jeudi 28 janvier 2016

La danse hésitante des flocons de neige ; Sarah MORGAN.

Édition : Harlequin.
Prix : 10,90 €
Sortie : 01/10/2014
Pages : 505

La danse hésitante des flocons de neige,
Sarah MORGAN.



Résumé.

Noël. Kayla Green redoute cette date et, comme chaque année, elle prévoit de s’enfermer dans son bureau de Manhattan avec une surdose de travail. 

Mais un gros budget de relations publiques l’envoie en fait dans le Vermont : celui de Snow Crystal, apporté par Jackson O’Neil, qui dirige un groupe de stations de sports d’hiver de luxe. Pour Kayla, ce petit miracle de Noël ne va pas sans inconvénients : primo, la neige, le ski, les snow-boots, tituber sur la glace en talons hauts…, ce n’est vraiment pas son idéal ; secundo, Jackson O’Neil a une famille, une de ces familles aussi unies que les mailles d’un tricot bien serré qui rappellent douloureusement à Kayla qu’elle a toujours dû se débrouiller seule. 

Mais il y a pire encore pour elle que Noël, la famille et autres calamités : c’est Jackson. Jackson, qui a tous les atouts en main pour faire fondre le cœur de glace qu’elle s’est si difficilement façonné…

















J'avais gagné ce livre il y a un an suite à un concours organisé par les Editions Harlequin, mais je  l’avais laissé dans ma PAL depuis.
C’est grâce à Laurine de Team Littéraire que j’ai commencé sa lecture. Elle nous inondait littéralement de messages sur les réseaux sociaux, n’arrêtant pas de dire que c’était une excellente lecture, chargée en émotions.
Donc, ni une ni deux, je m’y suis mise également.

Dans «  La danse hésitante des flocons de neige », nous faisons la connaissance de Kayla Green, une jeune femme aussi belle que brillante à son travail. 
Travaillant dans la communication, elle aura quelques jours avant Noël la mission de faire connaître au plus grand monde Snow Crystal, une station de ski méconnue et au bord de la faillite. C’est Jackson O’Neil qui porte le dossier à l’entreprise dans laquelle travaille Kayla pour lui demander ses services.
Kayla profite de cette opportunité pour partir une semaine dans cette station de ski, loin de tout, pour oublier la fête qu’elle déteste le plus au monde : Noël. Elle espère être coupée du monde et voir le moins de guirlandes clignotantes et de Pères-Noël. 
Cependant, entre le charme ravageur de Jackson et sa famille qui est très ‘Noël’, Kayla va devoir combattre autant son attirance pour son client que l’esprit de Noël de la famille O’Neil.

Dès le début, nous entrons très vite dans l'histoire et le vif du sujet car Kayla se charge très rapidement du dossier de Snow Crystal. 
Ce n’est absolument pas pour me gêner car les débuts tout en longueur ne me plaisent pas forcément.

La romance est le thème principal dans cette histoire. Elle est comme Noël, magique. 
Les deux personnages principaux sont exceptionnels et portent cette romance avec brio. 
Cependant, j’émets un petit bémol pour l'attirance très rapide qu'ils ont. Oui ils sont jeunes, beaux et tout leurs réussit, mais un peu plus de suspens et de tension n’auraient pas été de trop.

Kayla est une femme attachante. Elle représente la réussite sociale par excellence et à un corps de déesse. Sauf que sous cette apparence lisse se cache une personne torturée et mal dans sa peau. Elle a vécu jeune des choses dures qu’une enfant ne devrait pas vivre et ces traumatismes sont toujours présents. Au fil de l’histoire, elle va réussir à dompter ses démons et à s’épanouir. J’ai aimé suivre cette évolution, toute en douceur. Chacune de ses rencontres à Snow Crystal va la faire évoluer et surmonter ses craintes. 
Jackson est irrésistible. Loin de l’image de patron tyrannique et fort de son succès, c’est un être tendre qui aime sa famille et protège les siens. Il fait preuve d’une patience hors norme tant avec Kayla qu’avec tous les autres personnages. J’avoue, sans honte, être tombée sous le charme devant ce genre de personnage masculin et Jackson a réussi à me faire fondre comme neige au soleil.
Toute la famille O’Neil est formidable. C’est une vraie petite tribu, ils sont tous unis et affrontent les problèmes ensemble. J’ai particulièrement aimé Walter, le grand-père, qui nous paraît être un vrai ours mal léché, mais qui finalement protège autant sa famille que Jackson. De même la mère de Jackson m’a beaucoup touchée dans sa solitude. 
Élise et Brenna sont deux bouts de femmes qui m’ont bien fait rire. 

