dimanche 21 juin 2015

Chasseurs de démons, tome 1 : Infiltration ; Sharon Kena.


Édition : Sharon Kena.
Prix : 13 €
Sortie : 23/12/2014
Pages : 218
Chasseurs de démons, tome 1 : Infiltration,
Sharon KENA.



Résumé.

Dans le XV° arrondissement de Paris, Olivia et son équipe mènent l'enquête. 

De nouveaux démons débarquent et les chasseurs sont à l'affut. 

Leur mission : éradiquer la menace que le gouvernement nomme « les humains modifiés ».


Tarek en est un. 

Il leur propose une alliance : leur protection contre des informations sur le démon qui le tient sous son joug. 

Le jeu du « tel est pris qui croyait prendre » commence entre Olivia et Tarek...


















C’est grâce à une nouvelle édition du ‘Pick & Read’ des éditions Sharon Kena que j’ai pu découvrir ce livre. Je les remercie donc chaleureusement pour m’avoir envoyé ce livre.

« Infiltration » est le premier tome d’une série écrite par Sharon Kena. 
Nous suivons les aventures de Olivia et de sa petite troupe. Ils sont tous chasseurs de démons, ou plutôt d’humains modifiés. Le monde est envahit par les démons qui, en donnant leurs sangs, transforment les humains en êtres plus forts, mais aussi plus vils. Ils volent, violent et sèment le mal partout où ils passent.
Le job d’Olivia ? Les tuer. 
Seulement, elle ne pensait pas qu’un élément perturbateur viendrait semer le doute dans ses convictions. Et cet élément n’est autre qu’un humain modifié, diablement sexy : Tarek. 
Grâce à lui, Olivia en apprendra bien plus sur l’univers des humains modifiés, mais aussi sur son passé.

Pour être honnête, j’ai eu énormément de mal à accrocher à l’histoire et ce depuis le début.
Tout cela est dû à plusieurs éléments que je vais bien sûr vous donner, mais cette opinion n’engage que moi.

L’histoire est racontée à la troisième personne du singulier tout au long du livre. Le récit est narré la plupart du temps du point de vue de Olivia, bien que l’on retrouve également les points de vue des autres personnages. 
Cela aurait pu être plaisant d’alterner les pensées des personnages, mais je trouve que dans « Infiltration » c’est assez mal géré. Tellement que, lors des scènes où nous retrouvons plusieurs de nos protagonistes, les points de vue s’enchaînent les uns après les autres et l’on s’y perd forcément. 
J’ai eu énormément de mal à me concentrer sur mon récit principalement à cause de cela. Du coup, j’avoue avoir lu des passages rapidement, même trop, relevant que l’essentiel et ne cherchant pas vraiment à savoir qui à pu dire quelle phrase.

L’histoire en elle-même était pleine de promesse.
Je n’ai pas lu énormément de livres mettant en scène des démons, bien que l’univers se rapproche de celui des vampires. J’en attendais donc beaucoup, surtout à la lecture du résumé. 
Malheureusement, l’histoire se passe très vite et les évènements s’enchaînent sans grande surprise. De plus, toutes les relations se développent avec une facilité déconcertante. 
Il n’y a aucun donc aucun mystère, tant au niveau de l’intrigue que du développement amoureux, et nous, en tant que lecteur, nous retrouvons à nouveau un élément qui nous empêche de vraiment entrer dans l’histoire.

Quand aux personnages, aucun ne m’a fait beaucoup d’effet.
Olivia est sympathique, mais n’a aucun caractère et aucune jugeote. 
Tarek est simplement étrange et il manque de profondeur, de noirceur.
Les personnages secondaires ne sont pas vraiment entraînants, les humains modifiés pas si méchants que cela, et les démons n’en parlons pas.. Après, ces derniers ne sont pas vraiment présents dans ce tome donc à voir dans la suite des aventures s’ils sont plus ‘méchants’.


La fin nous montre quand même le début d’une nouvelle intrigue. 
Cela nous donne malgré tout l’envie de connaître ce qu’il va se passer, mais aussi que Sharon Kena a quand même une vraie trame.

En conclusion, « Infiltration » ne m’a vraiment pas convaincue. Je n’ai pas réussi à accrocher à l’histoire, tant au niveau des personnages que niveau de l’univers et de l’intrigue. Peut-être que j’en attendais un peu trop ?


Un livre à lire pour ceux qui aiment les histoires de démons légères et sans prise de tête.







