillante. On rigole, on râle, on se laisse transporter avec joie dans les péripéties d’Alice et de Maud sans difficulté et l’on ne voit pas le temps passer une fois que l’on plonge notre nez dans ce livre.






Un livre à lire cet été sur la plage, pour passer un petit moment de bonheur et de légèreté.









Avez-vous lu ce livre ? 

Votre avis m'intéresse donc n'hésitez pas à poster un petit commentaire.




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