Bien entendu, la fin n’est pas très surprenante, mais nous satisfait amplement. En commençant ce genre de livres, on attend forcément une fin comme celle-là.

Encore un grand merci à Laurine qui m’a donné envie de sortir de ma PAL ce livre et, de ce fait, m’a fait passer un superbe moment de lecture.




En conclusion, « La danse hésitante des flocons de neige » est une romance douce et tendre, qui nous fait expérimenter un grand nombre de sentiments. Sarah MORGAN nous séduit de la première à la dernière page et l’on a qu’une seule envie à la fin de son bouquin : acheter le second tome.






Un livre à lire de toute urgence pour tous les amoureux de romance.









Avez-vous lu ce livre ? 

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dimanche 24 janvier 2016

Par le sang, épisode 4 : Magie de sang ; Florence COCHET.

Édition : Láska.
Prix : 2,99 €
Sortie : 10/12/2015
Pages : 195

Par le sang, épisode 4 : Magie de sang,
Florence COCHET.



Résumé.


Maël’Yenn, le sabre buveur d’âmes, a choisi de se lier à Shandra : elle seule peut le manier sans risque. 

Mais les Adrylls, qui ont forgé cette arme légendaire, sont bien décidés à la récupérer.
Impuissants face à ces terribles guerriers, Shandra et ses compagnons se voient contraints de les accompagner auprès de leur roi. 

Cependant, Shyle, trop affaiblie, risque de ne pas survivre au voyage. Le chef des Adrylls lui offre alors son aide, au prix de sa liberté. 

Parviendront-ils à repartir indemnes ?
















Je remercie les éditions Láska pour m'avoir envoyé cet ebook.

« Magie de sang » est le quatrième opus de la saga « Par le sang » de Florence COCHET.
Après avoir rencontré la Femme sans visage, Shandra et ses amis sont prisonniers des Adrylls, des elfes que tout le monde croyait disparus. Ces derniers voudraient récupérer ce qui leur appartient, à savoir Maël’Yenn, l’épée de Shandra, qui a été forgée par leur peuple il y a fort longtemps. 
Cependant, les Adrylls vont vite se rendre compte que cette épée légendaire a sa propre volonté et brûle la main de quiconque voudrait s’en emparer. Ils décident donc de les emmener voir leur roi et ses conseillers à leur capitale. 
Loin de se douter de ce qui va se passer, Shandra et ses compagnons de voyage vont devoir faire des concessions s’ils veulent reprendre leur quête le plus rapidement possible.

Comme c’est le cas depuis le tome 2, je suis de plus en plus conquise par cette histoire. 
C’est avec grande joie que je me suis plongée dans cette lecture et j’ai savouré les péripéties de nos personnages de la première à la dernière page.

Dans cet opus, nous découvrons un nouveau peuple : les Adrylls. Ils sont très intéressants, bien qu’ils ressemblent à l’image de l’elfe que l’on se fait, tant au niveau physique que dans l’architecture de leurs habitats. Ils manquent un peu d’originalité, mais je suis passionnée par les elfes donc je n’en ai tenu aucune rigueur. Dès que je trouve l’un des leurs dans un bouquin, je suis plutôt contente en général.

