lundi 25 août 2014

Jeu de patience ; Jennifer L. ARMENTROUT.

Édition : J'ai lu pour elle
Prix : 13 €
Sortie : 19/02/2014
Pages : 448


Jeu de patience ,
Jennifer L. ARMENTROUT.




Résumé.

Ne jamais ôter son bracelet, être ponctuelle, ne pas attirer l’attention : tels sont les trois préceptes qu’Avery s’est imposé pour son entrée à la fac.

Une stratégie que le séduisant Cameron Hamilton pourrait bien déjouer à coups de regard pénétrant et de sourire enjôleur. Patient et obstiné, lorsque Cam a jeté son dévolu sur quelqu’un, il ne recule devant rien – rien, excepté peut-être le passé d’Avery, qui semble s’acharner à ressurgir…

Ensemble, seront-ils capables d’affronter le souvenir de cette terrible nuit qui, cinq ans auparavant et à des kilomètres de là, a tout changé ?














J’ai découvert le genre « New Adult » avec « Tes mots sur mes lèvres » de Katja MILLAY et « Beautiful Disaster » de Jamie McGUIRE .. Et j’ai de suite accroché à ce nouveau genre.
Après avoir essayé « Ce si joli trouble » de Cora CARMACK qui fût agréable mais sans plus, j’ai décidé de me lancer dans cette nouvelle lecture en espérant retrouver la magie des premiers livres cités.

Et tout ce que je peux dire, c’est que je suis complètement conquise !

« Jeu de patience » est l’histoire de Avery et Cameron.
Avery, jeune femme de 19 ans, décide de déménager de l’autre côté des États-Unis pour poursuivre ses études en faculté. Dès le départ, on sait qu’elle cache un lourd secret et que son départ n’est pas anodin : elle voulait s’éloigner de sa famille et de ses ennemis pour recommencer tout à zéro, dans un lieu où personne ne la connaîtrait elle et son histoire.
Mais dès le premier jour, elle va faire une rencontre qui changera son existence : Cameron.
En lui rentrant dedans par inadvertance, elle est loin de se douter que le destin et les hasards n’auront de cesse de les diriger l’un vers l’autre. 
Bien que solitaire, Avery ne peut s’empêcher de trouver Cameron sympathique.. En plus de terriblement beau ! Quant à lui, il n’a pas l’air de la trouver étrange ou bizarre.
Alors, comment la relation entre ces deux personnages va évoluer ? Est-ce qu’Avery arrivera à surmonter son passé pour pouvoir profiter du présent et imaginer un futur heureux ? Est-ce que Cameron pourra l’aider ?

Autant vous dire tout de suite : ce livre est juste génialissime.

Nous suivons l’histoire du point de vue de Avery, du début à la fin.
Avery est un personnage torturé mais fort : dès le début on sent le poids de son passé qui lui pèse sur les épaules mais qu’elle essaie d’oublier, pour essayer de ‘profiter’. 
Tout au long du livre, elle va évoluer, s’affirmer et cette évolution est très bien menée. 
Je sais que certaines personnes n’ont pas apprécié le comportement, ni le caractère de Avery mais pour ma part, je me suis beaucoup attachée à elle. J’ai retrouvé dans ses craintes et sa façon d’agir des parts de moi, des choses que je fais.. Et ça m’a fait rire et mal en même temps : savoir que je ne suis pas la seule dans des situations comme celles où se retrouve Avery me rassure, mais la sentir si mal dans sa peau me rend triste.

La temporalité dans cette histoire est juste parfaite.
On a pas de récit trop long ou trop court. Tout est parfaitement crédible puisque l’histoire se passe sur presque une année entière. Du coup, nous avons vraiment le temps de voir et d’apprécier l’évolution de chaque relation entre les personnages.
Seul petit bémol : la fin qui arrive de façon plus rapide et plus abrupte que tout le reste du récit. Une cinquantaine de pages auraient suffies à mieux développer le tout, car l’on reste un tout petit peu sur sa faim.

Le second personnage principal de l’histoire est le seul et l’unique Cameron !
Canon, intelligent, populaire, drôle, adorable.. Même s’il réunit tous les stéréotypes du personnage principal masculin de toute romance qui se doit, on lui pardonne.. Car il est juste parfait. Si vous avez aimé Travis de « Beautiful Disaster » je peux vous dire que Cameron va le détrôner et de loin !
Au fur et à mesure des chapitres, nous apprenons à le connaître à travers le regard de Avery et on tombe amoureux sans même s’en rendre compte ! Chacune de ses petites attentions, sa manière d’approcher doucement Avery.. Tout ça est juste complètement adorable !
Eh oui, ce n’est pas qu’une jolie gueule ! 
On va apprendre que lui aussi a un passé sombre et connu que par ses proches. Cela rend le personnage plus complexe et moins « banal ».

