lundi 11 janvier 2016

Plage, disputes et fan-attitude ; Julie FORGERON.

Édition : Láska.
Prix : 2,99 €
Sortie : 27/08/2015
Pages : 112

Plage, disputes et fan-attitude,
Julie FORGERON.



Résumé.


Sophia part en vacances à la Grande-Motte avec ses deux meilleurs amis, Estée et Paul. 

Dès leur arrivée, la cohabitation s’avère compliquée : Paul est trop maniaque de l’avis des deux filles, et celles-ci se crêpent le chignon en plein supermarché.

Côté cœur, Estée est déterminée à rester seule, tandis que Paul a rapidement repéré un jeune maître-nageur qui lui plaît. Quant à Sophia, elle continue de leur cacher les récentes évolutions de sa vie sentimentale. 

Mais, lorsqu’elle reçoit un appel surprise d’Antton, elle se retrouve au pied du mur…
















Je remercie les éditions Láska pour m'avoir envoyé cet ebook.

« Plage, disputes et fan-attitude » est le second tome de la série de Julie FORGERON.
Après avoir enfin succombé aux charmes de Antton, Sophia part en vacances avec ses deux meilleurs amis à la plage. Là-bas, tout ne va pas se passer comme prévu.
Entre surprises et disputes, notre héroïne n'aura aucun repos.

J’avais été séduite par le premier tome, « Beaux gosses, histoire-géo et fan-attitude ». Les personnages, la romance et l’écriture de l’auteur m’avaient surprise et j’attendais la suite de cette histoire avec impatience.

Cependant, j’ai été un peu déçue par ma lecture.

En effet, le début de ce second opus est long et un peu ennuyeux. Il ne se passe rien de vraiment intéressant dans les cinquante premières pages. Les vacances que nos trois personnages passent ne sont pas des plus palpitantes. Je pense que ce passage mériterait un peu plus de folie ( se disputer en faisant les courses, ce n’est pas super intéressant ), ou bien d’être raccourci.

Malgré cela, le style de Julie FORGERON est toujours aussi agréable. Je suis toujours charmée par son écriture.

Dans « Plage, disputes et fan-attitude », la romance entre Sophia et Antton évolue. C'est mignon mais aussi un peu kitch. Je trouve que le comportement d’Antton est parfois un peu vieillot. J’ai regretté également de ne pas savoir ce qu’il s’est passé pendant la nuit où Antton partage le lit de Sophia. Certes, il ne s’est certainement rien passé, mais l’auteur aurait pu en profiter pour faire une petite scène sympathique avec un peu de tension. Là, on est un peu déçu de voir que l’auteur a préféré ne pas exploiter cette opportunité.

Au niveau des personnages, on retrouve tous ceux que l’on a apprécié dans le premier tome, mais aussi un petit nouveau: Romain. Autant vous dire que je ne l’ai absolument pas aimé. Il est irritable au plus haut point et je me demande bien comment Sophia, Paul et Estée réussissent à le supporter, même s’ils savent qu’ils ne le verront que durant leur court séjour au camping.

Quant à la fin, elle présage de sacrés difficultés pour notre petit couple. Je me demande comment ils vont réussir à gérer cela.




En conclusion, « Plage, disputes et fan-attitude » m’a laissé sur ma fin. Avec un début pas très intéressant, Julie FORGERON nous offre un second opus en demi teinte qui ne nous satisfait pas totalement. Maintenant, je n’ai qu’une hâte : lire le dernier tome pour savoir comment va évaluer la romance entre Sophia et Antton, tout en espérant qu’il sera plus intéressant.






Un livre à lire pour ceux qui veulent connaître la suite sur la romance entre Sophia et Antton.




Note.

13/20



Extraits.

Il n’a pas tenté quoi que ce soit, pas le moindre geste vers le sud. Je me demande s’il s’est abstenu de peur que je le repousse. Parce qu’en toute honnêteté, je n’aurais pas dit non. Cependant, il s’est montré sage. Ses mains sont restées sur ma taille ; parfois, elles se sont nichées dans mon cou ou ont caressé mes bras. Bien que j’aie remarqué son excitation, je n’ai pas osé l’encourager, craignant de passer pour une fille entreprenante. Il est parti à regret peu avant minuit, de peur de se faire gronder par ses parents s’il rentrait après l’heure autorisée.
Ça m’a un peu refroidie de réaliser que je sors avec un mec qui a un couvre-feu. Mais il est si adorable que je ferme les yeux sur cet aspect. Après son départ, je n’ai pas réussi à m’endormir ; du coup, j’ai pu terminer de préparer mes bagages. J’ai juste rajouté une petite mallette pour mes produits de beauté et mon maquillage.

Lorsque Paul a vu mes affaires supplémentaires, il a grimacé, puis râlé. Néanmoins, je lui ai bien expliqué que ma « trousse de toilette » était indispensable. Comment croyait-il que j’allais me laver les dents ? J’ai mieux compris sa mauvaise humeur quand il a ouvert le coffre et que j’ai reconnu sa modeste valise (à lui) et l’énorme sac parme (d’Estée) accompagné d’une jolie besace assortie. Finalement, Paul a pu caser mon vanity ainsi que mes affaires. Nous nous sommes installés pour le voyage et Paul a enclenché sa radio. Madonna s’est mise à hurler dans l’habitacle. Impossible de tenir une conversation dans ces conditions. J’ai alors contemplé le paysage et pensé à Antton.
Lorsque nous arrivons sur le site du camping, le poste crache encore la musique de Paul. Nous nous garons sur le parking visiteurs. Estée et moi laissons Paul récupérer les clés du mobile home pendant que nous discutons dans la voiture. Voilà plus d’une heure que la puissance des haut-parleurs nous muselait ! Estée dresse la liste exhaustive de ses projets pour la semaine, qui se résument à : bronzette, shopping et bronzette. J’évite soigneusement le sujet de la drague, car je n’ai pas révélé à mes amis que je sortais désormais avec Antton… J’ai envie de garder encore un peu cet évènement secret, et puis j’ai surtout peur qu’ils me sermonnent et me persuadent que je me lance dans une folie : après tout, il est si jeune ! Sous cet angle, il ne ressemble pas exactement à l’homme idéal.

« Le voilà qui revient », annonce Estée.

Je me redresse pour observer Paul, qui marche vers nous avec les papiers de la location, un trousseau de clés et un seau rempli de produits d’entretien.

« Tu crois qu’il est déjà dans sa phase ménage ? me demande Estée.

— Tu plaisantes ? Il a dû en rêver cette nuit », dis-je en pouffant.

Paul ouvre la portière.

« Je peux savoir ce qui vous fait rire ? questionne-t-il tout en s’asseyant.

— Rien », réplique Estée, malicieuse. "














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