Un livre à lire pour ceux qui aiment les histoires de démons légères et sans prise de tête.



Note.

07/20



Extraits.

A venir..







Avez-vous lu ce livre ? 

Votre avis m'intéresse donc n'hésitez pas à poster un petit commentaire.




vendredi 5 juin 2015

Wonder Mum 2 ; Serena GIULIANO LAKTAF.


Édition : Baudelaire.
          collection L'étincelle.
Prix : 9,90 €
Sortie : 30/04/2015
Pages : 106

Wonder Mum 2, 
Serena GIULIANO LAKTAF.



Résumé.

Succès littéraire de l’année 2014, Wonder Mum nous a fait découvrir avec son ton inimitable les coulisses de l’univers merveilleux de la parentalité.



Elle s’attaque aujourd’hui à un sujet ô combien sensible : les amies. Et il y en a des choses à dire sur celles qui partagent nos vies… toutes nos vies ! 

Nos amies « multifonctions », nos couteaux suisses humains en quelque sorte, toujours présentes pour nous aider.


Et quand c'est Serena qui en parle… attention, ça va piquer !

















« Laissez tomber les fleurs et les doudous en allant voir votre amie à la mat'. Pointez-vous avec des vrais cadeaux : du vin, du saucisson et un paquet de clopes. »


Quand les Éditions Baudelaire m’ont proposé de lire « Wonder Mum 2 », ma réponse ne pouvait qu’être positive. « Wonder Mum en a ras la cape » a été une agréable découverte, une lecture légère et drôle qui m’a fait passer un très bon moment.
Je remercie donc cette maison d’édition pour m’avoir envoyé ce service-presse.

« Wonder Mum 2 » se focalise sur les amies, alors que le premier tome était vraiment centré sur les enfants.
Au fil des pages, Serena GIULIANO LAKTAF nous propose trois thématiques : nos amies et les enfants, nos amies et les mecs, nos amies et nous.
A travers des situations réelles, l’auteur nous plonge dans un livre qui rend hommage aux belles amitiés, aux vraies.

J’avais donc beaucoup apprécié « Wonder Mum en a ras la cape » qui m’avait fait littéralement explosé de rire. Pourtant je ne suis pas encore mère, mais l’auteur avait réussi à faire passer ce petit quelque chose à travers son écriture qui faisait que l’on était vraiment plongé dans ce qu’elle nous racontait.
Ici, dans ce second tome, nous retrouvons la plume de l’auteur, mais ce petit grain de folie est absent. Certes, quelques billets sont drôles, mais pas autant que dans « Wonder Mum en a ras la cape ».



« L’amitié est un sentiment plus fort que l’amour ! OUI !
L’amie n’a pas besoin de t’imaginer toujours en princesse désirable et délicate. Non, l’amie t’entend parler de tes règles à table et elle t’aime quand même, elle ! » 


La chose qui m’a froissé pendant la lecture de « Wonder Mum 2 » est la trop grande présence de langage cru. Alors oui, on a tendance à abuser des grossièretés lorsque l’on est entre amis, mais j’ai trouvé que cette familiarité était un peu de trop dans le livre. On ne retrouve pas cet aspect dans le tome 1, ou tellement peu que cela ne m’a pas choqué et je pense que j’ai pris moins de plaisir à ‘rire’ à cause de cela.

Les trois parties de ce livre sont traitées sur le même schéma, sous forme de petits billets, et font à peu près le même nombre de pages.
Pour ma part, j’ai bien apprécié la partie avec les enfants et celle qui nous met ‘nous et nos amies’ à l’honneur. Les situations sont amusantes et l’on se reconnaît assez facilement dans la plupart d’entre elles ( ou l’on reconnaît nos amies ). 
Malheureusement, la première partie qui concerne ‘nos amies et les mecs’ est vraiment brouillonne. Certains billets sont difficiles à comprendre. Effectivement, ils sont courts et vont à l’essentiel, mais parfois des informations manquent pour vraiment comprendre certains dialogues. Ce n’est que lorsque l’on arrive à la fin du billet que l’on comprend où l’auteur voulait en venir et l’on se sent donc obligé de le relire dans son intégralité pour en saisir tout le sens. Heureusement que les billets sont courts car sinon la lecture aurait été interminable, mais c’est tout de même dommage.