Les personnages secondaires sont quant à eux géniaux ! Que dire de Ollie ou du duo Brittany / Jacob qui nous font juste mourir de rire à chaque fois qu’ils apparaissent dans le livre ? 
Même Raphaël la tortue ( appartenant à Cameron ) est adorable ! ( bon, elle reste quand même une tortue.. )

De la première à la dernière page, attendez-vous à être sur des montagnes russes tellement ce livre vous fait ressentir des émotions. Joie, tristesse, désir, souffrance,.. Préparez-vous à vivre cette histoire en même temps que les personnages !

Chapeau pour la collection « J’ai lu pour elle » qui nous sert des ouvrages de belle qualité, tant dans la conception propre du livre que dans les histoires.
Je suis complètement tombée amoureuse de cette maison d’édition et j’espère pouvoir dénicher encore de belles pépites dans leur catalogue !

En conclusion, un ÉNORME coup de coeur. « Jeu de patience » mérite bien son nom, bien qu’on le dévore en une journée tellement il nous hypnotise. Laissez-vous séduire par cette histoire d’amour.




Un livre à lire pour tous ceux qui veulent découvrir le genre New Adult ou pour ceux qui veulent continuer à plonger dedans. Ce livre restera définitivement dans les annales !




Note.

20/20



Extraits.



___________________________________



J’allais avoir besoin de nombreuses calories pour supporter le tour pris par cette discussion.

Brittany acquiesça.

— Ça se tiendrait. Ça expliquerait qu’il ne veuille pas partager ses cookies avec une fille moche.

— Je ne pense pas que c’est ce qu’il avait en tête, tempérai-je en continuant mon grignotage. Bon, revenons-en à nos notes d’histoire…

— On s’en tape de l’histoire. Revenons-en à la bite de Cam, insista Jacob. Tu as conscience que si « cookies » est un nom de code pour dire « bite », cela signifie que tu as mis la sienne dans ta bouche ?

Je m’étouffai sur ma chips et avalai de grandes lampées de soda pour faire couler le tout. J’étais écarlate.

— Au sens figuré, bien sûr, précisa Jacob en souriant comme un benêt. (Il se releva d’un bond.) Je ne sais pas comment tu fais, Avery. Si j’habitais en face de chez lui, je serais posté devant sa porte de midi à minuit. Et je réclamerais sans arrêt ses cookies. Miam.

Je secouai la tête en agitant une main devant mon visage.
 "

___________________________________




- Tu veux sortir avec moi ? demanda-t-il en se passant une main dans les cheveux.

- Non, chuchotai-je.

Puis sa fossette apparut, et je relâchai le souffle que je retenais. Il reprit son ascension.

- Demain est un autre jour.

Je lui emboitai le pas.

- La réponse sera toujours la même.

- On verra.

- C’est tout vu. Tu perds ton temps.

- Tant que cela te concerne, il n’y a pas de perte de temps, répliqua-t-il. " 






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Que pensez-vous du genre New Adult ? 

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samedi 16 août 2014

Nouilles froides à Pyongyang ; Jean-Luc COATALEM.

Édition : Le Livre de Poche
Prix : 6,60 €
Sortie : 05/03/2014
Pages : 192


Nouilles froides à Pyongyang ,
Jean-Luc COATALEM.



Résumé.

Nul n'entre ni ne sort de Corée du Nord, le pays le plus secret de la planète.

Et pourtant, flanqué de son ami Clorinde, qui affectionne davantage Valery Larbaud que les voyages modernes, et déguisé en vrai-faux représentant d'une agence de tourisme, notre écrivain nous emmène sur un ton décalé au pays des Kim.

Au programme, défilés et cérémonies, propagande tous azimuts, bains de boue et fermes modèles, mais aussi errances campagnardes et crises de mélancolie sur les fleuves et sur les lacs, bref l'endroit autant que l'envers de ce pays clos mais fissuré.

Un journal de voyage, attentif mais distant, amusé parfois, jamais dupe, dans ce royaume énigmatique dont un diplomate américain affirmait que   l'on en savait moins sur lui que sur... nos galaxies lointaines.








Sélection d'août - Prix des Lecteurs 2014, Littérature - Le Livre de Poche.












C’est dans le cadre du Prix des Lecteurs du Livre de Poche 2014 - Catégorie Littérature que j’ai eu l’occasion de lire ce livre, puisqu’il fait parti de la sélection du mois d’août. 
Je remercie donc les éditions « Le Livre de Poche » pour l’envoi de ce livre.

« Nouilles froides à Pyongyang » a été écrit par l’un des journalistes du magazine « Géo » suite à un voyage effectué en Corée du Nord dans le but d’écrire un article pour ce fameux magazine.
Il va donc partir pendant deux semaines ( plus ou moins ) avec l’un de ses amis qui n’a jamais voyagé hors de France, se faisant passer pour un patron d’une agence de voyage pour ne pas avoir de problème. Il emmènera avec lui un journal dans lequel il écrira chaque jour ce qu’il voit de ce pays que personne ne connaît vraiment.
Ce livre est donc le journal de voyage « romancé » de ce journaliste. Du début jusqu’à la fin, nous allons de surprise en surprise et apprenons à connaître cette Corée du Nord stricte et loin de l’image qu’elle montre au monde entier.

