mercredi 24 février 2016

La perle rare ; Laura Lee GUHRKE.

Édition : Harlequin,
          Collection Victoria.
Prix : 7,20 €
Sortie : 02/03/2016
Pages : 336

La perle rare,
Laura Lee GUHRKE.



Résumé.

Comment marier un marquis orgueilleux, libertin et sans fortune ?

Dans les salons de la bonne société londonienne, un faux pas ne pardonne pas. C’est pourquoi lady Belinda aide les jeunes Américaines en quête d’époux à éviter les erreurs de débutantes, et à reconnaître la perle rare : un lord fiable, sérieux, dont le titre leur assurera un avenir glorieux. L’exact opposé de ce lord Trubridge, qui vient lui demander sans détour un riche parti pour renflouer ses caisses. C’est bien mal la connaître, car Belinda n’a aucune intention de sacrifier ses principes à un tel cynique. 


De sa plume piquante, Laura Lee Guhrke explore avec humour les rouages du mariage dans l’aristocratie de la Régence.

















C'est grâce à la fameuse Masse Critique que j'ai pu recevoir ce livre. Je tiens donc à remercier chaleureusement Babelio et les Editions Harlequin.

« La perle rare » nous plonge dans l'histoire de lady Belinda, une Américaine qui aide ses jeunes consœurs à trouver un bon époux en Angleterre. Elle essaie de leur trouver le meilleur parti, ceux qui leur donneront un titre glorieux et un bel avenir en échange d'une juteuse dot.
Des hommes qui sont en fait tout le contraire de lord Trubridge. Ce dernier est joueur, volage et cherche une femme pour renflouer ses caisses.
Belinda, qui déteste ces fameux ‘coureurs de dot’, va lui mettre bien des bâtons dans les roues. Cependant, elle va apprendre petit-à-petit a le connaître et à voir au-delà des apparences.

Ce livre nous plonge en pleine Régence anglaise. D’ailleurs, les livres qui sortiront dans cette nouvelle collection appelée ‘Victoria’ traiteront ( à quelques exceptions près ) de romances historiques se passant pendant la Régence anglaise.
Ainsi, robes, bals et bienséance sont légions et c'est pour notre plus grand plaisir. C'est un vrai retour dans le passé, un plongeon dans cette période historique trépidante. On prend plaisir à découvrir le quotidien de tous ces personnages.

La plume de Laura Lee GUHRKE est simple, mais addictive. Elle réussit vraiment à nous faire ressentir les émotions que ressentent ses personnages et j'ai aimé cela. 
Le petit bémol irait par contre à la présence de plusieurs répétitions dans les chapitres. Parfois, nos personnages ont deux ou trois fois les mêmes pensées et ressentis au même moment et cela devient un peu désagréable à la longue. 

L'histoire commence très rapidement avec la rencontre de Lady Belinda et de Lord Trubridge. On ne passe pas par quatre chemins pour arriver au cœur du problème.
Cependant, on comprend trop vite comment l'histoire va se terminer. Dès les premiers instants, tout est plus ou moins annoncé. J'aurai donc apprécié un peu plus de suspens, de tension, notamment dans la romance. Un soupçon de mystère n’aurait pas été de trop. 

Belinda est une jeune femme que l'on prend plaisir à suivre. Son évolution est belle à lire et l'on apprend à apprécier ce personnage qui n'a pas l'air très folichon aux premiers abords. J'ai été plutôt émue par son passé.
Trubridge est un peu trop sûr de lui à mon goût. Même si j’ai apprécié son côté sensible et honnête, je n’ai pas été vraiment séduite par ce personnage masculin. 

La fin est telle que l'on attend, donc sans grande surprise, mais satisfaisante.

Ce livre fait parti de la série « Les héritières américaines » qui comportera deux autres tomes en plus de celui-ci.



En conclusion, « La perle rare » est une romance plaisante et dépaysante. Laura Lee GUHRKE a une plume agréable à lire et nous plonge dans son univers avec beaucoup de facilité. Cependant, son intrigue manque un peu de piment pour en faire une histoire vraiment aboutie.






Un livre à lire pour les amoureux de romances historiques.









Avez-vous lu ce livre ? 

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lundi 15 février 2016

Concours n°1 Partenariat Imanbooks !

Coucou tout le monde !



Pendant toute l'année 2016, je serai en partenariat avec Iman du blog " Imanbooks ".

Nous nous sommes connues il y a quelques années, après qu'elle m'ait proposé de lire son livre " Coeur de flammes tome 1 " ( qui est génial ;) ).
Depuis, nous avons beaucoup échanger.
C'est quelqu'un avec qui l'on peut parler de tout, de sympathique et qui partage mes goûts littéraires.