Un nouveau personnage va faire son entrée dans cette histoire : Dragann. C’est un Adryll qui va voir son rôle évoluer au fur et à mesure de ce tome. Au début il nous semble dur, froid et antipathique, mais il se révèle finalement être quelqu’un de loyal et juste. Je ne sais pas s’il va garder ce cap au prochain tome, mais je pense que oui. Il est très intéressant et cache de nombreux mystères que l’on découvre avec plaisir tout au long de ce livre.

L’aspect que j’ai particulièrement apprécié dans « Magie de sang » est l’évolution de nos personnages. Certes, c’est un thème secondaire, mais particulièrement bien développé.
Nous en apprenons ainsi plus sur Kalhen, pour notre plus grand plaisir. J’ai été séduite par son honnêteté et sa révélation sur les parties un peu sombres de son existence. 
De même, Shyle cache encore des secrets que l’on entr'aperçoit à peine dans ce livre. J’espère en apprendre plus sur elle dans le prochain épisode.

Même si nos personnages sont prisonniers des Adrylls pendant une partie du livre, l’action revient rapidement et leur quête avance bien. On approche petit-à-petit du but et l’on ne veut qu’une chose : connaître la suite de leur aventure.

La fin n’apporte pas de rebondissement à proprement parlé, mais nous explique que Shandra et ses amis arrivent presque à destination. 

De plus, nous apprenons que le prochain tome, « Lunes de sang », sera le dernier épisode de cette saga. J’ai vraiment hâte de savoir comment tout cela va se terminer et j’attends donc avec impatience le prochain et dernier livre.




En conclusion, « Magie de sang » est de loin le tome le plus abouti de la série pour l’instant. Florence COCHET réussit à nous séduire avec son écriture et développe avec brio tant l’intrigue que la psychologie de ses personnages. On ne peut ressortir de cette lecture que conquis.






Un livre à lire absolument pour tous les amoureux de cette série fantasy.




Note.

17/20



Extraits.

Il me détaille de la tête aux pieds, semblant me voir pour la première fois. Kalhen se raidit.

« Si elle devient mon esclave, prendrais-tu sa place dans mon lit ? » interroge Dragann.

Avant que je puisse répondre, Kalhen saisit mon bras et me fait pivoter vers lui.

« Que Shyle refuse de se soumettre, soit, mais qu’elle en assume seule les conséquences. Tu n’as pas à te sacrifier pour elle. Elle a fait son choix. »

Ses paroles me hérissent et je m’exclame :

« C’est toi qui dis cela ? Et quand tu m’as neutralisée à l’Académie, pour mieux me jeter dans un bateau après avoir couché avec moi ? Et la nuit que tu as passée avec Shalim ? N’a-t-elle aucune importance ? »

Les mots jaillissent telles des flèches empoisonnées. L’Adryll se contente d’écouter, impassible. Kalhen répond d’un ton raisonnable, semblable à celui qu’on emploie pour sermonner un enfant désobéissant :

« À l’Académie, je n’ai fait que remplir mon rôle de maître, et je ne t’ai pas entendue protester. Et chez les Ash’Taïnas, je n’avais pas le choix si nous voulions récupérer l’Œil de sang. Toi, tu envisages de céder à l’égoïsme d’une sorcière, ce qui n’a rien à voir. De plus, je doute que nos querelles intéressent ces hommes. »

Comment ose-t-il me parler ainsi ? Sa condescendance attise ma colère. Je la ravale tant bien que mal et rétorque d’une voix mesurée, presque trop basse :

« Et moi, c’est de la jalousie que j’entends. Je dois accepter que tu aies fait un enfant à une autre, alors que tu refuses que je préserve l’intégrité d’une amie ? »

Shyle darde un regard étonné sur moi. Amie. C’est la première fois que je la qualifie comme telle. Même si je ne suis pas certaine de mes sentiments, notre lien va au-delà de notre loyauté à l’empire, et je ne la laisserai pas mourir ou renoncer à ce pour quoi elle a tant lutté.