C’est avec grand plaisir que j’ai commencé cette lecture.
En effet, je ne suis pas passionnée par la Corée du Nord mais le mystère qui l’entoure attise ma curiosité, surtout après un reportage sur ce pays que j’ai vu il y a deux ans ( pour ceux que ça intéresserait, il s’agit d’une émission d’enquête exclusive ). Suite aux images que j’avais vu, j’avais été choquée. Je voulais et veux toujours en savoir plus sur ce pays et c’est contente que j’ai entamé ce bouquin. 

Nous allons donc suivre les aventures de Jean et de son ami Clorindre, depuis l’achat du billet d’avion jusqu’à leur retour. 
Et dès les premières pages, les révélations choquantes ont lieu : chaque personne désirant entrer dans le pays, qu’il soit simple citoyen ou haut cadre, peut être sujet à des interrogatoires et même devoir donner ses papiers de banque, d’imposition,.. Nous entrons, avant même d’arriver en Corée du Nord, dans une spirale d’angoisse et d’insécurité qui est tout simplement hallucinante. Jean devra donc falsifier sa profession ainsi que ses papiers pour arriver incognito dans ce pays aux terres inconnues.. Ou plutôt interdites !

En effet, dès qu’ils poseront le pied sur le territoire nord-coréen, leurs passeports seront confisqués pendant toute la durée du voyage. Ils se verront également obligés de suivre les trois « Kim » qui leurs servent de guides. Adieu papiers, adieu liberté de visiter ce qu’ils avaient envie : leur programme est déjà tout tracé et aucun changement n’est envisageable.

D’abord curieux et excités de ces règles qu’ils trouvent bizarres, ils vont vite déchanter face à ce règlement de fer mais aussi aux conditions de vie rudimentaires qui les attendent. Hôtel miteux, eau souvent absente, électricité utilisée qu’à certaines heures, rations de nourriture minimes et aucun moyen de communication avec le monde extérieur : les voilà transportés malgré eux dans la vie de tous les jours des nord-coréens. 

Tout au long du livre, nous allons littéralement voir la « descente aux enfers » de ces deux hommes qui de l’amusement, passeront à la dépression et à l’agacement. Et tous ces sentiments, cette oppression constante, sont parfaitement retranscrits avec l’utilisation du « je » : nous sommes vraiment dans la tête de l’auteur, celui qui a vraiment vécu cette aventure et c’est enivrant, souvent choquant voir dérangeant. On se prend au jeu, on vit ce voyage en même temps qu’eux et au fur et à mesure que les pages se tournent, nous ne voulons qu’une chose : que Jean et Clorinde s’en sortent et quittent ce pays.

Ce qui m’a vraiment choqué est que la société est divisée en caste.. Comme dans les dystopies ! C’est vraiment ahurissant de découvrir que des choses qui se passent dans des livres que je lis, des récits fictifs, se passent réellement sur Terre. 
Comme quoi, les auteurs de ce nouveau genre ont peut-être trouvé l’inspiration grâce à ce pays.

La plume de l’auteur est réellement agréable. Il va droit au but, sans passer par quarante chemins pour expliquer ce qu’il a vécu. Son journal n’étant à la base que des notes furtives ( ce qu’il explique dans son bouquin ), il a bien sûr assemblé le tout pour en faire un vrai livre sans pour autant trop romancer ou en faire des masses. 

Le seul petit défaut qui pourrait ralentir la lecture de ce livre à certains est que pour quelqu’un qui ne connaît rien à la Corée du Nord, des passages risquent d’être difficiles à comprendre. Je ne suis pas spécialiste, mais j’ai déjà vu plusieurs reportages et lu des articles sur ce pays fermé et j’avoue que quelques passages ont été complexes. 
Un conseil : regardez le reportage sur ce pays de l’émission ‘ enquête exclusive ’ avant de vous lancer dans cette lecture. Tout ce que vous verrez est une parfaite introduction à ce livre qui est juste dingue et intense, avec des choses difficiles à croire mais en voyant tout cela par images, cela vous mettra « dans le bain ».

En conclusion, « Nouilles froides à Pyongyang » est un livre passionnant qui ne nous plonge pas dans l’inconnu mais plutôt dans la quatrième dimension ! Surprenant et tenant, préparez-vous à être étonnés du début jusqu’à la fin.



Un livre à lire pour tous les passionnés de la Corée du Nord ou pour tous ceux qui sont curieux de découvrir ce pays surréaliste et pourtant bien réel.




Note.

18/20



Extraits.