Je tiens aussi à souligner le beau travail de l’illustratrice. La couverture est toujours aussi jolie et vraiment dans le thème de ce livre.
On retrouve à l’intérieur de « Wonder Mum 2 » d’autres illustrations du même artiste, chose nouvelle par rapport au précédent tome, ce qui est vraiment sympa. 
Il y a toujours des petites images comme dans « Wonder Mum en a ras la cape », même encore plus. Cette petite touche de fun est agréable.
Malheureusement, j’aurais préféré retrouver des illustrations en couleurs ( comme je l’avais déjà dit dans ma chronique du premier livre ). L’absence de pages personnalisables est aussi un gros moins. En effet, j’avais adoré dans le premier tome les pages vides sur lesquelles on nous laissait la possibilité de coller des photos. Cela aurait été génial de le retrouver dans ce livre. 


« Une amie c'est nul, parce que ça t'aime comme une soeur, ça te rassure comme une mère, et ça te comprend comme une grand-mère. »



En conclusion, « Wonder Mum 2 » est un livre hommage à nos amies. Malgré une première partie en dessous du niveau des deux autres, la lecture du livre reste agréable. Serena GIULIANO LAKTAF a vraiment trouvé son style d’écriture et de livre et qui lui va comme un gant.







Un livre à offrir à nos meilleures amies.



Note.

14/20



Extraits.

" Lorsque quelqu'un me demande de ne surtout rien dire à personne, j'ai cette faculté incroyable de lire, à l'oral, le petit astérisque* qui rapporte à la mention plus bas.
______________
*Sauf à ta meilleure amie, bien sûr ! "

___________________________________




Sortir entre filles pour échapper aux couches, biberons, enfants…

Passez la soirée à parler de… Couches, biberons… Enfants ! "







Avez-vous lu ce livre ? 

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lundi 1 juin 2015

Loin de tout ; J. A. REDMERSKI.


Édition : Milady.
Prix : 8,20 €
Sortie : 13/06/2014
Pages : 480.

Loin de tout,
J. A. REDMERSKI.




Résumé.

Un aller simple pour nulle part…

Camryn n’a jamais voulu se contenter d’une petite vie tranquille. À vingt ans, alors qu’elle croit que son avenir est sur des rails, elle perd son petit ami dans un accident de voiture. Tout s’écroule. Cédant à un élan irrésistible, la jeune fille décide de tout plaquer pour aller voir ailleurs – et s’y perdre, avec un peu de chance.

C’est alors que son chemin croise celui d’Andrew, vingt-cinq ans, qui n’a pas été épargné par la vie lui non plus. Ces deux paumés font route ensemble et retrouvent ce qu’ils cherchaient sans le savoir : l’espoir. Camryn se sent vivre plus intensément depuis qu’elle a rencontré ce compagnon de route audacieux, drôle et incroyablement séduisant. 

Ce road trip improvisé marque le début d’une nouvelle existence exaltante. Mais l’insaisissable Andrew cache un secret qui pourrait faire de ce voyage le dernier.



















« Le coeur l’emporte toujours sur la raison. Celui-là, bien qu’irresponsable, suicidaire et masochiste, commande. »



J'ai lu ce livre en lecture commune avec La Republique des livres, ainsi que d'autres lecteurs qui se sont joint à nous via Livraddict
J'espère pouvoir renouveler cette expérience le plus rapidement !

Qui n'a pas entendu parlé de « Loin de tout » ?
Ce livre a fait beaucoup parlé de lui, notamment après avoir été élu ‘Livre de l'année 2014’ chez Milady. Toute la blogosphère en parlait et le tout donnait juste envie de se plonger dedans.

« Loin de tout », c'est l'histoire de Camryn, une jeune fille de 20 ans qui n'a pas été épargnée par la vie. Ne trouvant pas sa place dans sa ville, se sentant étouffée par le quotidien monotone qu'elle mène, elle décide de prendre quelques affaires avec elle et de partir à l'aventure.
Camryn s'engouffre donc dans le premier bus, pour destination nulle part. Et c'est dans ce bus qu'elle fera la rencontre de sa vie : Andrew. Il est beau, intelligent, drôle et irrésistible. 
Au fur et à mesure des kilomètres, les deux jeunes vont apprendre à se connaître. Peut-être qu'ils étaient destinés à se rencontrer ? Peut-être que la présence de l'autre leur sera encore plus bénéfique que ce qu'ils auraient pu penser.