« Es-tu sûre que tu ne penses qu’à elle ? reprend Kalhen. Que tu ne cherches pas à me punir pour ce que j’ai fait alors que je n’avais pas d’autre choix ? »

Le punir ? L’accusation me pique au vif, mais éveille un doute. Se peut-il que je désire le blesser aussi profondément que je l’ai été ? La sorcière esquisse un geste de dénégation. Ses iris teintés d’écarlate, emplis d’un calme profond, me ramènent à la réalité : jamais je ne partagerais la couche d’un autre par simple esprit de vengeance. Même si je me rends compte aujourd’hui que je n’ai pas encore tourné la page du passé.

« J’en suis certaine, Kalhen. Et je n’abandonnerai pas Shyle dans le désert. »

Ses yeux sont deux puits où rougeoient dépit et colère. Tout en lui se contracte : sa mâchoire, ses poings, ses épaules. Son cœur aussi, j’espère. Pourtant, il se contente de m’observer sans répondre. Je redresse le menton et m’adresse à l’Adryll :

« Je partagerai ton lit.

— Si telle est ta décision. » "














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samedi 23 janvier 2016

Fêtes, déboires et fan-attitude ; Julie FORGERON.

Édition : Láska.
Prix : 2,99 €
Sortie : 10/12/2015
Pages : 175

Fêtes, déboires et fan-attitude,
Julie FORGERON.



Résumé.


C’est la rentrée. Antton déménage à Montpellier pour y suivre des études de médecine, et Sophia ne peut s’empêcher d’angoisser. 

Leur relation survivra-t-elle à l’éloignement ? Une prof d’histoire-géo au lycée peut-elle rivaliser avec l’attrait d’une nouvelle vie d’étudiant ?

Des épreuves l’attendent également du côté professionnel. D’abord, elle doit composer avec une collègue des plus antipathiques. 


Puis, alors que les fêtes de fin d’année approchent, c’est un élève qui lui cause de l’inquiétude…
















Je remercie les éditions Láska pour m'avoir envoyé cet ebook.

« Fêtes, déboires et fan-attitude » est le troisième tome de la série de Julie FORGERON. 
Nous suivons pour la dernière fois les aventures de Sophia, qui va commencer une nouvelle année scolaire difficile. 
Entre Antton qui part faire une école de médecine à Montpellier et qui va connaître les joies de la vie étudiante, une collègue de travail qui va lui en faire voir de toutes les couleurs et un élève qui subit les moqueries de ses camarades à cause de son homosexualité, Sophia ne va pas s'ennuyer. 
Va-t-elle réussir à régler tous ses problèmes à son travail ? Et comment va se terminer son histoire avec Antton ?

J'ai bien aimé les deux premiers tomes, même si le second opus était un peu moins bon que le premier, et j'attendais avec beaucoup d'impatience la fin des aventures de Sophia et d’Antton. 
Ici, dans ce troisième volet, j'ai eu beaucoup de plaisir à retrouver l'écriture de Julie FORGERON que j'apprécie de plus en plus. Elle a un style léger et ne passe pas par quatre chemins pour nous raconter son histoire. 

Dans ce tome-ci, le couple Antton/Sophia va connaître quelques difficultés, notamment à cause de la distance physique puisque Antton part faire ses études dans une autre ville, mais aussi vis-à-vis de leur différence d'âge. 
J'ai bien aimé trouver ces problématiques qui sont un peu le reflet de ce que j'ai vécu et que je vis toujours ( relation à distance, que c'est embêtant ! ). C'est sûrement parce que j'ai vécu les mêmes problèmes que Sophia que j'ai tant aimé ce dernier tome. 

Pour cette trilogie centrée sur Sophia, nous retrouvons tous les personnages que nous avons appréciés dans les précédents tomes. 

La fin n'est pas très surprenante, mais satisfaisante. 
J'aurai cependant apprécié un peu plus de détails sur la période où Antton et Sophia ne se sont pas vus. J'ai trouvé que notre héroïne était trop gentille à la fin et cela n’aurait pas été de refus si elle n’avait pas pardonné aussi rapidement à Antton.