- Tout est en règle explique M. Kim avec satisfaction.

Comment pourrait-il en être autrement dans ce périple prévu à l’avance, checké chaque matin, cadenassé heure par heure, où nous savons où nous serons ce soir, demain et après-demain à la minute près ? Jamais nous ne serons en promenade, pris par l'aventure, la fantaisie de la découverte, jamais nous ne goûterons au sucré-salé des imprévus et des hasards. Impossible de s'arrêter là, de faire un tour ici, sous les érables, vers ces grottes aux peintures rupestres, d'aller humer ce rivage où cogne la mer de l'Est et ses rouleaux d'écume (trois rangées de barbelés nous en empêchent), non, nous roulons sur des rails invisibles, guidés par des murs transparents, menottés à nos hôtes-geôliers. Même civile, notre estafette est un fourgon policier qui nous transfère de cellule-hôtel en resort de détention. Pas envisageable de sympathiser avec les matons. Et je dois avoir, en plus de mon nom étranger, un numéro de matricule sur le dos, du genre : I-739. I comme intrus sur le territoire.
 "

___________________________________



Aujourd'hui, la propagande répète sans sourciller que, lorsque le Guide se promène dans les champs, tous les arbres fleurissent à son passage. Que la glace fond sous ses après-ski et que les oiseaux gazouillent l'hiver en l'apercevant. Et s'il renverse un flacon d'encre sur une carte d'état-major, un typhon se déchaîne sur la région en question - c'est à chaque fois le (maudit) Japon ! Ou s'il déplie un plan ou des papiers en rase campagne, par exemple sur le blindage d'un char, le vent cesse aussitôt afin qu'il puisse donner ses ordres aux tankistes. De même lorsque le maître s'approche de la frontière avec le Sud, une brume opportune l'enveloppe-t-elle pour absorber ses pas - les sentinelles ennemies ne le tiendront jamais dans leur ligne de mire ! "






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lundi 11 août 2014

Voyageurs tome 1 : La cité des rêves ; Emilie ZANOLA.


Édition : VFB Éditions
Prix : 5 €
Sortie : 13/01/2014
Pages : 160


Voyageurs tome 1 : 
La cité des rêves ,
Emilie ZANOLA.


Résumé.

Liana est une jeune femme à qui la vie n’a pas fait de cadeau. 
Abandonnée dans un jardin public vers l’âge de quatre ans, elle s’inventera des vies au travers de ses rêves plus qu’étonnants... A l’université de Chambéry où la psychologie y est dispensée, elle rencontrera un groupe d’amis et surtout de Gab, un jeune homme venant d’une famille étrange et riche, qui saura la séduire...  

Un jour, un grimoire, un rêve et son destin va être bouleversé. Un monde secret lui sera dévoilé, celui de la Cité des Rêves. Elle n’est autre qu’un Voyageur, un être capable de naviguer au cœur même des productions chimériques des humains. Cette histoire improbable se mêle à la réalité et son tuteur onirique, Naël, tentera de lui inculquer leurs règles dans ces deux mondes. 


                                                                    Des cauchemars, des missions, des meurtres, un voyage en Italie et                                                                     Liana accepte enfin la réalité…












          Avant toute chose, je tiens à remercier VFB Éditions pour l’envoi de ce livre mais aussi pour leur oreille attentive et leur gentillesse. 

J’avais choisi ce service presse après avoir lu le résumé qui m’avait beaucoup intriguée. 
J’adore le fantastique et je suis plutôt passionnée par l’univers des rêves, c’est donc tout naturellement que je me suis tournée vers cet ouvrage.

Nous suivons Liana, une jeune fille orpheline qui débarque à Chambéry pour entrer en première année de fac en psychologie. Sa particularité ? Les rêves étranges qu’elle fait. 
N’ayant aucune nouvelle de ses parents biologiques, aucune trace, aucun indice, elle pense que la clé de son passé se trouve dans ses songes. Au moindre détail aperçu dans ses rêves, comme le nom d’une ville ou d’une personne, elle fonce directement dans le premier train, espérant qu’en voyant ce détail réellement ses souvenirs reviendront. C’est aussi pour cela qu’elle a choisie la voie de la psychologie : elle veut apprendre tous les secrets du subconscient pour essayer de trouver des pistes sur son passé. 
Dans sa quête, elle va rencontrer un professeur pas comme les autres : Naël. Fraichement arrivé, Liana va de suite trouvé son comportement étrange car elle a l’impression qu’il la suit. 
Mais son comportement mystérieux cacherait-il quelque chose ? Connaît-il le chemin menant à son passé ? Et si ses rêves étaient au final la clé de ses souvenirs perdus ?

Avant de plonger directement dans le récit, nous nous retrouvons avec une sorte de prologue très intriguant au sujet des rêves. 
C’est un très bon choix que de commencer avec cela car il est court et éveille littéralement la curiosité du lecteur : on se pose pleins de questions sur ce qui va nous attendre et c’est juste génial d’être titillé comme cela.