L'histoire est narrée à la première personne, principalement du point de vue de Camryn. Certains chapitres sont, eux, contés du point de vue de Andrew. 
J'ai bien aimé avoir les deux versions, bien que je n'aie pas forcément aimé celle de Andrew. Je ne pense pas que ses chapitres soient mauvais, mais j'ai un peu de mal avec les points de vue masculins, surtout lorsque la première personne du singulier est utilisée. Je trouve que le récit prend un côté trop rude, avec des mots crus et cela gâche un peu la ‘magie’ du récit.


« - Si ça peut te rassurer, tu pourras toujours m’envoyer balader quand je te demanderai un truc, mais j’espère que tu n’en feras rien, parce que je voudrais vraiment te montrer ce que c’est de vivre. »


Les personnages sont sympathiques sans être extraordinaires.
Camryn est plaisante, mais son indécision est parfois gonflante. J'ai eu parfois du mal à la comprendre : avec ce qu'elle a vécu, je ne comprends pas certaines de ses actions et décisions. 
Andrew m'a laissé mitigée. Il est clairement le genre de personnage masculin que j'affectionne, mais il n'a pas le petit quelque chose qui m'ensorcèle. 
Les personnages secondaires sont beaucoup trop secondaires à mon sens. Ils n’ont pas vraiment de place dans l’histoire et n’apportent pas grand-chose. Dommage, car avoir des personnages secondaires impliqués donne vraiment une plus-value à l’histoire.

De manière générale, j’ai passé un agréable moment aux côtés de Camryn et Andrew.
La partie ‘road trip’ est vraiment dépaysante. On voyage vraiment avec les personnages et l’on est attendris et amusés par toutes les petites choses qu’ils découvrent et qu’ils expérimentent. C’est d’ailleurs la première fois que je lis ce genre de livre et j’ai vraiment apprécié l’expérience.


« Je ne crois pas qu’on puisse cesser d’aimer quelqu’un, expliqué-je enfin. ( Cela l’intrigue ). Je pense que, quand on tombe amoureux, vraiment amoureux, c’est pour la vie. Le reste n’est qu’aventures et illusions. »


Je suis par contre une inconditionnelle des romances. J’adore les histoires d’amours et je suis en pleine période New-Adult. J’en attendais donc beaucoup de la romance entre Camryn et Andrew.
Peut-être un peu trop. 
Bien que leur relation évolue ni trop rapidement, ni trop lentement, j’avoue avoir été déçue. Pourtant, je suis plutôt bon public, mais ici je n’ai pas retrouvé la magie que je retrouve généralement dans les autres livres New-Adult. Je pense ne pas avoir été charmée à cause de Andrew. Il ne m’a pas vraiment fait rêver.

L’histoire prend une tournure inattendue à la fin du livre et l’on comprend ce que cachait Andrew à Camryn, mais aussi pourquoi il est comme il est. 
Quant à la fin, elle est satisfaisante, mais n’a rien d’extraordinaire.


« Cette fille vient de me caresser l’âme du bout des lèvres. »


En conclusion, « Loin de tout » est un livre que j’ai plus apprécié pour sa partie ‘road trip’ que ‘romance’, au contraire de ce que je pensais. C’était dépaysant et agréable, mais le personnage masculin et la romance sont un peu ternes et décevants.






Un livre à lire pour les amoureux de New-Adult et de voyages.









Note.

14/20



Extraits.

« - Mais Ian n’était pas comme eux. La première chose qu’il m’a dite après notre rencontre, c’est : «  Je me demande quelle est l’odeur de l’océan à l’autre bout du monde ». Ca m’a d’abord fait rire, parce que je trouvais cette réflexion bizarre, puis j’ai compris que cette simple phrase le différenciait de tous les gens que je connaissais. Ian donnait l’impression de se tenir devant un vivarium, à nous observer nous agiter dans tous les sens, répétant chaque jour les mêmes actions, suivant les mêmes chemins, comme des fourmis.
J’ai toujours su que j’attendais autre chose de la vie, un truc différent, mais c’est seulement quand je l’ai rencontré que ça s’est imposé à moi comme une évidence. »


_______________

« Ce ne se réduit pas à une simple question de tristesse. En vérité, ça n’a presque rien à voir. La dépression est l’une des formes les plus crues de la douleur, et je ferais tout pour être capable de ressentir de nouveau une émotion. N’importe laquelle. Une douleur normale vous fait souffrir, mais une douleur si puissante qu’elle vous empêche d’éprouver quoi que ce soit d’autre ? Vous avez l’impression de perdre la tête. »





Avez-vous lu ce livre ? 

Comptez-vous le faire ?

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