mercredi 27 septembre 2017

Et tes larmes retenir ; Charlotte ORCIVAL.

Édition : Harlequin
          Collection &H.
Prix : 14,90 €
Sortie : 04/10/2017
Pages : 306
Ebook : Oui - 9,99 

Et tes larmes retenir
Charlotte ORCIVAL.



Résumé.

Ils pensaient que leur amour était indestructible.
La vie leur offre une seconde chance. 

Que feriez-vous si vous retrouviez l’amour de vos seize ans ? Laisseriez-vous passer votre chance une seconde fois ? Julien, trente-deux ans, photographe, papa et divorcé, doit très vite répondre à ces questions lorsque, un mois exactement après les attentats du 11 Septembre, il retrouve, dans un avion pour New York, Anna, l’amoureuse de son adolescence. Ébloui par la jeune femme qu’elle est devenue, Julien fait rapidement le choix de l’amour et se jette à cœur perdu dans une grande opération de séduction. Mais le monde dans lequel ils sont rentrés de plein fouet est incertain, fragile, difficile, à l’image de la relation qu’ils reconstruisent tous les deux… et l’amour ne suffit peut-être plus. Alors, aujourd’hui adultes, que sont-ils prêts à donner d’eux-mêmes pour vivre enfin leur histoire ?















Je remercie les éditions Harlequin ainsi que la collection &H pour cette lecture.

Dans « Et tes larmes retenir », nous faisons la connaissance de Julien, un père divorcé qui va recroiser par hasard son amour de jeunesse. Quelques temps après les attentats du 11 septembre aux États-Unis, il part en voyage à New-York et se retrouve dans l’avion assis à côté d’Anna, la fille qu’il aimait quand il était adolescent.
Surpris de la revoir et charmé de constater qu’elle est devenue une femme aussi belle qu’intéressante, il se demande s’il pourra la reconquérir : si elle est célibataire ou non, si elle est prête à leur laisser une nouvelle chance ou pas.

Je n’avais jamais lu de livre de Charlotte ORCIVAL et j’étais plutôt impatiente de découvrir sa plume qui a déjà enchanté bon nombre de lecteurs.

Avant de commencer, je tiens à préciser que cette histoire est dure. Il n’y a pas grand-chose de choquant, mais tout au long du récit les personnages doivent surmonter plusieurs épreuves qui ne sont toujours pas faciles à lire.

Jean et Anna sont tous les deux des âmes perdues qui peinent à guérir. Parce qu’ils n’y arrivent pas, parce qu’ils ne le souhaitent pas, parfois un peu des deux, à travers ces deux personnages l’auteur nous montre que le chemin vers le bonheur est parfois long à parcourir.
Ils ont tous les deux un passé lourd, ils sont passés par des expériences négatives qui ont fait qu’ils ne sont pas aussi confiants que ce qu’ils devraient l’être. A travers l’autre, ils vont réussir à toucher du doigt le positif, espérer un avenir plus radieux, même si le chemin est encore long et semé d’embûches. 

Tout au long de cette lecture, les thématiques dures sont omniprésentes. 
Le deuil, les attentats, le divorce, la perte de confiance en soi, la dépression,… Et je pourrais encore continuer à en faire la liste. 
Même s’il y a des beaux passages, des instants de bonheur et de l’espoir, j’ai trouvé cette lecture trop intense émotionnellement pour moi. La surcharge de sujets négatifs était trop grande pour moi. Parfois, j’ai trouvé que c’était même trop pour que cela soit vraiment crédible.
Alors oui, Charlotte ORCIVAL parle de la vie en général, de cette vie qui n’est malheureusement jamais toute rose, mais ici j’ai eu l’impression qu’elle était vraiment toute noire. J’étais par instant gênée par sa vision, sa façon de voir et d’expliquer les choses, ainsi que de les mettre en scène. Il me faut du drame dans mes lectures, mais quand il y en a trop, j’ai l’impression d’étouffer.
Je précise que c’est mon avis personnel sur cet aspect de cette lecture. Ce n’est pas parce que je n’ai pas aimé que ça sera le cas des autres lecteurs. 