L’énorme point positif de ce livre est le « monde des rêves » que Liana à l’occasion de retrouver à chaque fois qu’elle s’endort. Tout cet univers est juste merveilleux et fantastique. J’ai vraiment trouvé que ce monde était très bien mené et aussi irréel que nos vrais songes. 
Quant à la « cité des rêves », j’ai juste été éblouie. J’avais vraiment l’impression de l’avoir sous mes yeux. Tout est majestueux et vraiment original.

En ce qui concerne les personnages, je suis plutôt mitigée.
Nous suivons l’histoire du point de vue de Liana et autant dire que je ne me suis pas toujours accrochée à elle. Elle va se poser beaucoup de questions, va être sur sa défensive face aux inconnus mais parfois, c’est assez exagéré. Avec Naël, elle agit vraiment comme une girouette : un coup elle a peur de lui, puis elle lui fait confiance, pour ensuite se sentir piégée et suivie, pour de nouveau lui accorder sa confiance.. Sans aucune raison valable. Je pense que l’auteur aurait pu développer plus l’histoire, en lui rajoutant de la longueur pour développer ces passages dans lesquels Liana ne sait pas si elle doit faire confiance à Naël ou non.
Quant à lui, il est étrangement glacial et s’en est parfois déstabilisant ( il y a une raison à cela, que vous pourrez découvrir si vous lisez cet ebook ! ). C’est un personnage plutôt intéressant mais pas assez développé à mon goût. Je pense que l’on en connaîtra un peu plus sur lui dans le second tome et que c’est fait exprès mais je reste malgré tout sur ma faim.
Les personnages secondaires sont.. vraiment secondaires. Ils sont à mon goût pas assez exploités pour qu’ils puissent apporter un vrai quelque chose au récit. Certes, on se doute que certains d’entre eux vont avoir un rôle à jouer dans les tomes à venir, mais du coup ils méritaient d’être plus développés.

L’histoire est dans son ensemble fluide, légère et on ne peux s’empêcher de nous évader avec les personnages.
Il y a tout de même quelques passages mal maîtrisés dans lesquels on peut se perdre un peu. Notamment lors des cours instants où l’on se retrouve avec des dialogues entre personnages sans que l’on sache qui ils sont. Le but étant clairement de donner une touche de mystère et de montrer au lecteur que des choses se trament dans l’ombre, que certains personnages sont peut-être un peu plus que ce qu’ils prétendent, mais ils sont mal introduits dans le récit.
A mon avis, si il y avait une ou deux phrases introductives pour que l’on puisse s’imaginer la scène, cela aurait apporté un gros plus à ces courts instants ( comme « Non loin de là, une conversation mystérieuse se tenait avec un sujet pour le moins troublant » - c’est naze, mais c’est juste pour que vous puissiez voir ce que j’essaie de (mal) expliquer ! ).

La plume de l’auteur quant à elle est légère : nous ne sommes pas étourdis face à une écriture lourde et redondante. Au contraire, nous nous laissons portés comme dans un rêve dans son univers riche.

En conclusion, « Voyageurs tome 1 : La cité des rêves » est une sympathique découverte avec un sujet très intéressant : celui des rêves. Emilie ZANOLA nous fait découvrir son univers atypique, riche et surprenant. Cependant, quelques passages sont un peu mal maîtrisés et les personnages pas assez développés pour que le récit soit vraiment travaillé dans son ensemble. 
Cela n’empêche en aucun cas la lecture de ce livre et nous passons un bon moment de lecture. 
A voir dans les prochains tomes si son écriture et son histoire auront un peu mûri pour donner encore plus de profondeur à son bouquin.


Un livre à lire pour tous ceux aimant les histoires fantastiques ou l’univers si riche des rêves.




Note.

13,5/20



Extraits.






Avez-vous lu ce livre ou comptez-vous le faire ?

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samedi 9 août 2014

Ce si joli trouble ; Cora CARMACK.


Édition : La Martinière
Prix : 14,90 €
Sortie : 22/05/2014
Pages : 283


Ce si joli trouble ,
Cora CARMACK.


Résumé.

La veille de sa rentrée à la fac, Bliss Edwards a décidé de franchir le pas. Ce soir, elle ramène un garçon chez elle !

Au moment de passer à l'acte, pourtant, c'est la panique. Bliss invente une excuse bidon et quitte son appartement au milieu de la nuit.

Et le lendemain, catastrophe : en entrant dans son cours de théâtre, elle tombe nez à nez avec celui qu'elle a abandonné chez elle, complètement nu, huit heures plus tôt... Bliss ne s'est jamais sentie aussi ridicule ! D'autant plus qu'elle le trouve vraiment séduisant…

















          Ayant découvert le genre New Adult avec « Beautiful Disaster » que j’ai énormément apprécié, je me suis procurée « Ce si joli trouble » après avoir lu plusieurs avis sur ce bouquin qui disaient que c’était une bonne lecture New Adult, dans le même genre que « Beautiful Disaster ».