Si vous ne la connaissez pas encore, n'hésitez pas à aller sur son blog ou sur sa page Facebook.



Du coup, pour fêter ce partenariat, nous avons décidé d'organiser un grand concours !





A la fin de cet article, vous pourrez remplir un formulaire pour gagner " Je sais où tu es " de Claire KENDAL, aux éditions Albin Michel ( que je remercier pour ce lot ).







Vous trouverez également un autre concours sur mon compte Instagram ( lectrice_lambda ), mais aussi deux autres lots à gagner sur le blog et la chaîne Youtube de Iman !

Vous avez jusqu'au 25 février inclus pour participer.

Lisez bien les conditions et bonne chance ;)


RESULTAT CONCOURS :

C'est " Nina Mltl " qui remporte ce concours.

Merci à tous pour votre participation et restez connectés : de nouveaux concours arriveront très vite ;)

vendredi 12 février 2016

Archer's Voice ; Mia SHERIDAN.

Édition : Hugo&Cie.
Prix : 17 €
Sortie : 4/02/2016
Pages : 394

Archer's Voice,
Mia SHERIDAN.



Résumé.

Quand Bree Prescott arrive dans la petite ville du Maine, elle espère y trouver la paix qu’elle recherche désespérément. Elle est là pour oublier le traumatisme qu’elle a subi dans sa ville natale et recommencer une nouvelle vie. 
Mais à peine installée dans sa nouvelle maison près du lac, elle va croiser Archer Hale, un homme solitaire et mystérieux, qui cache au fond de lui une profonde souffrance. Un homme que personne ne voit, un homme sans voix.

Archer’s voice parle de la rencontre d’une femme dont la mémoire reste bloquée sur une nuit d’horreur et d’un homme pour qui l’amour est la clé de sa liberté. C’est l’histoire d’un homme silencieux qui vit avec une blessure terrible et de la femme qui va l’aider à retrouver sa voix. C’est une histoire de souffrance, de destin, et du pouvoir de l’amour.

















Qui n’a pas entendu parlé de « Archer’s Voice » ?
Sorti depuis seulement quelques jours en librairie, ce bouquin fait énormément parler de lui. En effet, les blogueurs qui ont pu le lire en avant-première ne tarissent pas d’éloges sur cette histoire. D’ailleurs, le macaron présent sur la couverture nous indiquant qu’il a été élu ‘meilleure romance aux USA’ nous prouve que cette histoire a vraiment réussi à convaincre son public.

C’est donc en lecture commune avec Audrey du blog 'New Kids On The Geek' que je me suis lancée dans cette fiction.

« Archer’s Voice » renferme entre ses pages une romance pas comme les autres.
Bree Prescott va débarquer du jour au lendemain dans une petite ville du Maine, Pelion. Elle cherche à fuir ses démons et à se reconstruire après avoir vécu une terrible expérience.
Par hasard, elle va faire la rencontre de Archer Hale, un jeune homme muet et complètement renfermé sur lui-même. 
Malgré la méfiance de tous les habitants vis-à-vis de lui, Bree va essayer de créer un contact avec Archer et de voir qui se cache derrière cette apparence bourrue. 
Et peut-être qu’avec cette rencontre, Bree et Archer vont réussir à se reconstruire.

En lisant tous ces avis plus que positifs qui commencent à inonder la toile, j’avoue avoir eu un peu peur d’en attendre trop.
Cependant, la déception n’a pas été au rendez-vous. Bien au contraire. 

Ce livre commence avec une page dédiée à la légende de Chiron le Centaure, le Sagittaire. 
Je suis une grande fan de mythologie grecque et j’ai adoré ce petit aparté. Sachez que cette page n’est en aucun cas là pour faire ‘joli’. Ce passage renvoie clairement à l’histoire que vous allez lire, vous donne un avant-goût des messages que l’auteur veut nous faire passer à travers son histoire.
De plus, il faut savoir que « Archer’s Voice » fait partie d’une saga intitulée « Sign of Love », série qui reprend pour chaque livre un signe astrologique. Ici, c’est donc le sagittaire qui est mis à l’honneur. 