En conclusion, « Fêtes, déboires et fan-attitude » clôt la trilogie sur Sophia comme je le souhaitais, mais sans grande surprise. J'apprécie toujours autant la plume de Julie FORGERON et je n'ai qu'une hâte : lire son prochain livre qui sera focalisé sur Estée, personnage que j’ai appris à apprécier de plus en plus au fil de cette histoire.






Un livre à lire pour ceux qui ont aimé les deux premiers tomes.




Note.

15/20



Extraits.

Dans le QG des profs, une délicieuse odeur de café se porte à mes narines. Je me précipite vers le percolateur et sors de mon sac un mug de couleur blanche avec un gros cœur rouge et l’inscription Léo & Louis. Estée et Paul me l’ont offert hier. Je l’adore !
Christine me sert le liquide brûlant et je m’installe avec elle à une table libre. Je pose au sol ma serviette en cuir, celle que papa et maman m’ont achetée l’année dernière, quand j’ai décroché ce poste de professeur. Les gens que j’aime me font des cadeaux tout le temps. Il y a une semaine, Antton m’a apporté un poisson rouge pour remplacer Napo. J’étais si contente que j’ai sauté sur mon chéri et l’ai entraîné dans la chambre.

« À quoi tu rêves ? » me demande une voix masculine.

Je lève les yeux et reconnais Benjamin. L’ambiance est toujours un peu tendue entre nous depuis que j’ai rompu avec lui. Toutefois, son sourire est éclatant : l’éloignement durant les deux mois d’été lui a permis d’oublier sa rancœur à mon égard. Je lui souris à mon tour et l’invite à s’asseoir avec nous. Le proviseur va bientôt nous rejoindre pour la réunion de prérentrée.

« Il est sympa, ton mug, dit Benjamin. Léo et Louis, c’est le nom de personnages de livres ? »
Si tu savais…

Grâce à l’arrivée de M. Souchon et de sa secrétaire, j’esquive la discussion sur la signification profonde des prénoms Léo et Louis. Le directeur entame un discours de bienvenue, puis enchaîne en souhaitant que nos étudiants aient de bons résultats. Je trouve son monologue interminable et ennuyeux. D’ailleurs, je l’écoute à peine. Avec toute la discrétion dont je suis capable, j’attrape ma veste, fouille dans la poche et sors mon portable. Je jette un coup d’œil à mes SMS. Pas de message d’Antton.
Toute à mes pensées, je ne me suis pas aperçue que la secrétaire avait distribué nos emplois du temps. Christine me donne un coup de coude dans les côtes pour me réveiller de ma torpeur.

« Vous acceptez, Mlle Lombardi ? » demande le directeur.

De quoi parle-t-il ?
Prise en faute comme une lycéenne, je m’empresse de répondre :

« Bien sûr, je suis ravie… »

Je jette un coup d’œil à la feuille devant moi.

« … de surveiller les retenues le mercredi après-midi. »

Me voilà coincée à chaperonner une bande d’ados ! Cette perspective ne m’enchante guère. En fait, il est malin, M. Souchon. Il a conscience que j’adore ce travail et, comme je dois encore faire mes preuves, je suis obligée d’accepter.
La réunion terminée, Christine et Benjamin me retiennent un moment pour discuter.

« Tu n’aurais pas dû consentir à faire tous les mercredis. D’habitude, on tourne. Il profite de toi parce que tu es la dernière arrivée, dit Christine.

— D’autant plus que tu as déjà tes heures de cours à assurer, ajoute Benjamin.

— Ce n’est pas grave. Que je prépare les cours ici ou chez moi, ça ne change pas grand-chose. »

Une jeune femme blonde m’aborde alors :

« C’est toi, Sophia ? »

Elle m’alpague par le bras sans me laisser de temps de répondre.

« On a du travail. Tu as mis un de ces désordres, l’année dernière, avec notre matériel ! »

Je jette un regard désespéré à Benjamin et Christine, qui me sourient et haussent les épaules. Je comprends que j’ai l’honneur de rencontrer Maud Verneuil, la prof que j’ai remplacée l’année passée. "














Avez-vous lu ce livre ? 

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