C’est donc avec beaucoup de joie et d’attentes que j’ai commencé cette lecture et elle fût agréable, sans pour autant être le livre du siècle.

« Ce si joli trouble » est l’histoire de Bliss, une jeune fille de 21 ans qui est en dernière année à la fac, en licence de théâtre ( un truc dans le genre ). Son plus gros problème ? Elle est encore vierge.
Pour elle, il est inconcevable qu’elle termine ses études sans avoir perdu sa virginité, mais à chaque fois qu’elle se retrouve seule avec un garçon, son côté raisonnable prend le dessus, elle commence à paniquer et tout se termine sans même avoir commencé. 
Sa meilleure amie Kelsey décide de résoudre le problème en emmenant Bliss dans un bar : l’alcool l’aidera à se « libérer » et elle pourra ainsi choisir sa proie sans angoisser. Et c’est ainsi qu’elle va rencontrer Garrick. Il est beau, très beau : blond, yeux bleus intenses, musclé.. Et intelligent. Un petit coup de foudre opère entre les deux et c’est ainsi qu’ils décident de passer la soirée ensemble.. Sauf que Bliss panique en plein ébat, alors qu’ils s’apprêtaient à le faire, et à cause d’une excuse complètement débile, ils en restent là.
Ce qu’elle ne sait pas encore c’est que, le lendemain en allant à son cours de théâtre, un nouveau professeur va entrer en scène.. Et ce n’est autre que le beau Garrick qui se trouvait la veille dans son lit, qui l’a vu nue, qu’elle a touché.. Et qu’elle a renvoyé illico presto sans même avoir couché avec lui. 
Tous les deux sous le choc, ils se promettent d’oublier ce qu’il s’est passé entre eux et de faire comme s’y de rien n’était. 
Seulement, plus les jours passent et plus elle se rend compte qu’elle est attirée par lui.. Et que c’est peut-être réciproque ? 
Que vont-ils donc faire : céder à la tentation ? Ou rester raisonnable ? Car si relation il y a, ils risquent tous deux de perdre beaucoup à cause de leur attirance.

J’étais donc impatiente de commencer cette lecture et plutôt excitée de lire cette romance « interdite ».
On entre très rapidement dans le vif du sujet puisque dès les premiers chapitres la rencontre entre Bliss et Garrick est faite. Et la première impression que j’ai eu de ces personnages n’était pas géniale. Pour moi, ils étaient vraiment trop sérieux et leur jeu de séduction dans le bar est presque ridicule. Leur dialogue est trop cérémonieux.. Bref, je n’ai pas accroché. Je n’ai rien ressenti et je ne me suis pas sentie proche ni de lui, ni d’elle. Heureusement, leur « presque » scène de sexe est plus torride et remonte un peu le niveau.

Tout au long du livre, je ne me suis pas sentie réellement attendrie par Bliss. Certains aspects en elle m’ont complètement échappés. Son côté rationnel est trop présent, elle ne se laisse pas aller et n’a jamais vraiment rien fait d’excitant. Certes, elle va subir une évolution tout au long du livre et se transformer en vraie jeune femme de 21 ans, mais on n’a envie de lui dire qu’une chose : profite de la vie ma fille ! De plus, son côté maladroit est vraiment très ( trop ) exagéré que ça en devient un peu agaçant. 
Quant à Garrick, bien que je le trouve « charmant », il a des côtés assez bizarres.. Comme son attirance quasi obsessionnelle envers Bliss. Il n’a donc aucune vie sociale ( la cause est expliquée dans le livre, mais bon.. ), n’a aucun véritable hobby. Bref, il ne vit que pour voir Bliss, lui parler et essayer de la conquérir et ça m’a un peu dérangée. 

Au fil des chapitres, la relation entre Bliss et Garrick va évoluer : d’un coup du soir, une relation professeur/élève va se faire contre leur gré et ainsi de suite. 
Sans être trop rapide, leur relation n’est tout de même pas assez développée dans le temps pour me paraître vraisemblable. Le livre est court et parfois une soirée est racontée en plusieurs chapitres. On ne les suit que quelques mois et je ne trouvais pas ça assez suffisant pour exploiter tout le potentiel de cette relation.

L’histoire est entièrement narrée du point de vue de Bliss et c’est du coup assez sympathique d’être dans sa tête, car on peut vraiment connaître et identifier ses angoisses. 
Je pense que toute personne, à un moment de sa vie, s’est posée des questions sur la sexualité, sur la première fois, comment ça allait se passer, avec qui et est-ce que ça se passera bien. 
En cela, on peut se retrouver en Bliss : à travers ses appréhensions. 