Après cette page, l’histoire débute avec un chapitre conté par Archer, lorsqu’il avait sept ans. 
En commençant comme cela, Mia SHERIDAN nous montre d’entrée que la vie d’Archer a été, depuis toujours, compliquée pour lui. Bien que ce chapitre ne nous présente que la face apparente de l’iceberg, on se pose quand même beaucoup de questions et l’on veut savoir la suite de son histoire.
Quelques chapitres sont du point de vue de Archer, à différents âges, mais sinon l’histoire est narrée du point de vue de Bree.
Cette alternance de points de vue est vraiment maîtrisée par l’auteur. Elle place au bon moment les chapitres d’Archer et l’on arrive de ce fait à mieux comprendre ce personnage torturé. 

La rencontre entre nos deux personnages principaux arrive très vite. 
J’ai apprécié que l’on ne traîne pas en longueur surtout que la romance, elle, est vraiment emmenée lentement, avec beaucoup de délicatesse. 
Je suis vraiment tombée sous le charme de leur amour, leur attirance, qui est vraiment pure et sincère. 
Mon petit coeur a fait des bonds de joie, de tendresse, d’amour.. Mais il a aussi été miné et torturé par toutes les épreuves par lesquelles vont passer nos personnages.
Un conseil : sortez vos mouchoirs. Vous en aurez grandement besoin.

Le style d’écriture de Mia SHERIDAN est un délice. Elle a le don de choisir le bon mot, la bonne tournure de phrase, pour créer cette histoire tout simplement magique. 
Du début du livre jusqu’au dernier mot, elle nous fait ressentir une palette d’émotions, toutes plus intenses les unes que les autres.

Quant aux personnages, je suis littéralement tombée amoureuse de la plupart d’entre eux.
Bree est une jeune femme tendre et vraiment à l’écoute de l’autre. J’ai apprécié sa franchise, mais aussi sa droiture. Elle ne se laisse pas influencer par les ‘on-dit’ et préfère laisser une chance à chaque être.
Archer est un amour. Passionné, tendre, mais naïf, il a un regard d’enfant sur tout. On fond devant sa sincérité et l’on veut taper tous les personnages qui profitent de sa naïveté. Son évolution tout au long du livre est impressionnante et l’on est fier de voir tout le chemin qu’il a parcouru. Bien qu’il ne parle pas, c’est sûrement le personnage qui exprime le plus ses sentiments.
Maggie et Norm sont adorables. Heureusement qu’ils sont là pour soutenir Bree et Archer.
Anne est une femme adorable. J’aurais aimé apprendre à mieux connaître cette petite vieille. 
Travis.. Travis. Du début jusqu’à la fin, j’ai eu envie de l’étrangler. Et sa mère.. Bref, je ne vais pas faire de commentaires.

Et cette fin ! 
J’ai cru faire une crise cardiaque. Mia SHERIDAN ne nous ménage pas et jusqu’à la dernière minute, elle nous prouve qu’elle peut faire des revirements de situation impensables et que personne n’est à l’abri, autant les personnages que nous, lecteurs.

Un message aux éditions Hugo&Cie : s’il vous plait, publiez le reste de cette saga qui a l’air tout simplement fantastique !




En conclusion, « Archer’s Voice » est une romance poignante, touchante et originale. Mia SHERIDAN nous hypnotise avec sa plume magique, nous fait ressentir un nombre incalculable d’émotions et ne nous ménage pas.
Un énorme coup de coeur.






Un livre à lire, tout simplement.




Note.

20/20



Extraits.







Avez-vous lu ce livre ? 

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dimanche 7 février 2016

Femme au foyer ; Jill Alexander ESSBAUM.

Édition : Albin Michel.
Prix : 22 €
Sortie : 07/01/2016
Pages : 400

Femme au foyer,
Jill Alexander ESSBAUM.



Résumé.

Anna était une bonne épouse. La plupart du temps.

Best-seller aux Etats-Unis, le premier roman de la poétesse américaine Jill Alexander Essbaum renouvelle de manière magistrale la réflexion sur l'identité féminine et la quête de soi.

Anna, une Américaine de trente-sept ans, est l'épouse modèle d'un banquier suisse. Femme au foyer, elle se consacre à leurs trois enfants qu'elle élève dans une riche banlieue de Zurich. Une cage dorée très vite gagnée par l'ennui. Incapable de communiquer avec un mari de plus en plus distant, Anna enchaîne les aventures sexuelles, mais mettre fin à ces relations devient de plus en plus difficile...


Portrait intime et intense d'une femme en rupture, ce livre, où réalisme et poésie se mêlent subtilement, interroge la sexualité et le désir dans toute leur force libératrice et subversive.
















Un grand merci aux éditions Albin Michel.