Parlons un peu de la plume de Charlotte ORCIVAL, qui est quand même assez atypique.
Libre et familière, elle peut surprendre, mais elle a le mérite de mettre en valeur le côté spontané de l’être humain. Tout au long de notre lecture, nous sommes dans les pensées de Jean, un homme qui aborde la vie de façon plutôt libérée. Le fait que le style d’écriture soit à l’image du caractère du personnage principal rajoute de la véracité au récit. 
J’avoue, je n’ai pas été particulièrement sensible à la plume de l’auteur, mais cela reste une question de goût.

La fin est la partie que j’ai préférée de cette histoire. 
Le destin des personnages se trouve chamboulé dans les derniers chapitres. Alors que l’on a l’impression de stagner tout au long du récit, comme si les personnages étaient englués dans leurs problèmes, les derniers instants les aident enfin à sortir de ce cercle infernal. Le rythme est plus intense et cette petite bouffée d’oxygène est la bienvenue.




En conclusion, « Et tes larmes retenir » est un récit pas comme les autres, qui saura vous surprendre dans tous les sens du terme. Charlotte ORCIVAL nous montre à travers son histoire que la vie n’est jamais comme l’on voudrait qu’elle soit. Elle a des hauts, mais aussi des bas, et l’auteur mène la vie dure à ses personnages.
Même si c’est un récit plutôt bien mené, j’avoue ne pas avoir réussi à apprécier ma lecture comme j’aurais dû car j’ai été trop dérangée par la trop grande présence d’aspects négatifs. 

Malgré tout, ce livre trouvera son public et je tenterai l’aventure avec une autre histoire de cet auteur pour me faire un meilleur avis de son univers.







Un livre à lire si vous aimez les histoires mêlant drames et sentiments.







Avez-vous lu ce livre ? 

Votre avis m'intéresse donc n'hésitez pas à poster un petit commentaire.




mercredi 13 septembre 2017

K comme Carafouille ; Fabienne BLANCHUT.

Édition : Zethel.
Prix : 11,50 €
Sortie : 06/01/2017
Pages : 224
Ebook : Oui - 8,99 

K comme Carafouille
Fabienne BLANCHUT.



Résumé.


À 12 ans, K est une ado comme les autres, c'est-à-dire en rébellion : contre ses parents, contre Lupita, l'intendante d'origine plus mystérieuse qu'espagnole, contre le collège et même contre Mistigri, son chat.

Du jour où elle peut choisir sa jeune fille au pair, tout semble aller mieux… Sauf que les apparences sont presque toujours trompeuses.

Un bouillon d'adolescence
Un soupçon de magie
Une pincée d'aventures
Un zeste de danger

Voici la recette… du jour où je suis (re)devenue Carafouille !
















Je remercie les éditions Zethel pour m’avoir permis de lire ce livre.

« K comme Carafouille » est le premier tome de la nouvelle série de Fabienne BLANCHUT.
K est une fille de douze ans qui voudrait être comme toutes les autres. Cependant, elle a été adoptée par un couple de célèbres couturiers, faisant de sa vie un quotidien pas comme les autres. Ses parents ont toujours le nez plongé dans leur prochaine collection, elle est en guerre contre l’intendante espagnole Lupita qui est très étrange et tous ses camarades de classe rêvent d’être son amie pour approcher ses célèbres parents.
Fâchée contre le monde entier, elle va choisir sa prochaine nourrice selon des critères qui lui correspondent, pour enfin avoir une confidente, une amie près d’elle. Seulement, K va se rendre compte que les apparences peuvent être trompeuses et qu’un monde inconnu se cache derrière notre réalité.