En conclusion, « Ce si joli trouble » est une lecture New Adult sympathique mais qui ne restera pas dans les annales pour moi. Le titre nous dit « définitivement drôle et sexy ».. Sexy, un peu, mais drôle j’en doute. Certains passages sont amusants mais sans plus. La plume de Cora CARMACK reste tout de même agréable et légère et le livre se boucle en une journée facilement, mais son histoire reste celle d’une relation mignonne, sans plus.


Un livre à lire pour tous ceux qui veulent une lecture détente ou connaître le genre New Adult.




Note.

13/20



Extraits.


" Quiconque prétendait que les coups d’un soir étaient simples et sans conséquence n’avait jamais croisé la catastrophe que j’étais. "


___________________________________


" J'avais décidé de cocher cette fichue case "sexe" de mon agence. Alors je l'ai regardé, en me mordillant les lèvres. J'étais venue pour ça.

- Peut-être que nous pourrions aller l'attendre ensemble ?


J'espérais avoir l'air plus assurée que je ne l'étais vraiment. Mais il fixait mes lèvres avec une telle intensité que je ne savais si je voulais fuir ou si j'étais prête à me damner pour un baiser.


- Excellente idée.


Il s'est levé et m'a offert son bras.


- Vous ne voulez pas finir nos verres ?


Il m'a pris la main.


- Je suis déjà un peu ivre, m'a-t-il dit en déposant un baiser au creux de mon poignet. 


J'ai éclaté de rire, parce que j'étais... complètement retournée par l'effet de ses lèvres sur ma peau. Il a souri.


- J'exagère? Disons que le Barde de l'Avon me rend lyrique.


- Et si nous essayions de rester prosaïques ?


- Prosaïques ? Avec plaisir.


J'avais à peine saisi le sous entendu qu'il m'arrachait de ma chaise. Et j'avais à peine senti, plaquée contre lui, l'odeur de son parfum (un agréable mélange
 d'épices et d'agrumes) que sa bouche se fermait sur la mienne. J'étais tellement surprise que je n'ai d'abord pas réagi. Puis il s'est mis à me mordiller la lèvre et un invraisemblable frisson m'a traversée. "





Avez-vous lu ce livre ou comptez-vous le faire ?
Que pensez-vous du genre New Adult ?

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jeudi 7 août 2014

Mange, Prie, Aime ; Elizabeth GILBERT.

 

Édition : Le Livre de Poche   
Prix : 7,10 €                 
Sortie : 13/05/2009           
Pages : 512                   


Mange, Prie, Aime ,
 Elizabeth GILBERT.

Résumé.

A trente et un ans, Elizabeth possède tout ce qu’une femme peut souhaiter : un mari dévoué, une belle maison, une carrière prometteuse. Pourtant, elle est rongée par l’angoisse et le doute.

Un divorce, une dépression et une liaison désastreuse la laissent encore plus désemparée. Elle décide alors de tout plaquer pour partir seule à travers le monde !


En Italie, elle goûte aux délices de la dolce vita et prend les « douze kilos les plus heureux de sa vie » ; en Inde, ashram et rigueur ascétique l’aident à discipliner son esprit et, en Indonésie, elle cherche à réconcilier son corps et son âme pour trouver cet équilibre qu’on appelle le bonheur…
Et qui n’a jamais rêvé de changer de vie ?









Avis.

C’est suite au challenge « 1 mois = 1 consigne » de Nessa sur LA que j’ai lu ce livre. 
En effet, pour le mois d’août, nous devions lire un livre depuis trop longtemps présent dans notre PAL.
J’ai un peu honte de dire que celui-là devait être dans ma PAL depuis 3-4 ans et qu’il est ( je crois )  le livre qui a inauguré ma tour de Pise ( alias ma PAL ).
Je l’avais acheté quelques mois après avoir vu le film que j’ai beaucoup aimé. J’avais donc une réelle envie de découvrir l’univers littéraire d’Elizabeth GILBERT et de me rapprocher de cette incroyable et véritable histoire. 

Tout ce que je peux dire, c’est que ma lecture fût mitigée et que j’en ressors déçue.

Si vous ne connaissez pas l’histoire, nous suivons les aventures de l’auteur elle-même, à un moment crucial de sa vie. A 31 ans, son mariage ne fonctionnant plus, elle décide de divorcer et c’est alors que tout s’enchaîne : une lutte acharnée avec son mari, un amant qui ne la rend pas heureuse, une carrière de journaliste,.. Elizabeth ne se retrouve plus, ne se reconnait plus. 
Après avoir rencontré un sage à Bali, lui disant qu’elle reviendrait ici pour apprendre son savoir avec lui, elle prend une grande décision : tout plaquer pendant un an et partir à l’aventure autour du globe.
C’est ainsi qu’elle passera quatre mois en Italie, quatre autres en Inde et encore quatre à Bali. 
Dans chaque pays, elle essaiera de se reconstruire grâce à la culture locale. 
Arrivera-t-elle à s’aimer et à vivre de nouveau ? Tel est le but de ce périple relaté dans ce livre.