Dans « Femme au foyer », nous suivons le quotidien de Anna, une américaine qui vit en Suisse. Elle a suivi son mari, banquier suisse, dans son pays natal, laissant tout ce qu’elle avait derrière elle.
Dans ce nouveau pays, Anna consacre sa vie à son mari et à ses trois enfants. Cependant, cette femme s’ennuie très vite et ne parvient pas vraiment à s’introduire dans cette société si différente de la sienne. 
Alors que son mari ne lui prête plus vraiment attention, Anna va trouver du réconfort dans les bras de plusieurs amants, qui vont tous avoir un rôle plus ou moins important dans sa vie.
S’enfonçant chaque jour de plus en plus dans l’infidélité, Anna perd pieds et ne sait plus comment sortir de cette cage dorée qu’est son quotidien.

J’ai de suite été attirée par ce livre, par ce résumé. 
De plus, la citation du Time Magazine présente sur la quatrième de couverture ne peut qu’aiguiser notre curiosité : « Femme au foyer, c’est Anna Karénine qui vire Cinquante nuances de Grey, avec quelque chose de Madame Bovary ».
En toute franchise, je pensais trouver une histoire sensuelle, mais bien écrite et porteuse de ‘vrais’ messages. 
En refermant ce livre, je peux dire que j’ai été très surprise par ce que j’ai pu réellement lire.

« Femme au foyer » est divisé en trois parties : Septembre, Octobre, Novembre.
Ce découpage, savamment choisi, va servir à l’auteur à mettre en place la mise en abime de Anna. 
Effectivement, plus le temps va passer, plus ce personnage va dégringoler dans la folie.
C’était particulier, mais intéressant à suivre tant la ‘spirale infernale’ dans laquelle se trouve ce personnage est hypnotisante et mortelle à la fois.

En plus de ce découpage, le récit est saccadé entre trois temps : le présent que vit Anna, le passé qu’elle a vécu avec des moments clés racontés, et ses passages chez son psychiatre. 
L’histoire est donc saccadée, tranchée, dérangeante, à l’image de la vie de Anna. C’est très perturbant et parfois un peu malsain de lire tous les passages passés de la vie de ce personnage, qui ne sont que des moments où elle commet des fautes, des erreurs, qui font qu’elle est complètement perdue dans le présent. On a l’impression de l’épier contre son gré, de lui voler ces instants, mais l’on veut savoir et connaître le dernier mot malgré tout.

La petite chose qui m’a dérangée pendant ma lecture et notamment au début, est la grande présence de mots en ‘allemand-suisse’.
Pendant la première cinquantaine de pages, on est comme Anna : complètement à l’ouest ! Je ne comprenais pas vraiment le but de ne pas les avoir traduits, mais au fur et à mesure que l’on avance dans l’histoire, on comprend le pourquoi. 

Les personnages sont assez étranges.
Anna est une héroïne qui nous attendrit, mais qui nous donne envie de la gronder également. Elle nous donne vraiment l’impression que, dès le début, quoi qu’elle ait pu faire ou choisi dans sa vie, elle était prédestinée à arriver à ce dénouement. 
Les personnages féminins représentent des facettes de l’humain en général : Anna est la folie, Edith le libertinage, Mary la soumission, la belle-mère de Anna la rectitude.
Quant aux personnages masculins, ils ne donnent pas une image très glorieuse du sexe masculin. Bruno, le mari de Anna, ignore sa femme et n’est pas accueillant avec les étrangers. Stephen est libertin et fait sa vie sans se soucier des gens qu’il peut blesser. Archie est égoïste.
J’ai eu beaucoup de mal à m’attacher a ces personnages qui n’ont pas pour but de nous attendrir, mais de nous montrer toutes les facettes de l’humanité, sans filtre ni pudeur.

La fin est horrible, prenante, intense.
Dès que nous arrivons au mois de novembre, le dénouement se met en place très vite et, même si l’on espère ne pas arriver à cela, la fin arrive telle que nous l’imaginons. Brute, rapide, nerveuse, mais aussi douce et préméditée car l’on s’y attend malgré tout.
Je suis encore chamboulée par cette histoire, alors que je l’ai fini depuis plusieurs heures.




En conclusion, « Femme au foyer » est plus qu’un titre léger et une couverture sympathique. Jill Alexander ESSBAUM nous offre l’histoire d’une femme qui perd pieds et voit son monde s’écrouler. Nous sommes bercés par un style littéraire plus que plaisant, mais qui ôte le masque de l’humanité pour nous présenter toutes les facettes les plus sombres de notre espèce.






Un livre à lire pour le côté psychologique.









Avez-vous lu ce livre ? 

Votre avis m'intéresse donc n'hésitez pas à poster un petit commentaire.




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