J’étais très curieuse de me lancer dans cette lecture. Cela fait un petit moment que je ne m’étais pas plongée dans un roman jeunesse et je peux vous dire que cela fait un bien fou. 
Même si ce livre est clairement destiné à un jeune public, il conviendra tout autant aux grands enfants qui souhaitent se libérer l’esprit. 

L’univers est très bien mené, riche sans trop l’être. Fabienne BLANCHUT a réussi à trouver le parfait équilibre pour nous plonger dans son univers avec facilité et plaisir. Tout est parfaitement compréhensible sans être trop enfantin. 
L’humour a une place très importante et j’ai plusieurs fois sourit tout au long de ma lecture. J’ai adoré les passages avec Lupita, l’espagnole à la langue bien pendue qui mélange son français et son espagnol. Cela mène à des répliques cultes et rigolotes qui m’ont fait sourire plus d’une fois.
Autant dire que c’est parfois compliqué de faire apprécier un univers enfantin à des adultes, d’avoir un humour universel, mais ici la tâche est parfaitement accomplie. 

L’histoire est narrée du point de vue de K, cette fille qui entre dans l’adolescence et qui entame sa phase de rébellion. Ses parents ne s’occupent pas d’elle, l’intendante Lupita l’agace, même ses amis n’arrivent pas à lui remonter le moral. Elle va alors trouver réconfort dans les bras de sa nouvelle nourrice, une jeune fille au pair qui va vite devenir le modèle de la jeune fille. 
Elle va alors passer de bêtise en bêtise, se rebellant encore plus contre la Terre entière, allant même jusqu’à un point de non-retour.
La seule chose qui m’a fait tiquer dans le comportement de K, c’est son rapport avec la cigarette. Ca m’a gênée de retrouver ce sujet dans un livre qui est accessible dès neuf ans. Certes, la morale nous dit que c’est mal et elle est en quelque sorte diabolisée puisque mise dans la catégorie des ‘bêtises’, mais j’ai été dérangée que l’héroïne fume à plusieurs reprises de manière si décomplexée. Je pense que l’auteur n’avait pas besoin de cet élément en plus pour montrer que K n’a pas choisi le bon chemin.

J’ai beaucoup apprécié la fin qui est un vrai tournant pour cette histoire.
Elle emmène son lot de révélations, d’action et de palpitations, mais aussi des moments de tendresse qui réchauffent le coeur.




En conclusion, « K comme Carafouille » est un premier tome équilibré, drôle et qui plaira à tous. Fabienne BLANCHUT réunit tous les éléments pour nous faire sourire, aimer, frissonner. K est une héroïne qui plaira à la plupart des lecteurs, dans laquelle beaucoup de jeunes se retrouveront dans ce passage difficile qu’est l’adolescence.
Ce premier opus est un bon tome d’introduction, avec également son lot de magie qui présage de grands changements dans la suite. L’auteur a de quoi enrichir son histoire et nous offrir une saga de qualité, qui ravira petits et grands.







Un livre à lire si vous aimez les romans jeunesses qui font sourire avec un soupçon de magie.







Avez-vous lu ce livre ? 

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dimanche 10 septembre 2017

Kate Hannigan ; Catherine COOKSON.

Édition : Charleston.
Prix : 18 €
Sortie : 15/09/2017
Pages : 288
Ebook : Oui - 9,99 

Kate Hannigan
Catherine COOKSON.



Résumé.

Le Dr Rodney Prince n’a jamais vu de jeune femme comme Kate Hannigan dans le quartier sale et pauvre où il prodigue ses soins. Sa beauté et son intelligence surpassent de loin celles de Stella, son épouse, si raide, si froide, si calculatrice, et elle exerce sur lui une attirance irrésistible.

Kate a toujours souffert à cause des hommes. Son père tout d’abord, un docker à la main lourde. Son compagnon aux belles paroles ensuite, qui la laissera mère célibataire à dix-huit ans, à la suite d’un accouchement éprouvant qui bouleversera la vie du Dr Prince.