J’étais donc très pressée d’entrer dans cette lecture, surtout que je revenais de mon petit séjour en amoureux en Italie, et j’avais donc une idée préconçue de ce qui allait m’attendre ( un mix entre mon idéal, ce que j’ai vu de l’Italie et de mes souvenirs du film ). 
Je suis malheureusement très vite redescendue sur Terre dès le prologue. 
L’auteur aborde dès le début un des thèmes principaux du livre et pour tout dire, que je n’attendais pas vraiment : la religion et Dieu. Je m’attendais quand même à retrouver cette facette dans le bouquin, surtout dans la partie Inde, mais pas autant. Elizabeth s’interroge tout au long du livre sur la religion et nous suivons donc son évolution dans sa quête de la connaissance de ( son ) Dieu.
Le thème de la religion n’est pas ce que je recherche principalement dans un livre, et encore moins quand je ne m’y attend pas. Mais ici on tombe vite dans l’overdose de religion et seuls ceux qui se questionnent sur ces thèmes apprécieront. Sinon, vous allez très vite trouver le récit long, ennuyeux et lourd.

Le livre est donc divisé en trois parties qui comportent le même nombre de chapitres ( je vous laisse imaginer à quoi se réfère cette similitude entre les nombres.. ), et chacune à un lieu différent comme décors et une problématique particulière.
La première à comme toile de fond l’Italie, plus particulièrement Rome, et a comme titre « Mange ». Ici, Elizabeth va redécouvrir les plaisirs de bouche et essayer d’accepter son « moi-physique ». Moment que j’ai particulièrement apprécié dans le film et que j’attendais avec joie, j’ai été très déçue car je ne retrouve vraiment pas l’ambiance « dolce vita » que l’on a pu voir dans sa version cinématographique. Ce passage est lourd et on ne se focalise pas vraiment sur son passage en Italie car il y a énormément de flash-back pour expliquer comment elle en est arrivée à se retrouver devant son plat de pâtes à Rome. Cette partie aurait été moins dense si dans le prologue, l’auteur avait au préalable posé les bases. On serait alors entré directement dans l’action, dans le moment présent du livre.
La seconde partie se déroule en Inde dans un petit village et est intitulée « Prie ». Après s’être réconciliée avec son corps, elle doit maintenant se réconcilier avec son « moi-psychique », avec son âme. Elizabeth passe donc tout son temps dans un ashram, une sorte de temple hindou isolé du monde extérieur où tout un chacun peut venir faire des retraites spirituelles, à la recherche de Dieu, de la paix intérieur et de l’amour. Après la première partie plutôt ennuyeuse, je pensais réellement m’endormir dans celle-là. Au contraire, elle a été plutôt sympathique sans être extraordinaire. C’est une partie dans laquelle le religieux et le psychologique se mêlent. Parfois c’est sympa, parfois non. On se retrouve dans certaines des préoccupations d’Elizabeth, dans certaines de ses réflexions, mais parfois c’est juste too-much.
La dernière partie se passe à Bali et est appelée « Aime ». Après s’être posée des questions sur le corps et l’âme, il faut maintenant réussir à allier les deux pour trouver un équilibre et retrouver enfin une vie. C’était un passage sympa aussi, avec plus d’action, plus de relationnel, moins de spirituel. Il demeure toutefois des longueurs qui empêche vraiment d’apprécier la lecture de ce livre.

Ce n’est pas le style de l’auteur qui est la cause de ce récit pesant. Sa plume est au contraire agréable, les mots biens choisis et les phrases bien tournées. 

En fait, le plus grand défaut réside dans le fait que son livre nous est présenté comme étant de la chick-lit de par son résumé, mais qu’en fait c’est tout le contraire. Cette histoire est plus profonde, même beaucoup trop. C’est vraiment une histoire de vie plutôt qu’une histoire divertissante et toute la publicité qui se forme autour de ce livre nous entraine dans l’erreur.
Ne vous attendez donc pas à lire une histoire avec une intrigue, car vous y retrouverez une quête de soi ; ni même des personnages principaux, car il n’y en aura qu’un : l’auteur. 

En conclusion, une lecture qui m’a surprise mais pas dans le bon sens. Une plume agréable, une histoire profonde mais beaucoup trop lourde et loin de l’image que l’on peut se faire de ce bouquin. Je tenterais peut-être un autre ouvrage de l’auteur, pour lui laisser une seconde chance. 


Un livre à lire pour tous ceux qui recherche une histoire mêlant spiritualité et psychologie, quête de soi et quête du monde. 



Note.

10/20



Extrait.



Bande-annonce du film.







Avez-vous lu le livre ? Vu le film ? 
Ou comptez-vous le faire ?

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