Mais leur amour à peine naissant alimente une rumeur malsaine parmi les habitants du quartier. Car il défie toutes les règles de la bonne société édouardienne…


Le récit passionnant d’une histoire d’amour, en partie autobiographique, par l’un des plus grands talents du XXe siècle.















Je remercie chaleureusement les éditions Charleston pour m’avoir permis de lire ce livre en avant-première en tant que Lectrice Charleston 2017.

« Kate Hannigan » nous raconte l’histoire de la vie de cette fameuse Kate, une jeune femme vivant dans la misère avec ses deux parents. On la rencontre alors qu’elle est en train d’accoucher, alors que rien ne se passe comme cela devrait être le cas. A son chevet, un jeune médecin prénommé Rodney qui vient à peine de débuter sa carrière dans cette misérable ville.
C’est la veille de Noël et rien ne se passe comme prévu. Kate accouche d’un enfant illégitime et  Rodney voit sa carrière décoller suite à des commérages. 
Alors qu’ils n’étaient censés jamais se recroiser, leurs destins vont être liés plus étroitement qu’ils n’auraient pensé.

Cette histoire de vie est racontée à la troisième personne du singulier, sous différents points de vue, mais le récit se focalise uniquement sur l’histoire de Kate et de Rodney.
Chaque chapitre se passe toujours durant la veille de Noël, période où ces deux personnages se sont rencontrés pour la première fois. A chaque fois, nous sommes transportés une année plus tard, découvrant ce que sont devenus tous ces protagonistes. 
A chaque fois, ils passent par des montagnes russes émotionnelles. Rien ne leur est épargné, et l’on vit avec eux la descente en enfer qu’ils vivent bien malgré eux. On assiste impuissants aux nombreux quiproquos et malentendus qui vont dicter leurs choix de vie.
Heureusement, des moments de joie apparaissent parfois, même s’ils ont un goût de trop peu.

Beaucoup de thèmes sont abordés dans ce livre qui est malgré tout plutôt court. 
La misère et la pauvreté, la tromperie, la religion, le mariage, le viol, l’alcoolémie, l’amour, la trahison, l’amitié, la guerre,… Je pourrais continuer encore longtemps tant la liste est longue. 
C’est pour moi l’énorme point positif de « Kate Hannigan » car l’on est véritablement plongé dans la vie de la population de l’époque. C’est dur, mais c’est tout simplement la vie et le quotidien de nombreuses personnes. L’auteur a vraiment réussi à rendre l’ensemble vraisemblable et c’était très appréciable.

Malheureusement, malgré ces points positifs, j’ai eu beaucoup de mal à rentrer dans cette lecture. Le style d’écriture de Catherine COOKSON est particulier. Elle utilise du vocabulaire d’époque et des tournures de phrases vieillottes pour que son histoire soit vraiment crédible, mais j’ai trouvé que cela donnait un résultat un peu lourd et pompeux.
Alors même si la deuxième moitié du livre est plus légère, je n’ai pas réellement réussi à être vraiment impliquée par l’histoire.

La fin est quant à elle un peu abrupte et même si je l’ai trouvé touchante, un autre chapitre qui se passe le Noël de l’année suivante aurait été un petit plus non négligeable. Pour moi, il me manque quelques informations sur ce que sont devenus les personnages. Le final conviendra malgré tout au plus grand nombre.




En conclusion, « Kate Hannigan » est une vraie plongée dans le passé, nous offrant une belle vue du quotidien et des problèmes de la population de l’époque. Catherine COOKSON a écrit une histoire atypique en nous décrivant uniquement les veillées de Noël de chaque année des personnages. Cependant, son style d’écriture ne m’a pas envoûtée et je me suis sentie très éloignée du récit, surtout pendant la première moitié du livre.
Cette histoire trouvera quand même son public, j’en suis certaine.







Un livre à lire si vous aimez les histoires de vies dramatiques.







Avez-vous lu ce livre ? 

Votre avis m'intéresse donc n'hésitez pas à poster un petit commentaire.




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